Mille-feuille territorial : La gabegie dévoilée !
La gestion de nos territoires est une gabegie incroyable que le contribuable a du mal à visualiser. Deux communiqués de presse arrivés au même moment, l’un du CG64, l’autre du Conseil Régional Aquitiane, montrent à quel point la répartition des compétences entre states… n’est pas définie. Les socialistes au pouvoir à Paris, en région et dans les départements conduisent la France à sa perte. Quand se réveilleront-ils avec un nouvel acte de la décentralisation clarifiant, simplifiant, dégraissant notre fonction territoriale ?
Les communiqués in-extenso. Vous en tirerez les conclusions vous-même…
Lundi 9 septembre 2013
Communiqué de presse du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
La Mostra de Venise récompense un film soutenu par les Pyrénées-Atlantiques.
Eastern Boys, écrit et réalisé par Robin Campillo, a reçu le prix Orizzonti du meilleur film lors de la 70è édition de la Mostra à Venise. Eastern Boys est le deuxième film de Robin Campillo, après Les revenants. Pour cette chronique sociale qui sera notamment diffusée sur Canal + en dehors des sélections dans les festivals, Robin Campillo s’est installé pendant plusieurs semaines d’août 2012, à Idron en utilisant le décor d’une résidence hôtelière. Le Département des Pyrénées-Atlantiques a apporté une subvention de 80 000 € à ce film qui a recruté de nombreux figurants locaux, fait appel à des prestataires (restauration, hébergement…). Ce long-métrage, sombre, se situe dans le milieu de la prostitution d’hommes venus de l’Est de l’Europe.
Le Département des Pyrénées-Atlantiques apporte une aide financière et technique aux réalisateurs qui souhaitent tourner dans le département. Depuis la mise en place du fonds de soutien en 2011, une vingtaine de projets (courts-métrages, long-métrages, documentaires…) ont reçu une aide du Conseil général.
Mardi 10 septembre 2013
Communiqué de presse du Conseil régional d’Aquitaine
70ème édition de la Mostra de Venise : « Eastern Boys » : Un film aquitain reçoit le prix du meilleur film !
Le jury de la sélection Orizzonti (Horizons) a décerné le prix du meilleur film au long métrage « Eastern Boys » réalisé par Robin Campillo lors de la 70ème édition du festival international du film de Venise.
Ce long-métrage, le deuxième de Robin Campillo, est produit par les Films de Pierre et s’est tourné l’été dernier à Idron et à Pau (Béarn). Il a été soutenu en juillet 2012 par le Conseil régional d’Aquitaine dans le cadre du fonds de soutien à la production cinématographique pour un montant de 170.000 euros.
Synopsis du film : « Ce sont des garçons venus de l’Est : des Polonais, des Russes, des Roumains… Les plus âgés ont peut-être 25 ans. Les plus jeunes, on ne sait pas. Ils traînent du côté de la gare du Nord. On peut penser qu’ils se prostituent. Muller (Olivier Rabourdin) un homme discret, la soixantaine, a repéré l’un d’entre eux, Marek. Alors, un jour, il se lance et va lui parler. Le jeune homme accepte qu’ils se revoient le lendemain chez Muller. Et le lendemain lorsqu’on sonne à sa porte, Muller n’a aucune idée du piège dans lequel il s’apprête à tomber. »
Avec un budget de près de 2,7 millions d’euros, le développement du cinéma et de l’audiovisuel est un axe fort de la politique du Conseil régional d’Aquitaine. La Région Aquitaine est la 4ème Région française en termes de soutien financier aux longs métrages. Cet engagement s’illustre notamment à travers un fonds de soutien régional dédié à la création et à la production qui, via un dispositif d’aides sélectives aux œuvres cinématographiques et audiovisuelles, se veut être attentif à l’émergence et à l’accompagnement des talents et de la création dans sa diversité (productions fragiles, co-production à l’internationale, ouverture aux nouvelles formes).
Après 5 films aquitains sélectionnés lors du dernier Festival de Cannes, le dispositif régional de soutien à la création et à la production confirme aujourd’hui sa légitimité récompensée grâce à une reconnaissance des films soutenus au niveau international.
Le plus malin dans cette affaire est le réalisateur. Le plus grugé dans cette affaire est… le contribuable. Vous et moi.
– par Bernard Boutin
Que le CG et la région aient payé et communiquent séparément ne me parait pas le plus important.
Il serait plus ennuyeux qu’il y ait eu plusieurs « maîtres d’œuvre » sur ce dossier : deux entrées séparées et deux dossiers traités en parallèle.
Les communautés de communes auraient, tout aussi bien, pu être mises à contribution.
Le processus administratif complet suivi par ce type de dossier, au moins au niveau régional et départemental, serait intéressant à connaitre.
C’est un peu la même logique (valable… ou pas) que celle de subventionner un évènement quelconque, sous prétexte qu’il amène de l’activité, fait tourner l’économie locale, fait parler du coin…
Après, les élus se plaisent aussi à jouer les mécènes culturels.
