Adour – Regard sur la presse (22 août)
Le regard du jour nous amène à nous pencher sur nos réactions d’homo-industrialus. Alors que, dès qu’un problème se présente, nous en sommes à rechercher des solutions techniques, voilà une « info » qui nous rappelle que la nature sait s’auto-réguler sans passer systématiquement par l’homme et ses produits souvent « diaboliques ».
L’histoire se passe au nord de chez nous. A Bommes, dans le Sauternais, où un habitant a eu la surprise de voir un nid de frelons asiatique détruit tout simplement par une » bondrée apivore », petit rapace bien connu des ortinologues, qui a un régime alimentaire essentiellement insectivore (larves, guêpes, abeilles, bourdons, frelons et parmi eux les frelons asiatiques).
Après avoir vu, depuis 2 ou 3 ans, des pages entières dans la presse locale sur les différents types de pièges et produits à utiliser pour se débarrasser de ces dangereux envahisseurs, voilà que nous pourrions trouver une solution plus naturelle avec ce beau prédateur qu’est la « bondrée aprivore », oiseau migrateur présent en Europe en été… justement quand les frelons sont là !
Reste à voir comment développer plus la présence de ce rapace dans notre région. Une recherche à réaliser qui sera assurément plus « environnementalement-correct » que celle d’un je-ne-sais-quel-nouvel insecticide, prétendument sélectif.
Et, si nous faisons plus confiance aux effets régulateurs de Dame nature…
– par Bernard Boutin
– PS : La Bondrée apivore (du latin apis = abeille ) bénéficie d’une protection totale sur le territoire français.
– Source : Sud-Ouest
– crédit photo : http://www.jbnature.com
A lire ce jour dans Le Monde/planète : L’arme anti-frelon asiatique bientôt de retour ?
Encore un comité théodule qui propose sa solution miracle pour vider l’océan à la petite cuillère… Cet article est vraiment en droite de mon commentaire ci-dessous sur notre rapport totalement distordu à la nature.
…en droite *ligne*…
Ne pas oublier aussi de lire les effets du S02 sur l’environnement et l’organisme!
« Reste à voir comment développer plus la présence de ce rapace dans notre région. »
Effectivement, il est important de « réfléchir avant d’agir »!
On peut lire, en ce qui concerne son régime:
« Au printemps, alors que les essaims sont encore peu développés, ou lorsque les proies principales se font rares, la bondrée apivore peut consommer des sauterelles, coléoptères, chenilles et autres insectes, mais aussi des araignées, des vers de terre, voire de petits vertébrés (grenouilles, squamates, mammifères, oisillons), ainsi que des œufs, des vers de terres ou des baies »
Plus tard:
« Ses proies principales sont les larves, les pupes et les adultes d’hyménoptères sociaux, des guêpes, mais aussi des abeilles, des bourdons et des frelons, y compris les frelons asiatiques ».
1°) iI semble très difficile, sans changer nos techniques agricoles, d’obtenir une multiplication des individus! Sa nourriture, du fait des insecticides, de la culture intensive, de la disparition des friches, de l’assèchement des zones humides, de la disparition des haies,etc.,etc. se raréfie; si on consulte les sites dans notre région, sa présence se situe:
>au bord de mer: courant d’Hucher, Orx, marais S Médoc,banc d’Arguin.
>Barthes de l’Adour
>Htes vallées pyrénéennes: Aspe, Ossau, Col Izarrieta…
>Pays basque
et non dans les zones agricoles et périurbaines, là où sa présence serait particulièrement souhaitable pour lutter contre le frelon asiatique.
2°)La régulation d’un écosystème étant complexe, l’augmentation d’un élément déséquilibre l’ensemble. Si on regarde la liste non exhaustive des proies, on voit les abeilles, les guêpes, les bourdons, araignées, vers de terre…c’est-à-dire les pollinisateurs, les recycleurs, etc, qui sont tous très utiles et déjà en péril!!!
