Pau Municipales 2014 – Bayrou : Une liste à fort potentiel de frustration !
A force d’engranger des ralliements, François Bayrou va se retrouver avec un nombre de prétendants trop important pour pouvoir les faire figurer tous en bonne position sur sa liste. Tout le monde ne pourra pas être adjoint et nombreux seront ceux rejetés loin, très loin derrière. Les « ego » vont en prendre pour leur grade. Frustration à venir : « Comment se fait-il qu’il soit devant moi ? A quel titre ? »…
Cette difficulté concerne avant tout les hommes de la future liste. Pour une population de 78.000 habitants, Pau a droit à 14 adjoints. Avec la parité, cela fait 7 femmes et 7 hommes.
Revue de détail des candidats hommes potentiels de la liste Bayrou :
1- Il y a bien entendu les «amis » de toujours qui siègent déjà au conseil municipal : Jean-Louis Péres, Jean-Paul Brin et André Lestorte.
S’y rajoutent l’écologiste Jean-Michel de Proyart et Régis Laurent qui tient le site du Modem-Pyrénées. Les deux siègent aussi au conseil municipal.
Cela fait déjà 6 hommes, François Bayrou inclus.
2 – A ces premiers nominés, il convient d’ajouter les représentants des partis « frères » qui ont ou vont rejoindre le Président du MoDem. On pense tout d’abord à Eric Saubatte (UMP) dont tout le monde dit qu’il va le rallier dès le premier tour. Il est difficile d’imaginer que ce dernier vienne seul. Un seul représentant de l’UMP dans une liste de droite. Ce n’est guère concevable ! Il y aura au moins un homme UMP (et/ou une femme), de plus en position éligible…
Il y a ensuite les représentants de l’UDI avec Thibault Chenevière. Là aussi, on peut s’attendre à la présence d’un UDI homme supplémentaire (côté femme, il y a déjà Mme Lipsos Sallenave).
Le compteur grimpe à 9 ou 10 « personnalités hommes ».
3 – Rajoutons maintenant, les personnalités diverses qui vont prétendre à un bon classement, sous réserve qu’elles se présentent toutes : Le Préfet Cabane, le Président de la CCI Patrick de Stampa, le docteur Jean Lacoste, fidèle soutien de François Bayrou.
Pour ces trois là, on a du mal à imaginer un mauvais classement. De 9 ou 10, nous passons à 12 ou 13 hommes.
4 – Et la liste n’est pas terminée avec la possible arrivée de Pascal Boniface qui nous amène à 13 ou 14. Acceptera-t-il d’être 26ᵉ ou 28ᵉ ?
Nous l’avons vu : 14, c’est justement le nombre d’adjoints auquel aurait droit François Bayrou, hommes et femmes confondus ! Conclusion : la moitié des « grands » de ce petit monde masculin risque de se retrouver sur les strapontins du conseil municipal palois.
Il ne serait d’ailleurs pas étonnant que finalement certains ne rejoignent pas la liste de François Bayrou, afin d’éviter de connaître l’anonymat des sans-grades des conseillers municipaux.
On attend avec impatience la présentation de la liste*…
– par Bernard Boutin
* Il est possible que des erreurs de « casting » soient annoncées dans ce « papier ». Un droit de réponse est ouvert à qui le souhaite.
Vous n’y allez pas cette fois ci Bernard?
Non Bruno
Bravo de garder une position d’observateur, c’est tout a votre honneur et a celui d’@P.
Et on attend surtout du renouvellement a la fois dans les elus et dans les generations. Au vu de la liste de BB, c’est mal barre..
Avec autant d’ingrédients disparates et égocentrés, la sauce béarnaise ne peut que « tourner ».
En admettant que… il faudrait qu’on nous dise qui serait le « Maire de terrain »? Il ne faut pas s’attendre, en effet, à la présence de Bayrou en permanence à Pau, c’est sa résidence, très secondaire, politique!
Sans oublier un gros morceau…
A qui se ralliera Urietaz?
Car il ne laissera pas passer l’occasion de se retrouver No 2 d’une des deux listes avec queques amis dans son sillage.
Le dernier sondage montre qu’il sera l’arbitre de cette élection, il ne restera pas cette fois ci sans rien faire…
Le cirque démocratique continue…
Tous ces « gens de l’inutile »: combien de critiques sérieuses, non démagogiques, de propositions constructives et pertinentes lors de la mandature MLC ? Bien peu…
Ils n’avaient pas grand chose a en dire car elle a à amorcé la rupture.
Ce n’était pas forcément populaire.
Les successeurs sauront ils continuer a refuser le clientélisme?