Pau – Oloron : Faut-il vraiment choisir entre une route nouvelle et la rénovation de l’axe existant ?

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Laisser entendre qu’il pourrait y avoir une alternative entre la rénovation de l’actuelle N134 Oloron-Pau ou la création d’une route nouvelle entre ces deux villes est un leurre (certainement pas dénué d’arrières pensées) dans la mesure où ces deux options complémentaires sont à mener de pair pour régler dans sa globalité le problème des déplacements Pau-Oloron, y compris en prenant en compte le train qui écoule 400 passagers par jour contre près de 20 000 usagers journaliers de la route ( 12 000 véhicules/jour comptabilisés entre Gan et Oloron).– Parce que la seule rénovation de l’axe existant n’empêchera pas les 12 000 véhicules/jourcomptabilisés entre Oloron et GAN et bientôt plus, de continuer à passer toujours sur la N134, mettanten péril la vie des très nombreux riverains obligés d’utiliser cette route comme unique voie de desserte de leur domicile ou de leur travail.
– Parce que la seule rénovation de l’axe existant n’empêchera pas les 18 000 véhicules/jourcomptabilisés entre Gan et Jurançon de venir s’entasser toujours à l’entrée Sud de l’agglomération paloise et de son étroite rocade provoquant engorgements, perte de temps et pollution.
– Parce que la seule rénovation de l’axe existant ne permettra jamais le désenclavement d’Oloron et de son bassin industriel qui passe par une accessibilité directe de cette ville depuis l’A64-A65 et l’aéroport entre autre, sans faire un détour de 16 km par le bouchon de Pau et sa rocade.
– Parce que la rénovation lourde de la RN134 entre Oloron et Pau, avec un élargissement conséquent de la route, est techniquement très compliqué voire impossible, à cause de la topographie difficile et de l’urbanisation présente tout au long du parcours.
De plus, il est illusoire de penser qu’une seule et même route puisse assurer des fonctions aussi contradictoires que celles d’écouler un transit local, départemental, régional, international, tout en assurant en même temps une importante desserte locale. Il faudrait réaliser la quadrature du cercle en faisant une route qui ait en même temps les caractéristiques autoroutières et les caractéristiques urbaines ce qui est impossible.
Conclusion :

  1. Il faut rénover et sécuriser la route actuelle Pau-Oloron (tourne à gauche, refuge central, élargissement, contre-allée de desserte, aménagements des accotements, etc.) pour qu’elle puisse assurer en toute sécurité la desserte locale, ce qui n’est possible que si le trafic de transit, qu’elle accueille par ailleurs, baisse significativement grâce à un report partiel de celui-ci vers la route nouvelle.
  2. Il faut donc également créer une route nouvelle de capacité moyenne (2 fois 1 voie) pour délester l’actuelle N 134 Pau-Oloron d’une partie de son trafic et pour désenclaver le bassin industriel du Haut Béarn et sa capitale grâce à un accès direct au noeud routier A64-A65 (25 km au lieu de 41 km) mais également à l’aéroport et au bassin de Lacq.
Par Jean-Michel LAMAISON, Président de B.A.P. (*) 
Pau, 6 décembre 2011 

* BEARN ADOUR PYRENEES (B.A.P.) : Association loi 1901
Siège Social : BEARN ADOUR PYRENEES – CCI Pau Béarn – BP 128 – 64001 PAU Cedex Tel : 05 59 82 56 40 – Fax : 05 59 82 51 27 – Email : bap@pau.cci.fr – Site : www.bap-europe.com

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