Tribune Libre à François-Xavier Brunet
François-Xavier Brunet, Président de la CCI de Tarbes et des Hautes-Pyrénées, a du caractère et me mâche pas ses mots. Pour lui, les forces centrifuges et centripètes jouent à fond pour les Pays de l’Adour. Comme la Maire de Pau, il prend bien soin de ne pas oublier le Pays Basque. Trop éloignés des capitales régionales de Toulouse et Bordeaux, la Bigorre, le Béarn et le Pays Basque sont rejetés à l’extérieur et condamnés à travailler ensemble. Le Bigourdan concède que la « capitale » de ce territoire pourrait bien être Pau située entre Bayonne et Tarbes. Reste à faire travailler tous les acteurs ensemble. Dans l’immédiat, il nous annonce une initiative, à venir prochainement, entre les CCI de Pau et de Tarbes qui vont travailler de concert sur les infrastructures de transports et il lance un vibrant appel pour la Traversée Centrale des Pyrénées : « Dans les temps de crise et d’incertitude, il faut savoir avoir la hardiesse de ressortir quelques vieilles utopies qui sont des utopies structurantes et on pourrait bien dans 30 ans, nous reprocher d’avoir lâché sur ces ambitions-là. »
Alternatives Pyrénées – Les Pays de l’Adour : Une nécessité ou une vieille idée dépassée ?
François-Xavier Brunet – Nous allons avoir à faire face à un transfert d’un jacobinisme national à un jacobinisme régional et, la nature étant ce qu’elle est, les territoires qui seront à moins de 100 kms des métropoles régionales seront aspirés par un mouvement centrifuges. Les territoires qui seront à plus de 100 kms des pôles régionaux seront éjectés par un mouvement centripète. Il en sera de même comme pour la Bigorre, comme pour le Béarn, comme pour le Pays Basque.
Le Pays Basque pourra toujours se raccrocher dans une diagonale nord-sud le ramenant vers Bilbao. Pour autant, ils auront un problème parce que ni le Pays Basque français, ni le Pays Basque espagnol deviendront indépendants de la France et de l’Espagne. Il faudra bien qu’ils se raccrochent à leur intérêt national respectif. C’est la raison pour laquelle je crois que nous avons des intérêts extrêmement convergents et il serait probablement temps de ressortir cette vieille idée de Michel Inchauspé d’une région « Pays de l’Adour ». Ce que je dis est d’autant plus méritoire de la part d’un Bigourdan, que tout ceci aboutirait probablement à confier à Pau un destin de capitale régionale.
Le Nord des Landes a intérêt à être rapproché de la Gironde et du Lot-et-Garonne pour que l’arrondissement de Dax soit raccroché à notre région « Pays de l’Adour » avec 3 entités globalement : le Pays Dacquois, le Pays Basque et le Béarn et la Bigorre. On aurait un territoire cohérent. Si l’on ne touche pas aux frontières administratives, bien que nous ayons un destin commun, nous ne pourrons pas mener une politique commune.
A@P – Quels sont les enjeux communs actuels auxquels doit faire face ce territoire ?
François-Xavier Brunet – Le développement économique et industriel en se battant sur ses savoir-faire, son attractivité pour faire venir d’autres activités. C’est du « marketing territorial ». Tous les territoires sont en compétition les uns avec les autres. Quand l’Aquitaine et Midi-Pyrénées sont en concurrence, nous sommes encore plus les oubliés dans ce combat.
Des industriels de grands groupes me disent qu’ils ont l’impression que nous n’avons pas faim alors que des régions comme la Franche-Comté et les Pays de Loire ont les dents longues qui rayent le parquet. Donnez-nous les moyens d’exister en tant que Pays de l’Adour et vous verrez comme nous sommes (seront) combatifs. Pour l’instant, nous sommes obligés de demander à Toulouse l’autorisation d’exister et Pau doit faire de même à Bordeaux.
A@P – On fait quoi pour exister en tant que Pays de l’Adour ?
François-Xavier Brunet – Il faudrait que tous les acteurs politiques, économiques et institutionnels se mobilisent pour obtenir ce cadre territorial. C’est probablement une utopie ou une gageure. Mais, si on ne s’engage pas… autant rester chez soi.