Le frelon asiatique n’est pas sa nourriture spécifique!
Les choses ne sont donc pas aussi simples; l’équilibre écologique est une lutte de longue haleine, fragile; il ne peut pas se réaliser en présence d’une espèce aussi invasive et prédatrice que l’espèce Homo oeconomicus; c’est contre son mode de vie qu’il faut d’abord lutter!
« J’abondre » dans votre sens, Bernard, et dans celui des commentateurs.
« Et, si nous faisons plus confiance aux effets régulateurs de Dame nature »
Voilà effectivement une excellente idée mais malheureusement Impossible à réaliser avec avec le P.I.B. d »’homo-industrialus. » que vous évoquez! Ce dernier ne laisse pas à Dame Nature le temps d’agir ni même la possibilité. Les insecticides, aveuglément « cides », tuent tous les insectes, en particulier les prédateurs des prédateurs des plantes cultivées; impossible alors de réguler naturellement. Les herbicides font disparaître les plantes sauvages dont les insectes se nourrissent (feuilles ou pollen ou nectar), les pollinisateurs se raréfient donc les cycles naturels de floraison fructification, graines, plantes fleurs est perturbé, et donc nos récoltes de fruits et légumes. etc.,etc.
Félicitations cependant d’avoir osé aborder un tel sujet, je me sens moins seul. Profitons en, Oscar n’a pas encore réagi pour dénoncer cette dérive écolo: unique objet de son ressentiment!
Ce que vous appelez dérive écolo, cher Georges ce n’est pas le respect de la nature, c’est l’argument écologique détourné à des fins politiques. Les bondrées apivores, heureusement n’en font pas. Elles se contentent de bouffer du frelon.
1°)«Les Bondrées apivores se contentent de bouffer du frelon.»
Non, sinon, avant l’arrivée du frelon, comment auraient-elles vécu? J’ai donné, ci-dessus, quelques exemples de ses plats préférés.
2°) «c’est l’argument écologique détourné à des fins politiques.»
Cet argument est plein d’ambiguïté.
>On peut l’interpréter, et je pense que c’est votre cas, sous l’angle de la politique politicienne c’est-à-dire utiliser l’argument pour mettre en valeur un parti ou une politique en cours.
>On peut l’interpréter aussi comme un argument relatif aux affaires publiques; ce serait plutôt mon cas.
L’écologie est la connaissance et éventuellement l’orientation de la gestion d’un écosystème, qu’il soit biologique ou culturel: c’est donc toujours politique, à mon sens.
Bien évidemment, les deux conceptions ne sont pas indépendantes, il se trouve souvent des situations qui mordent sur les deux définitions. Ainsi, quand je dis que la Bondrée ne peut pas se multiplier dans nos espaces agricoles industriels du fait de la pollution, des insecticides, de l’assèchement des zones humides, de la disparition des haies,etc., je condamne par la même le libéralisme.
La Bondrée ne fait pas de la politique, dîtes vous, mais elle l’a subie, et nous par la suite, puisqu’on ne peut pas favoriser un moyen efficace de lutte contre le frelon!
Par contre, je ne glorifie pas un parti politique; aucun d’eux n’est à même, concrètement, de mener à bien les solutions car l’électorat ne le veut pas et la plupart des responsables n’ont pas la connaissance scientifique nécessaire; un petit nombre, dans tous les partis, a certainement reçu une formation écologique et serait à même de le faire savoir mais ils sont prisonniers de la nécessité de respecter la bonne parole du groupe.
La vraie politique, au sens du bien commun, n’est pas dans la politique au sens du «parti pris»!
Je me situe donc en dehors de la politique politicienne mais en observateur critique indépendant et humaniste.
Sur la question de la population mondiale, il est évident qu’elle ne peut pas croître indéfiniment. La limite d’une population de taille « soutenable » est peut-être même largement dépassée.
