Un chameau c’est un cheval dessiné par une commission (Francis Blanche)
Si l’on en croit les informations savamment distillées ici ou là, la « commission consultative » chargée de donner un avis qui ne l’est pas moins sur la liaison Oloron-Pau, improprement appelée Pau-Oloron, nous proposerait finalement une liaison Oloron-Tarsacq. A quoi donc peut bien servir une liaison directe Oloron-Tarsacq ? A pas grand chose de concret, chaque km de distance ajouté à une liaison avec Pau dédoublant la RN 134 réduisant de fait exponentiellement le nombre d’utilisateurs potentiels de cette voie supposée directe.
Nous sommes donc en train d’assister en direct, en « live » à une manipulation dont nos élus ont le secret, supposée créer un consensus et qui aboutira à une aberration économique et à un somptueux gaspillage d’argent public. (j’en vois qui rigolent au fond de la classe).
Mais le complot était signé d’avance. D’abord par une alliance électorale opportune entre MLC et son nouveau suppléant Didier Larrieu, le Maire d’ Arbus , une alliance de circonstance qui n’a pas dû se faire sans conditions. Puis par la création de cette « commission consultative » tirée de son grand sac à malices par Georges Labazée notre consensuel Président. Enfin par ce projet inepte qui donnera sans doute raison aux habitants d’ Arbus qui se sont battus pour leur intérêt particulier et contre l’intérêt général, mais qui paieront comme nous, une liaison inutile, tandis que les bouchons de la RN 134 continueront à pourrir la vie de ceux qui la fréquentent.
Bien joué Messieurs Dames. Nous verrons d’ici quelques années si ce « chameau » de commission est capable d’alimenter un Oloronais désertifié en or ou en encens. Les chiens aboient mais la caravane passe.
– Oscar du Pont
« Les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans cinq ans il faudrait qu’ils achètent du sable ailleurs. »
C’est davantage à cette citation de Coluche qu’à Francis Blanche, que me fait penser l’illustration de la page d’accueil:
Une chamelle et son petit sur une route (1X2 voies) dans le désert.
La route doit certainement permettre de livrer du sable aux bédouins.
Quelques précisions : l’adoption des statuts du syndicat mixte par le CG date de fin 2009, et mentionnent je cite
» Article 8. Comité consultatif
Un comité consultatif est créé. C’est un lieu d’information où sera présenté l’avancement des études concernant l’infrastructure routière envisagée.
Il regroupe, outre les membres du comité syndical, les acteurs ayant marqué un intérêt pour la réalisation des études au travers d’une contribution financière. Seront associés les conseillers généraux territorialement concernés par le tracé…. »
Jean Lassalle, en plénière en juin 2010, a demandé à y participer, d’autres ont peut-être fait de même puisque cette instance a été ouverte par la suite notamment à la CCI et aux autres chambres consulaires.
Donc dire que M. Labazée a tiré de son grand sac a malice ladite commission est un peu…très faux, non ?
De toutes manières, le département a t-il les moyens de se payer cette route ? Quand on voit les difficultés du 65 pour faire avancer la liaison Tarbes-Lourdes, même s’il y arrive quand même (elle est réalisée à moitié mais attend pour la suite), Toulouse qui attend désespérément la LGV… qui n’arrivera qu’à 40 km de la ville, l’état de la dette publique (90% du PIB) et ce qu’elle sera dans quelques années (110% du PIB), cette route ne paraît pas dans l’air du temps…
En matière de déplacements, la plus grande aberration est l’absence de parkings relais. Sur ce point, nos élus sont lamentables. Y compris en Bigorre. Aucun échangeur d’autoroute n’est pourvu d’un parking relais / de covoiturage digne de ce nom. Ni Tarbes Est, ni Tarbes Ouest, ni Pau. Il y a un projet à Lescar, je crois, mais il faudra voir ce qui est réellement réalisé… Problème également à Jurançon et à Oloron pour tous les covoitureurs Pau-Oloron. Un projet est en cours… Voilà des infrastructures de première nécessité encore non réalisées. Ces parkings doivent être surveillés par des caméras afin de diminuer le nombre de vols, reliés par des ronds-points pour être facilement accessibles. Ils pourraient également être couverts d’un toit végétalisé pour une meilleure intégration dans le paysage, le confort des automobilistes en temps de pluie et de forte chaleur et protéger les voitures de l’humidité et des fortes chaleurs. De quoi les rendre plus attractifs et promouvoir ainsi le covoiturage.
Depuis le fond de la classe, je ne trouve pas cela rigolo du tout.
Si cela est vrai, Il faut donc que BAP se mobilise avec moi pour un doublement du sentier périphérique jusqu’à Gan et une amélioration de la route actuelle…
Depuis le fond de la classe, je ne trouve pas cela rigolo du tout.
Si cela est vrai, Il faut donc que BAP se mobilise avec moi pour un doublement du sentier périphérique jusqu’à Gan et une amélioration de la route actuelle…