Piolle/Dubedout, un axe Béarn Grenoble.

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photoîolleUn des faits marquant de ces municipales c’est, bien sûr, la débâcle de la gauche et la montée du Front national.

Une déroute dans les villes populaires voire ex-communistes comme Béziers, Tarbes ou Nîmes. A l’exception très notable des villes dites BOBO : Paris, Strasbourg, Nantes, Avignon, La Rochelle, Rennes, Montpellier, Oloron (aux dernières nouvelles David Pujadas me souffle que je me serais trompé de 8 voies). Plutôt descendance deuxième gauche ou chrétien de gauche. Une ville comme Bayonne qui rentre dans ce profil aurait pu basculer pour quelques voies. Le cas échéant en se pacsant avec les Abertzales.

On peut même noter qu’à la Rochelle (ville des parpaillots anti-Ségolène), à Orthez (ville des parpaillots et de pradette) et à Montpellier la bataille s’est faite entre deux listes de gauche voire de centre gauche.

Le point le plus étonnant est évidemment Grenoble passée, largement, aux écologistes.
Bien sûr on regarde sur Wikipédia qui est ce monsieur Piolle et on trouve :

1) ingénieur
2) 4 loupiots
3) 40 ans
4) ascendance catholique
5) montagnard et sportif
6) et surtout Béarnais (Oloronais ??)
7) propre sur lui, sportif, et décontracté

Un nouveau Dubedout, ingénieur oloronais, de sensibilité rocardienne, qui prit la ville en 1965 et qui l’a profondément marquée.

A l’évidence on pense à Pau qui a un profil très similaire à Grenoble (en beaucoup plus beau, plus relax et plus proche d’Oloron). A la place on a Josy Poueyto et l’archange de Bordères.
Pour être honnête François Bayrou n’est pas forcément très loin de cette famille. Au moins par ses franges MODEM.

Mais ;
1) on le voit venir avec ses gros sabots pour monter avec Juppé un commando pour 2017
2) la liste qu’il a montée ne soulève pas l’enthousiasme (mais il faut voir à l’usage)
3) l’âge du capitaine n’est sûrement pas un atout.

Allô les Cognacq-Jay, allô radio Oloron, on me dit que madame Eurydice partirait pour les Alpes iséroises, un pays de rugby montagnard dominé par les crêtes, plein d’écolos modernistes.

Non en fait elle se préparerait pour les municipales de 2020 à Oloron.

– Par PYC
Oloron, 06/04/2014.

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Un commentaire

  • Rions un peu : Dubedout, abandonné par son parti le PS, car il prenait de l’amplitude, laisse en mars 83 la mairie au petit Carignon, qui organise un référendum : « Le 22 juin 1983, Alain Carignon organise un référendum pour ou contre le tramway dans lequel les Grenoblois approuvent l’installation d’un tramway par 53 % des votes. (wikipedia) » Et voilà-t-y pas que les grenoblois ont un tram (en plus du télécabine qui les envoie respirer le bon air des Alpes, car Grenoble est dans le creux des reins de la pollution, ville encaissée au confluent du Drac et de l’Isère (immortalisée par Coluche dans sa célèbre ritournelle : « Isèreuh, isèreeuh… »), septème au niveau des particules fines, mais Pau n’est certainement pas loin, ce qui rend justice à cet article où il est dit clairement que les béarnais réussissent mieux en politique dans les Alpes que les isérois dans les Baronnies béarnaises.
    Heureusement, nous avons ici notre fée Cara-bobo-sse, qui porte un nom enchanteur pour les paysans qui ont fui la ville car ils y criaient famine, pauvres serfs confrontés à la malbouffe, enfermés dans les cages de Ronald, les friteuses de KFC et le pepsi light de Quick (Couic couic).
    Allez PYC, si vous avez un Piolle à Grenoble et un « Piollet » à Oloron, rien n’est perdu !
    http://www.buzzmoica.fr/video/1886-ne-me-parle-pas-de-grenoble-fernand-raynaud