« Et sur ce sujet de la croissance démographique, on ne vous entend jamais »
Parce que, comme pour toutes les espèces, après la croissance viendra le plateau et la décroissance; c’est déjà le cas en Europe.
Comment? Les causes ne manquent pas: l’Ecole, c’est-à-dire l’augmentation de l’instruction, l’acquisition des connaissances, sont des facteurs favorables à une régulation volontaire; famines, maladies, épidémies, guerres, pollution, baisse de la fertilité déjà bien engagée dans les sociétés occidentales, se chargeront du reste, dans le cas contraire.
En attendant, avec plus de sobriété alimentaire, plus d’équilibre dans les régimes(viandes et graisses), plus de partage de la production, plus d’utilisation des terres pour l’agriculture alimentaire et non pour l’agriculture énergétique, moins de spéculation sur les céréales, etc., le monde peut faire face au 9 milliards prévus en 2050, surtout en suivant le principe de l’agriculture biologique.
Quant aux pirouettes, suite au prochain numéro.
Je constate que vous croyez en l’autorégulation en matière démographique. En fait vous êtes un libéral qui s’ignore. Ou bien un optimiste. Je vous en félicite en attendant avec résignation la prochaine pirouette ou un rapport circonstancié sur les cacahuettes, sur lesquelles, comme vous le savez, il y a beaucoup à dire.
Oscar,
Comme je sens que vous vous énervez de ne pas avoir de réponse à votre demande de solution, voici ce que je vous propose:
Imaginez une personne, comme il y en a beaucoup, qui ont un très gros appétit et qui se laisse tenter de plus en plus par des nourritures très riches en graisse, en sucre: charcuterie, confits, fromages, viandes grasses, gâteaux,etc.; bureaucrate, cigarette au bec, habitant à la périphérie, elle prend régulièrement sa voiture.
Nous ne sommes pas loin du français moyen!
Vers 40 ans elle constate qu’elle fait de la tension, du cholestérol, de l’athérosclérose, les artères se bouchent, l’essouflement se manifeste…..
Devant cette situation d’hyperconsommation pathologique, il y a deux solutions conseillées:
Les uns lui disent de profiter de la vie, de continuer à consommer, d’amplifier même ce mode de vie; la solution est d’aller chez le médecin généraliste, le cardiologue, le pneumologue, l’urologue (calculs urinaires)….Si les soins limitent, il faut l’espérer, momentanément au moins, les dégats( sinon il faut aller voir plusieurs médecins), cela permettra de faire gagner de l’argent à tous ces spécialistes, pharmaciens, grandes surfaces, etc., ce qui est bon pour le PIB, un peu moins pour le pouvoir d’achat et la Sécu, mais on réclamera des augmentations. Et puis, en vivant moins vieux, on aura moins de retraite à lui verser!
Les autres lui diront de consommer moins, mieux, de s’informer pour apprendre ce que veut dire «manger équilibré». Ils lui diront de faire de l’exercice, d’arrêter de fumer…..Moins de dépenses, diminution des troubles, espoir de retraite plus longue…
C’est un choix de solutions, vous reconnaitrez probablement vos solutions et les miennes!
Vous charibotez un peu, Oscar, sur les propos de saint Georges. Vous-même, (comme la plupart d’entre nous), n’utilisez-vous pas un dragon pour allumer votre barbecue, l’été ?
Comment ne pas s’étonner ensuite que les incendies ravagent la Californie et que les petits américains fantasment sur un sandwich merguez-harissa grésillant sur un morceau de grillage rougeoyant calé sur une corbeille à papiers gras et bouteilles plastique totalement carbonisée ( les cartes postales venues d’Europe méridionale que leur envoient leurs lointains cousins).
