Tiens ! Revoilà Jean Gougy.
Il y avait longtemps maintenant que, comme perdu dans sa léthargie, il n’était apparu dans l’actualité. Voilà que Jean Gougy revient et, s’immisçant dans la campagne , il prend une position tranchée en sa qualité d’ancien président départemental de l’UMP.
Son propos d’ailleurs peut se résumer en une formule lapidaire : « Je souhaite que mes amis de l’UMP fassent l’union et le rassemblement avec François Bayrou, et cela dès le 1er tour » (La République du 14 janvier 2014). Jean Gougy aurait donc encore de l’influence au sein de l’UMP. Sans aucun doute, parce que lorsqu’il s’exprime, on ne cherche même pas à savoir ce qu’en pense l’actuel patron départemental du même parti, Max Brisson. Ce dernier partage-t-il le même avis ?
Certes il conforte sa position en se plaçant aux côté des poids lourds du parti de l’ex-majorité, Alain Juppé, Jean-Pierre Rafarin, François Fillon, Jean-Claude Gaudin, François Baroin et Valérie Pecresse. Mais il se distingue de bien d’autres à commencer par le président national de l’UMP, Jean François Copé. Ce dernier en effet, interrogé sur ce point lors de son passage à l’émission « C politique » sur France 5, le dimanche 12 janvier 2014, a été clair. Bayrou par son invitation à voter à gauche lors de l’élection présidentielle de 2012 a été la cause de la défaite de Sarkozy, donc il n’est pas question de le soutenir.
C’est curieux cette manie qu’ont les partis politiques de se nommer Union, Unité, Rassemblement, Groupement, etc. alors qu’ils passent leur temps à se chamailler en interne et à afficher leurs différences. Ils ne se rendent vraisemblablement pas compte que là est la principale source de la défiance des Français à leur égard. 60% d’entre eux affirment n’avoir confiance ni dans la droite ni dans la gauche pour gouverner.
Mais revenons à Pau et essayons de faire le point sur l’inénarrable feuilleton de l’UMP locale. Tout d’abord, Marc Cabane a reçu l’investiture de ce parti, pour être remplacé de façon cavalière par Nicolas Patriarche, lequel a ensuite été envoyé sur le front de Lons pour laisser place à Eric Saubatte. Ce dernier qui semblait s’investir dans la campagne et commençait à être entendu, vient d’être invité à rejoindre les rangs des anonymes de l’équipe Bayrou. Nul doute qu’il doit actuellement négocier des positionnements pour lui-même et certains de son équipe.
Que cela est compliqué et difficilement lisible ! Si vous voulez finir aux oubliettes, soyez candidat UMP dans la ville de Pau !
Pau, le 14 janvier 2014
par Joël BRAUD
Il y a 6 ans, il n’y avait pas de liste UMP et il n’y en aura pas en 2014. A PAU elle n’existe plus parce qu’elle est incapable de présenter des candidats reconnus. Jadis, il existait des notables qui n’avaient pas besoin de la politique pour se faire connaître, ni besoin d’un mandat ( électif) pour améliorer leur situation financière.Autres temps, autres mœurs!
Le rassemblement annoncé ne sert qu’à occulter le score calamiteux que ferait l’UMP au premier tou.