A@P – Depuis les tentatives, il y a environ 30 ans, de Mr Inchauspé, les décideurs ont peu progressé…
François-Xavier Brunet – Je reprend la balle au bond, humblement et, je suis prêt à prendre mon bâton de pèlerin pour essayer de faire avancer cette idée. Je vais d’ailleurs prendre avec mon collègue et ami, Patrick de Stampa, Président de la CCI de Pau-Béarn, une initiative dans les semaines qui viennent notamment sur le sujet des infrastructures de transport. Le barreau Béarn-Bigorre LGV est primordial. Comment obtenir un amendement à un projet dont on est même pas sur que la puissance publique puisse le financer alors que nous n’avons pas la masse critique, la puissance politique et institutionnelle pour faire valoir ce point de vue ? Il faut trouver le moyen de peser dans le débat politique.
Les Chambres de Commerce et d’Industrie de Tarbes Hautes-Pyrénées et de Pau-Béarn vont s’allier pour faire valoir des points de vue communs au nom des acteurs économiques de nos territoires.
A@P – Les CCI représentent leurs ressortissants mais pas la population…
François-Xavier Brunet – Si vous rassemblez aussi les Chambres des Métiers et tous les acteurs de l’industrie, du commerce, du tourisme, du service, de l’artisanat et leurs familles et leurs salariés, il ne vous manque plus grand monde. Il vous manque la fonction publique.
A@P – Gérard Trémège, président du Grand Tarbes propose de mettre en place une structure, légère et pratique, une « Agence de développement économique » où siègeraient les grands élus : les Présidents des conseils généraux, des communautés d’agglomération et des CCI de Pau et de Tarbes.
François-Xavier Brunet – Je reprend la balle de Gérard Trémège au bond et je lui dis « banco ». Nous collaborons déjà au sein du BDE (à traduire en toutes lettres) qu’il préside et proposerons, avec Patrick de Stampa de poser la première pierre à cet édifice sous forme d’une espèce de conférence permanente entre les deux chambres. On verra comment nous l’appellerons. L’important n’est pas le titre mais ce que l’on veut en faire.
A@P – Au-delà du sujet de la LGV qui est à long-terme, il y a celui de la concurrence entre les deux aéroports et ces appels à une gestion commune…
François-Xavier Brunet – Ce serait idéal. Ces équipements sont tous neufs et de grande qualité. L’aéroport de Tarbes a été confié à un gestionnaire : Lavalin après plus de 60 années de gestion par la CCI de Tarbes. La CCI de Pau gère l’aéroport d’Uzein. Les gestionnaires doivent commencer d’abord par équilibrer l’exploitation.
Si on commence à dire que le trafic régulier va à Pau et le trafic saisonnier va à Tarbes, on place ce dernier en déficit chronique permanent et cela va coûter très cher au contribuable. Ce serait bien de trouver des convergences.
En son temps, pour le renouvellement de la concession d’exploitation de l’aéroport de Tarbes, mon prédécesseur avait compris qu’il fallait intégrer un grand groupe privé, Véolia Transport, et il avait fait la démarche auprès de la CCI de Pau de l’intégrer dans l’exploitation de l’aéroport de Tarbes avec réciprocité en 2015 (NDLR : année de fin de concession d’exploitation de Pau-Pyrénées par la CCI de Pau). Cela n’avait pas pu se faire parce que le Président Forgues (NDLR : ancien Président du CG65) voyait cela d’un très mauvais œil car cela ne correspondait pas à la candidature qu’il avait choisi dès le départ…
Pour ce qui est de Tarbes-Pyrénées, le trafic régulier sur Paris fonctionne bien mais le trafic charter baisse inexorablement depuis des années et les low-cost mises en place coutent chers. Ce sont des tentatives de diversification rendues nécessaires parce que les vols charters de pèlerins sur Lourdes, souffrent. Ils représentent encore 75 à 80% du trafic.
La convergence entre les deux aéroports ne marchera que si c’est du gagnant-gagnant. Si, c’est pour faire du perdant-perdant pour que ce soit encore le contribuable qui équilibre, on ne s’en sortira pas. D’abord parce qu’à force de se faire ponctionner, les poches se sont vidés et notre pays est au bord de la jacquerie fiscale.