La posture d’incorrection politique prise à tout propos et revendiquée de façon aussi démonstrative finit par devenir terriblement prévisible et elle-même convenue.
Le fond, me semble-t’il, était l
Le fond, me semble-t’il, était le subventionnement par de multiples collectivités, et non pas le sujet du film.
Les cinéastes pour ponctionner l’état et les collectivités territoriales ont du génie. En effet, ils organisent le tournage en multipliant les lieux : plusieurs grandes villes, 2 à 3 départements et si possibles régions, et ils ponctionnent chacun ! Plus, bien souvent, l’Europe, il suffit que le film rentre dans un programme européen.
Un exemple : En 2011, c’est la commune de Louvie-Soubiron près de Laruns, qui a servi de cadre au tournage d’un moyen métrage d’Emmanuel Laborie, adaptation d’un roman de Charles Ferdinand Ramuz : « Jean-luc persécuté », avec contribution financière du CNC (Centre national du cinéma), préachat d’Arte et soutien de la région Midi-Pyrénées et de la région Aquitaine.
Pourquoi Louvie-Soubiron ? L’une des raisons ne serait-elle pas le fait que Louvie-Soubiron est sur deux départements, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes Pyrénées mais aussi deux régions limitrophes, l’Aquitaine et Midi-Pyrénées ? Cette situation géographique particulière n’a-t-elle pas permis d’obtenir le « soutien » de deux régions au lieu d’une ?
Une observation intéressante : le mille-feuille n’est pas perdu pour tout le monde. C’est pourquoi il est tellement difficile à remettre en cause. Il faut donc que la France soit aussi riche pour qu’il y ait tant et tant de sangsues partout…
« Il faut donc que la France soit aussi riche… »
Enfin, elle creuse quand même sa dette publique… 92% du PIB, dans 2 ans 100% et ça continuera certainement à augmenter.
Petite précision : le président du conseil général est Georges Labazée et il appartient au Parti Socialiste ainsi que Alain Rousset, le président du Conseil Régional. Mieux : André Duchâteau est conseiller général, Anne Bernard est conseillère régionale, et appartiennent tous les deux au… même Parti Socialiste. Faites votre choix camarades !
Yves Uriéta quant à lui n’appartient plus à rien, parce qu’à force de tourner sur lui-même il ne sait plus où est le Nord.
« répartition des compétences entre states… n’est pas définie »
Les « strates »…
« Les socialistes au pouvoir à Paris, en région et dans les départements conduisent la France à sa perte ».
Ni plus ni moins que l’UMP.
C’est « bizarre » ce décrochage économique de la France par rapport à l’Allemagne. Cette « piquette » économique, ça vous rappelle rien… ? Bon, c’était au niveau militaire. Là, on ne parle que d’économie, mais il était également fortement question de technologie et d’industrie.
Comme si un terrain sociologique conduisait à l’échec et l’autre au succès (enfin, en laissant de côté l’horreur de la guerre…).
« Ni plus ni moins que l’UMP » : Bien entendu !
Regardez de près ces deux communiqués de presse : ils disent la même chose et pourtant, il a fallu deux directeurs de communication différents pour les « pondre ». Quel coût supplémentaire pour le contribuable ? Vous avez dit gabegie…
PS : Une fois de plus, je ne me fais pas des amis.
« Une fois de plus, je ne me fais pas des amis. »
Bien sûr, on ne peut pas essayer d’analyser les choses, mettre en évidence des gaspillages, sans se mettre à dos les familles UMP, PS et autres. C’est la condition d’un véritable citoyen engagé, différente de celle d’un mangeur de soupe.
Oui mais l’exercice a ses limites. Si j’ai pu faire ce sujet, c’est bien parce que les deux collectivités m’ont adressées leur communiqué de presse.
En « partant contre elles », je scie la branche de l’arbre sur lequel je suis assis… et finirai pas ne plus recevoir les dits communiqués de presse.
Ce sont des infos qui ont été communiqués publiquement. Tu les aurais sans doute trouvé de toutes manières sur Google.
C’est un vrai scandale que 80 000 euros ou 170 000 euros soient dépensées par le conseil général et le conseil général pour des films ! Il y a tant d’infrastructures à améliorer, à créer (école, lycées, routes, etc…), tant de familles dans le besoin (chômage, maladie) ici et voilà le résultat… c’est ça la gauche ? le parti socialiste ?… et ils veulent des mairies ?…
Rappelez-nous donc combien votre poulain, l’ex intéri-maire Uriéta, consacrait aux paillettes paloises (palais de ceci, palais de cela, fipau, sport spectacle, grand-prix, et j’en passe) plutôt qu’aux écoles, à la voirie, etc etc… ? Que ce soit pendant son interim ou en attendant patiemment son tour dans l’ombre de Dédé…