A.N.C. et Cercle Bleu
Le décès de Nelson Mandela est l’occasion pour Georges Cristini, président de l’association « Cercle Bleu », d’oser une comparaison entre l’A.N.C. (African National Congress) et l’association qu’il représente. Laissant au lecteur le soin d’apprécier à la fois la pertinence et l’opportunité d’un tel rapprochement, Alternatives Pyrénées précise que l’objectif de l’association Cercle Bleu est de promouvoir et faciliter le don d’organes.
(Nelson Mandela) (Christiaan. Barnard)
un même engagement national à devenir international
La traduction détournée d’A.N.C. par « Association Non Culpabilisante » ( !) permet d’établir un parallèle entre ces deux mouvements, du fait de leurs volontés respectives de réunir, pour l’un, dans un même Pays, l’Afrique du Sud, des populations d’avis farouchement opposés, à savoir les Noirs et les Blancs, pour l’autre, de regrouper en France sous un même symbole des personnes refusant le prélèvement d’organes et des personnes l’acceptant. Et, dans ce dernier cas, sans pression morale, pour bien montrer l’égale valeur des deux choix possibles, dans un but de conciliation voire d’harmonie. Situation unique en Europe, comme le montrent les recherches effectuées à l’Institut National de la Propriété Industrielle (I.N.P.I.) pour recenser des structures de même type. Seul, en France – mais ce n’est pas une association – le Centre d’Information Civique (C.I.C.)) remplit cette fonction double, à savoir inviter les citoyens à voter, que ce soit « pour la Droite » ou « pour la Gauche », indistinctement.
Autre point significatif, A.N.C. et Cercle Bleu sont nés en Afrique du Sud, animés du même désir constant de modération, de tolérance pour une réelle efficacité. Le premier mouvement a bénéficié de Nelson Mandela qui fut reconnu au bout de 27 ans, mais le nôtre, bien qu’avec Christiaan Barnard, ne l’est pas encore après 22 années sur le terrain. Heureusement pour nous, les parcours diffèrent, mais 2 procès (national et international) et 3 plaintes retardent notre développement en France.
Le dernier rapprochement, non négligeable, est de voir l’A.N.C. réussir à étendre au monde cette notion d’égalité entre Noirs et Blancs, alors que, dans un autre domaine, le Cercle Bleu essaye d’atteindre un but semblable. Il s’emploie, en effet, à l’UNESCO, depuis 6 années, à obtenir du C.I.B.G. (Comité International de Bioéthique des Gouvernements) que l’intégrité du corps d’une personne soit respectée, qu’elle soit vivante ou décédée … ce que n’apprécie pas la mafia !
Reste la possibilité de voir le logo du Cercle Bleu figurer, dans le monde, comme l’image du civisme …
Nous savons attendre.
Georges Cristini
N.B. Invité un mois, en Afrique du Sud, par Christiaan Barnard pour lancer le Cercle Bleu, grâce à trois Prix Nobel de la Paix, Nelson Mandela, Mgr Desmond Tutu et le Président Frederik de Klerk, j’en suis revenu après avoir rencontré les deux derniers, et impressionné par la volonté de conciliation du premier.
Contrairement à ce qui est écrit en préface, le Cercle Bleu ne fait pas la promotion du don d’organes mais invite les adultes à se positionner à l’égard de ce problème. L’originalité de cette démarche (unique à la C.N.I.L.) qui oeuvre pour la tolérance et non pas dans l’humanitaire, Barnard l’a comprise (M. Karouge, Lemalicieux et PierU). Il voulut aider à son lancement, en venant en France, puis voyant les réticences et les obstacles, il décida de m’inviter au Cap pour y ajouter la crédibilité de 3 personnalités mondiales qui acceptaient de me rencontrer. Aussi, pour lui, homme du XXe siècle (tout comme Amstrong), notre non-rencontre prévue avec Mandela (Emmanuel Pène) fut-elle vécue comme un semi-échec, ce qui m’a profondément marqué. Il comptait dessus, en effet, tout comme moi, pour me mettre à l’abri de procès (Lemalicieux). Il s’employa donc, par la suite, à faciliter mon entrée au C.I.B. de l’UNESCO, car l’absence de Mandela sur notre Registre n’allait pas être compensée par les autres Prix Nobel qui y adhéraient. D’où les difficultés qu’il craignait et qui perdurent.
De ce fait, confronté à la gêne éprouvée par ceux que le C.B. met face à leurs responsabilités (plus de 80% des gens), j’essaye de répondre aux critiques qui, objectivement, s’occupent de l’esprit de mes articles, mais se détournent des faits.
On ne sait toujours pas de quel genre de procès vous parlez…
A mon humble avis, la compréhension de cet article se situe essentiellement dans le NB (« N.B. Invité un mois, en Afrique du Sud, par Christiaan Barnard pour lancer le Cercle Bleu, grâce à trois Prix Nobel de la Paix, Nelson Mandela, Mgr Desmond Tutu et le Président Frederik de Klerk, j’en suis revenu après avoir rencontré les deux derniers, et impressionné par la volonté de conciliation du premier.)
Certainement un grand moment pour Georges C., sensibilisé à mort récente et aux obsèques de Nelson M.
Merci, docteur Freud. Tiens, à propos : http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/12/20/premiere-implantation-d-un-c-ur-artificiel-total_4338190_1651302.html#xtor=EPR-32280229-%5bNL_Titresdujour%5d-20131221-%5btitres%5d
Le cercle bleu n’a pas besoin de cette bizarre référence à Mandela. Et qu’est-ce que c’est que cette histoire de procès ? Il faut nous en dire plus… Sinon ma confiance est altérée.
Je ne comprends rien moi non plus à cet article
Pauvre Mandela; il est vraiment mangé à toutes les sauces..
Je ne comprends rien à cet article…