Pau-litique : "La classe 80"
Vendredi 5 avril à 18 h 30, un conclave s’ouvrira à Pau sous les auspices de François qui a décidé de sonner les cloches de la fin de la récréation.
Les représentants de chaque congrégation seront vêtus aux couleurs de leurs ordres. Pour Jean-Louis Pérès, Josy Poueyto, Jean Lacoste se sera l’orange MoDem. Véronique Lipsos-Sallenave, Michel Bernos, Thibault Chenevière, revêtiront le violet UDI. Anne Castera et Pascal Boniface s’habilleront couleur radis : rouge à l’extérieur avec doublure blanche à l’intérieure. Pour l’UMP, ce sera, comme de coutume, le bleu de France que porteront Jean Gougy, Patrick de Stampa et Nicolas Patriarche.
En ce qui concerne Yves Urieta et Marc Cabane, le choix de la couleur se révélera compliqué. Pour l’un, une tenue « arc-en-ciel » fut finalement retenue et pour l’autre, le protocole ne sachant que faire, depuis sa mise au ban de la congrégation de l’UMP, le choix s’arrêta sur une simple robe de moine en bure.
D’entrée de jeu, le Pape François créera la surprise générale en annonçant que, l’Eglise ayant besoin de sang neuf, il se retirerait au « Monastère de Saint Ignace de Loyola » dès le fin du conclave. Il lancera alors un vibrant appel à ses collègues de la « classe 80 » à le rejoindre.
Le conclave, étant empreint de générosité et de désintéressement, se lévreront alors, comme un seul homme, Anne Castera, Josy Poueyto, Jean-Louis Pérès, Jean Gougy, Patrick de Stampa, Yves Urieta et Marc Cabane. Tous viendront se positionner derrière François, prêts à l’accompagner dans cette retraite bien méritée. Les femmes obtiendront toutefois le droit de se diriger vers San Juan de la Peña…
La « classe 80 » regroupée derrière lui, François en appellera alors au plus ancien des participants restants, Michel Bernos à prendre sa suite, le temps qu’un nouveau conclave s’ouvre.
Il terminera par une dernière recommandation : »Ce conclave aura été un premier succès, à vous maintenant, d’organiser le suivant en veillant à renouveler les partants de ce jour. Pour vous rejoindre, pensez à des hommes et des femmes de valeurs comme Frédérique Espagnac, Jean-François Maison, Nicolas Gallais voire même Olivier Dartigolles. Ensuite ensemble, créez cette équipe que beaucoup de palois appellent de toutes leurs forces pour affronter le dernier et « irréductible » représentant de la « classe 80″ qui vit retranché place Royale. »
Sur ce, François quitta la salle, suivi de la « classe 80 », et tous partirent à pied, bâton de pénitent à la main, en direction de Saint Ignace et de San Juan de la Peña.
Au même moment, un douce et claire fumée blanche s’éleva légèrement au-dessus de la ville. A Pau, le renouveau pouvait enfin se préparer.
credit photo : AFP / Andreas Solaro