2013 : Année chaste pour les ours béarnais « Ça va encore manquer de nanas ! »
Du fond de la « tute » où ils passent l’hiver, le jeune Cannelito et son père Néré, doivent se faire cette réflexion, un trémolo dans la voix. Au printemps, messieurs les ours parcourent monts et vallées pour conter fleurette et plus si affinités. Pour nos deux compères, se sera tintin. Aucune dame à l’horizon entre Aspe et Ossau.
Pourtant, les montagnes béarnaises constituaient il y a peu le dernier refuge des ours pyrénéens. Depuis la mort de Cannelle en 2004, de Papillon la même année et la disparition de Cul pelé (alias Aspe-Ouest) sans laisser de traces, ils ne sont plus que deux mâles à hanter la région.
Autant dire que toutes chances de repeuplement naturel sont compromises si rien n’est fait pour y remédier.
Peut être faut-il voir dans ce célibat contraint, l’origine des légendes d’ours voleurs de femmes.
Conformément aux engagements européens contenus dans la « Directive habitats » la France doit reconstituer une population viable, qui passe nécessairement par le lâcher de femelles. Mais le sujet est brûlant et les gouvernements successifs se refilent la patate chaude.
Après quelques demandes d’explications molles, l’Europe semble vouloir passer à la vitesse supérieure et menace de poursuivre la France devant la Cour de justice européenne si elle ne fait pas le nécessaire.
Mais il y a fort à parier que politiques et technocrates (qui eux ne dorment pas seuls sous la couette) ne soient pas pressés de faire avancer le schmilblick. Surtout pour se prendre des baffes …
Courage fuyons !
– par Gérard Caubet
crédit photo : Frantz Breintenbach
C’est la faute de Jean Lassalle qui promène l’ourse dans la France entière, avec pour la nourrir, un stock de miels Michaud, (de Gand, est-il écrit dans SO); du coup, c’est bernique pour Néré et Cannelito ! Mangeront-ils des choux, avec la crème, à Bruxelles, bourgade qui ne constitue de fait que la proche banlieue d’Accous, centre récréatif du clan des Acouphènes. Si tu vois l’ours, n’aies pas peur, disait-on à l’Abérouat. Les temps changent, et le vent les emporte, nos nounours …
J’arrête ici mes commentaires, monsieur Caubet. Votre article est très bien, qui parle d' »autres choses ».
Les deux loustics se sont fait doubler par les Toys-bears bigourdans ! Ainsi que le montre cet article paru dans Sud Ouest aujourd’hui :http://www.sudouest.fr/2013/05/07/ayzac-ost-65-deux-petits-oursons-nes-au-parc-animalier-des-pyrenees-1046916-4344.php.