A@P – La Bigorre appelle-t-elle de ses vœux, un autre projet majeur ?
François-Xavier Brunet – Oui. La TCP (Traversée Centrale des Pyrénées). La question n’est pas de se bagarrer pour savoir si il faut la faire en Béarn ou en Bigorre. Ceci dit, à priori, pour des raisons qui sont propres aux Espagnols et à leur versant sud des Pyrénées, ils préféreraient voir creuser le tunnel ferroviaire de basse altitude en direction de la Bigorre.
Dans les temps de crise et d’incertitude, il faut savoir avoir la hardiesse de ressortir quelques vieilles utopies qui sont des utopies structurantes et on pourrait bien dans 30 ans, nous reprocher d’avoir lâché sur ces ambitions-là. La crise ne continuera pas à frapper éternellement les deux pays. Les couloirs est et ouest de la chaine sont à la veille de la thrombose. Le renchérissement inexorable du pétrole rendra plus pertinent le recours au ferroviaire et surtout il n’y a pas de développement économique, culturel et social loin des grands axes de communication.
Nous avons besoin de cet axe entre France et Espagne. 60% des Bigourdans sont d’origine espagnoles, moi-même je suis de la troisième génération, mes grands-parents étaient bergers aragonais. Je suis intimement convaincu de notre communauté de destin.
On a aussi tord d’opposer le Pau-Canfranc et la Traversée Centrale des Pyrénées. Ce sont des problématiques distinctes de réponses à des besoins différents. Les convois lourds ferroviaires ne passeront pas le Pau-Canfranc. Il n’aura qu’un trafic passager touristique et régional, ce qui ne sera pas le cas de la TCP.
A@P – Comment va la Bigorre aujourd’hui ?
François-Xavier Brunet – L’ensemble du pays ne va pas formidablement bien. Pour autant la Bigorre n’est pas confrontée à une souffrance excessive dans la mesure où d’une part, les fondamentaux du tissus industriels du département sont structurés autour de deux activités principales : l’activité aéronautique, Socata-Daher en tête, et ses périphériques, avec une conjoncture favorable, d’une part, et l’industrie mécanique et électromécanique de puissance, d’autre part. Il vient de se tenir à Tarbes la convention d’affaires des systèmes embarqués DéciElec dans le sillage d’Alstom.
L’industrie peut s’enorgueillir d’avoir, au cours des dernières années, vu la construction de deux nouvelles usines d’Alstom à Tarbes et de Knauf Insulation à Lannemazan. Le secteur touristique reste un marqueur très fort des Hautes-Pyrénées et un secteur d’attractivité considérable. Nous sommes la première destination touristique de Midi-Pyrénées.
Nous n’avons pas été forcément impactés par les premiers assauts des crises successives. Aujourd’hui, nous commençons à être atteint par la crise de consommation des ménages avec des tensions sur le commerce, les services, le bâtiment et les travaux publics qui font que le bilan raisonnable fait pourrait être plus alarmiste dans quelques mois.
– propos recueillis par Hélène Lafon et Bernard Boutin.
L’entité Béarn-Bigorre s’est jouée il y a 15 ans avec la remise à neuf de chacun des 2 aéroports au lieu d’en faire un nouveau et unique. Pourtant, il y a un très large espace sur le plateau de Ger et ce dernier aurait été directement accessible depuis l’autoroute. Labarrère et son homologue Erraçarret, et tous leurs sbires dont MLC, YU, JP en ont décidé ainsi. Certains nous présente MLC comme un des leaders pour construire une entité Béarn-Bigorre alors qu’elle fait partie de ceux qui l’ont allègrement torpillée il y a 15 ans ! Cet aéroport auraît pu abriter une vitrine de toutes les activités communes: tissu industriel aéronautique, agriculture, tourisme, culture, et des zones commerciales, artisanales voire industrielles se développer aux alentours.
Aujourd’hui et pour l’instant, aucune des 2 villes n’a seulement réalisé de parkings de covoiturage pour faciliter les liaisons entre les 2 villes… Au-delà de l’infinité de blabla sur le sujet, il faut observer le résultat, qui est aujourd’hui très maigre.
