Les moustiques attaquent. Des piqués sont parmi nous. Encore un coup du libéralisme !

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Capture d’écran 2013-07-24 à 14.21.57Texte politico, humoristico, satirico, biologico, écologico compatible !

Les entomologistes travaillent énormément pour tenter d’élucider la technologie des moustiques femelles pour se procurer le sang dont elles ont besoin afin d’assurer la maturation des œufs. Le sujet est d’importance compte tenu des nombreuses maladies qu’ils sont capables de transmettre. Certaines espèces piquent uniquement les animaux à sang froid (batraciens, serpents…), d’autres les animaux à sang chaud (les mammifères, les oiseaux…)

Parmi les 3 300 espèces décrites, seules quelques centaines s’en prennent à l’homme. Le moustique repère sa proie à l’odeur sur une distance de plusieurs dizaines de mètres, puis il l’identifie, se pose sur la peau et enfonce sa trompe pour prélever du sang. Ces activités sont dirigées par les signaux olfactifs, visuels, thermiques, hygrométriques et tactiles que nous produisons. Le moustique femelle ne se «trompe» pas!

Elle dispose de récepteurs chimiques ou chimiorécepteurs situés sur les antennes. Elle détecte ainsi le CO2 libéré par la respiration ou encore l’acide lactique créé lors d’un exercice physique. Les savons ou autres parfums floraux risquent aussi de vous transformer en buffet géant pour ces insectes; ne vous habillez pas dans des couleurs sombres, surtout dans des zones éclairées; les insectes les repèrent bien.

Après avoir, par ses récepteurs sensoriels, détecté l’écart de dégagement de CO2 dans l’air, et s’être orienté dans la direction où le radian de CO2 est le plus élevé, le moustique va se fier à d’autres éléments pour se poser sur sa victime. Les moustiques spécialisés dans les animaux à sang chaud perçoivent les flux de convection de l’air, la chaleur dégagée. C’est lorsque le moustique est proche de sa proie que l’odeur de la peau rentre en compte. Les humains émettent de la sueur, et des bactéries se développent à la surface de la peau. Ce sont elles qui produisent l’odeur de transpiration. Les moustiques y sont bien plus sensibles que nous .

Or, nous ne sommes pas tous égaux dans l’émission de ces stimuli, en particulier des odeurs corporelles. Les moustiques sont particulièrement attirés par différents composants que nous dégageons par la respiration ou la peau, principalement du dioxyde de carbone, de l’octanol, de l’acide lactique et des acides gras volatils, dont la nature et la quantité varient selon les individus, les activités ou la surface corporelle. De même, l’odeur des bactéries de la peau, la fièvre ou une forte transpiration peuvent constituer un facteur attractif pour certains moustiques.

Plus la température est élevée, plus le moustique aura tendance à piquer le corps. L’ensemble de ces facteurs, encore imparfaitement compris, fait que certains groupes d’individus sont plus piqués que d’autres.

En résumé, pour éviter les piqûres, on constate qu’il ne faut pas:

  • Produire de plus en plus de C02.
  • Augmenter la température ambiante.
  • Produire des déchets (mal)odorants où se multiplient les bactéries, devenir trop gros (les acides gras volatils).
  • Utiliser un très grand nombre d’odeurs, de parfums.
  • Mener une vie toujours en quête de temps, trop trépidante, en activité permanente, comme les corps dans les embouteillages, les canicules, le sport trop intense (même devant l’écran car on est stressé par le sort de son «chouchou!»), où ils transpirent, favorisent le développement des bactéries, les contaminations par la promiscuité au niveau des entreprises, de l’habitat, des moyens de transport(métro), des spectacles.
  • Suivre la mode du «noir».

Curieux! C’est justement ce que nous impose le néolibéralisme ambiant!

Ne nous étonnons donc pas si les moustiques nous recherchent de plus en plus et si certains, localisés jusqu’à présent au niveau tropical, sont en train de migrer vers le N, développant, dans nos pays, des fièvres comme le chikungunya ou la dengue, voir plus si affinité!

La Dengue (certains écrivent dingue!), c’est bien ce que je disais, les «piqués» sont parmi nous !

– par Georges Vallet

crédit photos:club-canin-sud-aveyron.skyrock.com

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3 commentaires

  • Les taons sont repérables car, avant leur attaque, comme les oiseaux-mouches, on dit que « le taon suspend son vol »!! Cela permet d’intervenir avant d’être piqué!

  • Ce n’est donc pas un hasard si l’Ile Moustique concentre une très forte proportion de neo- libéraux pratiquants. C’est scientifiquement démontré.

  • Merci pour l’article. Ce matin, j’ai fauché autour de la maison. Je me suis fait assaillir par des taons (« lous tabas »).