Haïti, Oklahoma ou ailleurs
Peu importe les huées, les nuées de mots éplorés, hurlés sur le sol écartelé que la Terre dans un vibrant dommage secoue et bascule comme folle de rage.
Peu importe les paroles, les regrets prononcés avant ou après le séisme, la tornade ou encore le tsunami défiant chaque prière rassemblée à ce moment donné lorsque sous la pression de la mortalité, elle s’est mise toute entière a trembler… faisant fi de la vie et des paradigmes qu’ensemble les humains ont définis croyant atteindre l’infini.
En soulevant de son ventre bouillonnant les strates pour les mettre en mouvement, les flots gigantesques engloutissant sur leur passage la pauvreté comme l’enrichissement, notre Terre et son vaste océan, pacifique ou trop remuant nous invite nous les êtres humains à plus d’humilité, à respecter chacune des parcelles d’un environnement encore jamais égalé.
Peu importe à ce moment de nos destinées les ramages d’hommes dédaigneux, peu importe alors tous les plumages orgueilleux lorsque face aux cataclysmes tempétueux annonçant leur mort, ils tentent d’extirper de leurs corps ce cruel coup du sort, cherchant dans un soupir ou dans un cri ce qu’ils ont de plus précieux… la Vie ! Pensez-y.
– par Samie Louve
J’ai cherché l’alexandrin, mais ne l’ai pas trouvé..
emporté par le vent Emmanuel …. 🙂