Le barreau Béarn-Bigorre se situe 4 fois en dehors des normes de financement actuelles ne sera réalisé que dans plusieurs décennies ou jamais.
j’oubliais l’armée parmi les activités communes
et sans compter, que ce lieu est un belvédère exceptionnel. Arriver à Pau-Tarbes-Pyrénées avec un tel point de vue en sortant de l’avion aurait été déjà « bleuffant ». C’est aussi le seul endroit du piémont duquel on peut voir Gavanie et le Mont Perdu…, point sublime des Pyrénées. Mais Labarrère et ses sbires étaient bien trop occupés dans leur frénésie de distraction dans les jeux, tels des empereurs romains avant la chute.
Pour poursuivre sur la question de l’aéroport, qui aurait créé une entité Pau-Tarbes au lieu de l’écarter définitivement (C’est une entité Tarbes-Lourdes qui se crée avec la 2×2 voies). Chacun des 2 aéroports reçoit environ 650 000 passagers par an (comprendre 650 000 voyages-billets (aller simple ou aller-retour ?…). De toutes manières, on en revient à une dizaine d’aller-retour par jour en moyenne sur chacun des aéroports (un peu plus à Pau car les avions avec la clientèle affaire sont moins remplis que ceux de Tarbes avec la clientèle charter. Disons 12 à Pau et 8 à Tarbes. Ces chiffres sont ridiculement faibles. Une telle structure physique et le personnel qui va avec pour 8 et 12 avions par jour qui se posent et repartent. 20 avions par jour serait déjà un chiffre faible mais on peut comprendre l’utilité d’un tel aéroport [commun entre Pau et Tarbes] en l’absence d’une LGV trop couteuse qui relierait Pau et Tarbes à Paris. Mais 12 et 8 sont des chiffres ridicules. D’ailleurs, j’ai souvent eu une impression de « désert » en arrivant dans ces aérogares. Mais cela se retrouve aussi dans le prix du billet… Pas le même pour un A/R sur Paris depuis Toulouse, Pau ou Tarbes… Seul le pôle de Lacq aurait perdu 15 minutes pour se rendre à l’aéroport si celui-ci avait été transferré sur le plateau de Ger. Pour les pôles d’activité cela n’aurait pas changé grand-chose.
L’idée d’un regroupement des départements du bassin de l’Adour me parle (surtout affectif) toutefois dans une grande région Aquitaine-Midi Pyrénées. Mais l’approche CCI me gêne :
1. Se prémunir face à la métropolisation de l’espace (c’est-à-dire une inéluctable désertification des territoires excentrés de Bordeaux ou Toulouse) ne me satisfait pas. Un autre schéma de fonctionnement du territoire qui n’oppose pas métropoles et villes moyennes est à proposer.
2. Les grands groupes (Total, Safran ou autres) n’attendent pas après des CCI locales pour porter leurs intérêts ; même si de bonnes relations existent ainsi que, certainement, quelques lignes budgétaires.
3. Mettre en avant la TCP ressemble à un tour de communicant. Toujours en avance d’un coup.
Rien de nouveau sous le soleil donc. Toute proposition émanant d’une CCI est forcément suspecte, tout projet d’infrastructure l’est également. Mais bien entendu tout celà vous « parle affectivement ». On croirait entendre un bon Président de Conseil Général ou Régional de base prêt à tout affectivement sauf à laisser partir une parcelle de son pouvoir..
Soyons sérieux Oscar, si la CCI de Tarbes n’a que la TCP pour horizon c’est que ce Monsieur nous prend pour des débiles.
Je pense qu’aplanir les Pyrénées donnerait encore plus de travail aux entreprises du BTP. Voilà un beau projet pour nos CCI
L’Observatoire du Transport dans les Pyrénées est un organisme intergouvernemental créé entre la France et l’Espagne. Dans le bulletin N°6 de décembre 2011, on voit que le flux ferroviaire de marchandises est passé de 4.9 millions de tonnes par an en 2004 à 2.6 millions de tonnes en 2009, presque divisé par 2 en 5 ans!