Oscar : »Vous ne proposez aux générations qui vous suivront qu’ austérité; résignation et retour vers une vie que vous êtes bien incapable d’assumer vous même aujourd’hui. »
Les générations qui nous suivent, nos enfants et petits enfants, connaissent déjà l’avenir qui les attend, avec plus de finesse que nous n’en avions à leur âge, très certainement. Et ils appliquent un système D et une solidarité qui ne les empêchent aucunement de faire la fête d’un côté et de se serrer sérieusement la ceinture de l’autre. Quant à certains d’entre nous, qui ont pratiqué l’amiante, la peinture au plomb, les essais de Muruora, sniffé professionnellement certaines colles, les produits bitumineux, les aliments trafiqués, les talcs mortels, les lasagnes, les huissiers de justice et l’eau des marigots, qui avons traversé la vie dans cette céleste ignorance des dangers irréversibles, n’en sommes-nous pas encore vivants, encore capables et désireux de chatouiller les pieds de la vie et le corps du délit, étant passés au travers de mailles qui vous font monter la moutarde au nez, Oscar.
Mais avec quelques chipolatas, la moutarde, une plante annuelle herbacée de la famille des Brassicacées (très jolie famille),s’accordera bien, si saint Georges vous invite un jour sur sa terrasse.
(PS: je connais un chinois qui loue des déguisements de dragon, si cela peut vous être utile)
Dans votre texte initial, vous abordiez deux sujets:
1°)La démographie: «Et sur ce sujet de la croissance démographique, on ne vous entend jamais»
Je vous ai répondu et vous aussi.
2°)«En général vous excellez à poser les problèmes et à nous offrir des analyses argumentées souvent très recevables, mais dès qu’il s’agit de trouver des solutions, hop pirouette»
Dans mon dernier texte , je réponds à ce deuxième propos, votre souci de connaître les solutions que l’écologie propose; pour cela, j’évoque la société de consommation et ses retombées pathologiques pour les Français sous forme de l’image du français moyen qui suit les conseils de la société libérale et la solution que l’écologie propose: moins consommer, moins se polluer, mieux consommer en qualité et quantité, faire de l’exercice…
La dessus vous me répondez:«Une autre pirouette. Je vous parle croissance démographique et obligation d’y faire face et vous me parlez embonpoint».
Bilan: Vous n’avez rien compris à la métaphore; l’embonpoint répond à votre deuxième question (la pirouette) mais pas à la démographie à laquelle j’avais répondu précédemment.
Quant à l’austérité que je proposerais aux générations futures, je crois que la politique que vous soutenez a déjà largement préparé le terrain: c’est elle qui est entrain de nous tracer le chemin de croix, pas pour tous d’ailleurs, car la croix sera bien moins lourde à porter pour certains dont vous ne parlez jamais!
Enfin, dernier point, je commence à en avoir assez de cette agressivité personnelle à mon égard, à vos allusions périodiques du type:«Bourgeoisement installé et au soir d’une vie confortablement assise dans la fonction publique».
Je ne me suis jamais permis de juger votre vie privée que j’ignore et que je veux ignorer; je livre un combat d’idées mais pas un combat de personne.Je croyais qu’il y avait un code déontologique à respecter sur le forum!
1°) »vous êtes un Professeur d’Université à la retraite »
Vous lisez dans le marc de café? Quand on ne sait pas, on se tait. Effectivement, vous ne savez pas; toujours les affirmations sans preuves . ce n’est pas scientifique!
2°) « une situation estimable mais également enviable pour beaucoup. »
On a jamais interdit à quelqu’un de le devenir!! De plus, l’envie est un vilain défaut!
3°) »Relisez la dernière phrase de votre commentaire précédent, parfaitement provocante pour ce qui me concerne »
Je vous ai déjà dit que vous n’aviez rien compris à la comparaison que je faisais entre notre société malade de l’hyperconsommation et le sort de beaucoup de français moyens qui en suivent les préceptes.
Vous glorifiez la société de consommation, je préconise la société de modération, ce n’est pas un mystère et je ne vois vraiment pas où siège l’atteinte à votre vie privée!!
« Et sur ce sujet de la croissance démographique, on ne vous entend jamais ni vous ni les écolos en général, tant probablement la maîtrise de cette croissance pose de problèmes éthiques et parfaitement contradictoires avec les postures politiques de l’ultra gauche écologique… »
Il faut être honnête : sur ce sujet on n’entend jamais personne, tant il est explosif. Il suffit en général de l’évoquer pour que les mots genre « eugénisme » ne tardent pas à fuser et miner le débat (*). Et je n’ai pas l’impression que ce soit l’apanage d’une quelconque « ultra-gauche écologique » : il suffit d’observer les protestations unanimes de droite à gauche dès qu’il s’agit de toucher à la sacro-sainte « politique familiale », garante (soit-disant) de la natalité du pays.
(*) dans le genre miner le débat, ce genre de qualificatif (ultra-gauche écologique) lancé à la figure de son interlocuteur, c’est bien aussi.
Cette histoire de frelon asiatique est en effet révélatrice de notre rapport complètement distordu à la nature, à plusieurs titres :
– la psychose médiatique autour du frelon asiatique, présenté comme un « envahisseur » redoutable contre lequel il faut lutter sans relâche. Or il est bien rare qu’une espèce puisse se développer sans limite en l’absence de tout prédateur. On a crié au loup avant d’avoir étudié sérieusement les interactions entre ce frelon et son milieu, et probablement qu’un équilibre va se créer avec des prédateur locaux comme la bondrée apivore ou d’autres.
La même histoire s’était produite il y a quelques années avec l’algue « Caulerpa Taxifolia » introduite accidentellement en Méditerranée : très invasive à ses débuts, elle a ensuite regressé naturellement et trouvé sa place dans le mileu une fois qu’un nouvel équilibre naturel s’est créé avec elle. Entre temps elle aura permis à tout un tas de comités théodule, de collèges d’experts, de commissions de toutes sortes, de labos trop contents d’obtenir des financements, de vivre sur son dos en proclamant l’intérêt supérieur de la nation à éradiquer cette intruse et pour cela étudier/proposer/tester tout un tas de solutions toutes plus farfelues/irréalistes/inefficaces les unes que les autres.
– le simple fait d’imaginer possible l’éradication d’espèces aussi prolifique que cette algue ou que le frelon asiatique montre une ignorance totale de la dynamique des espèces et des milieux naturels. C’est comme si on envisageait de vider l’océan à la petite cuillère. Si le frelon asiatique a progressé si vite après son introduction en France, c’est que le biotope lui convient à merveille, et qu’à partir de là il est illusoire de s’en débarrasser. Le frelon asiatique est maintenant une espèce locale.
– altération des équilibres naturels à cause des destructions d’espèces : la bondrée apivore n’a je pense pas été spécialement chassée/braconnée, mais en tant qu’insectivore a dû être victime indirecte des abus de pesticides. Moins de population chez un prédateur potentiel = développement plus importante de la population de frelons.
Même histoire avec la chenille processionnaire : un certaine espèce de mésange (je ne sais plus laquelle) est son prédateur naturel, mais comme beaucoup de passereaux elle se fait plus rare, facilitant l’autant l’expansion des chenilles processionnaires.
A une époque encore récente la buse variable était pourchassée/braconnée pour des raisons souvent irrationnelles (accusée à tort de concurrencer l’homme sur certains petits gibiers), et le renard est toujours classé dans les « nuisibles ». Or ces deux espèces sont d’important prédateurs des petits rongeurs, ceux-là même qui s’attaquent aux cultures.
Je pense qu’on pourrait facilement multiplier les exemples…
+1 pour l’article
La Bondrée apivore ressemble beaucoup à la buse variable, cependant ce rapace a des moeurs différentes puisqu’il se nourrit d’insectes hyménoptères.Dès le mois d’août les bondrées prennent la direction de l’Afrique. il est alors possible d’observer de grands vols utilisant les courants ascendants. En France la bondrée peut être observée au col d’Orgambidexka lors de sa migration qui se termine en septembre.