On découvre aussi que chaque jour hors dimanche, un train chargé de 700 tonnes de maîs quitte la gare de Canfranc après avoir été approvisionné par les camions passant par le Somport.
La TCP n’a aucune justification à l’heure actuelle, contrairement à la réouverture du train Pau-Canfranc.
Il faudrait donc abonner les CCI aux bulletins de l’OTP pour qu’elles apprenent à raisonner à partir du besoin de transport et non du désir du BTP.
Il y a un vie « sidéral » dans la réflexion des élus Béarnais et Bigourdans quant à l’avenir de notre territoire. Voir ce qui vient de se passer à Bayonne :
http://www.eitb.com/fr/infos/politique/detail/1326108/collectivite-territoriale-pays-basque–le-manifeste-500/?utm_campaign=General&utm_medium=RSS&utm_source=Infos
Mais où s’arrête le Pays Basque ? Si leur « statut particulier » (entendre financement particulier) leur permet de s’affirmer (entendre de se développer), je connais beaucoup de Béarnais et de Bigourdans qui seront pour que les frontières du Pays Basque soient placées vers Lannemezan ! Le territoire du bassin de l’Adour grosso modo !
Tout cela semble d’ évidence naturelle, comme s’ il ne restait plus qu’ à appuyer sur le bouton pour que cela fonctionne dans le meilleur des mondes. Vous éludez totalement le fait que ces entités relèvent d’ un Etat, mais surtout de deux régions. Vous propos relèvent d’ une soirée » entre copains », comme un soir de rencontre, sans tenir compte de l’ opinion des populations. Etes vous sûr qu’ elles vous suivront, sans avoir de garanties? J’ en veux pour preuve, le dernier référendum en Alsace, sur le papier le » bébé » était magnifique, le résultat a été tout autre…… parce’ que la population n’ a pas été assez associée à ce projet. J’ ai la profonde conviction que vous voulez construire un bâtiment sans fondations, juste pour mettre vos amis à l’ abri.
Personnellement, je pense que l’ on se doit de réagir et d’ agir devant les difficultés qui nous attendent, mais cela ne pourra se faire et fonctionner équitablement que dans le cadre d’ une Eurorégion, associant Aquitaine, Midi-Pyrénées et pourquoi pas Langue d’ Oc- Roussillon. ( Voir article publié par Alternatives Paloises, GRAND SUD-OUEST: AVENIR DES REGIONS: FICTION OU FUSION)
A cette occasion, comme le dit Mr D Sango, il faudra en profiter pour alléger le mille feuille de l’ Etat, pour que les décisions se prennent au plus près des populations et correspondent surtout à leurs aspirations.
Une situation » bâtarde » comme certains le souhaitent n’ amènerait que de la confusion et compromettrait définitivement tout projet d’ avenir de notre région.
Le chantier sera immense, mais sûrement pas insurmontable si chacun y met du sien. Surtout, il faudra commencer par des » petits chantiers » qui démontreront la solidité de l’ ensemble, mais également il ne faudra pas avoir peur d’ aborder les problèmes de fond qui font fâcher, sous le couvert de protéger certaines personnes en place.
Plus fort que la LGV : la TCP!
Ce qui est écrit est très inexact, les lignes est et ouest sont bien loin d’êtres saturées et le besoin d’une TCP n’existe pas.
C’est l’utopie de Saragosse. Restons sérieux.
Une analyse cependant très pertinente.
Concernant le problème très important et d’actualité: les deux aéroports à 30 km l’un de l’autre, on ne peut pas dire qu’il propose grand chose!!!
« La convergence entre les deux aéroports ne marchera que si c’est du gagnant-gagnant. Si, c’est pour faire du perdant-perdant pour que ce soit encore le contribuable qui équilibre, on ne s’en sortira pas. D’abord parce qu’à force de se faire ponctionner, les poches se sont vidés et notre pays est au bord de la jacquerie fiscale. »
Et là quelle solution?
Le gagnant gagnant consiste à fermer immédiatement l’un des aéroports. C’est la seule voie économiquement viable. Mais là, silence radio des deux CCI et des politiques de Béarn ou de Bigorre.
Circulez, le con tribuable continuera à payer.