Ambition économique française – les 12 travaux d'Hercule
L’économiste et énergéticien béarnais Max Moreau signe un nouvel ouvrage macro-économique particulièrement ambitieux qui fait le constat des dysfonctionnements et des attentes de la France et des français, et qui propose un ensemble de mesures dont l’ampleur et la difficulté sont comparées, non sans humour, aux 12 travaux d’Hercule .
Ce nouvel essai porte sur la nécessité d’une rupture économique clairvoyante et propose un modèle séquentiel méthodique, un diagnostic et une stratégie, des choix rigoureux, des préconisations drastiques, des objectifs ambitieux, un idéal pour transcender les français.
L’auteur, après un diagnostic sociologique des besoins des hommes, recommande la provocation de l’accroissement de la demande par une offre séductrice qui dissocie l’essentiel de l’accessoire. Il préconise des leviers cohérents et concordants, contributifs aux qualificatifs de l’offre, somme toute une société libérale, humaniste et protectrice.
Max Moreau, qui avance méthodiquement ses pions sur l’échiquier économique, invite le lecteur à s’interroger sur les graves problèmes de la croissance et de l’emploi, les limites des gouvernances, et propose dans une logique implacable les pistes des 12 travaux d’Hercule, pour favoriser l’emploi et provoquer la croissance afin d’améliorer le niveau de vie, qui restent les deux principales inquiétudes des français
L’AUTEUR
Max Moreau est un économiste à part dans la nébuleuse des macro-économistes qui auscultent la France et le Monde contemporains. Pionnier en économies d’énergie, industriel entreprenant, militant du développement économique aquitain, cet expert international, ancien membre de prestigieux organismes économiques, du conseil économique et social, de la société d’économie politique et de l’académie de Béarn a déjà publié vingt et un livres dont l’économie hybride pratique et L’Embauchoir aux éditions l’Harmattan
LA CRITIQUE
L’ouvrage est une tentative d’analyse globalisante des problématiques socio-économiques auxquelles est confrontée la France. Max Moreau essaie d’avoir une vision exhaustive de la société française, afin de proposer les solutions globales permettant à ce pays d’avancer. S’il est difficile, étant donné la complexité et l’énormité de la tâche, au lecteur de saisir l’intégralité des paramètres énoncés, on retiendra surtout certaines mesures phares faisant partie des 12 travaux d’Hercule : Sur le plan de l’organisation politique et administrative, un gouvernement d’union nationale, le regroupement du Sénat et du conseil économique et social, ou encore la réduction de la représentation à 250 députés. Il prône aussi la simplification administrative avec la suppression des départements et le passage de 36000 à 10000 communes. Sur le plan économique, Max Moreau prône l’édification d’un nouveau modèle de gouvernement économique français – où des économistes volontaires et des experts, regroupés en ateliers de compétence dans le cadre du CESE, élaboreront le programme à long terme socio-économique national. Dans les mesures emblématiques, on peut aussi citer la charte des devoirs de l’homme ou la création d’une école nationale de l’Entreprise.
Le programme de Max Moreau est en réalité une vision bien française dans la lignée du Colbertisme, où l’Etat tout puissant administre par le haut sa politique et en irrigue la société. S’il propose une simplification importante des structures de cet Etat, c’est toujours lui et les structures qui en dépendent, qui suscitent, amplifient et dirigent l’effort économique. En outre, il n’est pas certain que la constitution d’un conseil de sages économiques et experts pour éclairer la nation ne soit pas vite débordée par l’innovation du terrain, les jeunes générations, et les nouvelles technologies.
Néanmoins, c’est une vision à 360 ° que nous propose Max Moreau, et nul doute que les amateurs d’économie sauront trouver dans cet ouvrage des idées intéressantes.
ouvrage publié aux éditions l’Harmattan – 19 €
Par E.P. pour Alternatives Pyrénées
« C’est cela notre Monde. C’est le commerce. C’est relativement incopiable. Alors qu’un Airbus c’est largement reproductible ailleurs. En quelques années, on arrive à reproduire tout un cycle de fabrication. Et il faut des lustres pour prendre la place d’un circuit commercial »
« Finalement c’est le commerce, qui assure le meilleur développement pour l’Homme »
Drôle de vision…
Il n’a pas fallu beaucoup de lustres à Internet pour modifier les règles du jeu du commerce…
Quant à la réelle création de richesse, le rôle du commerce y est négligeable
Il y a de la reprise dans les rêveries économiques ? Vous écrivez « Quant à la réelle création de richesse, le rôle du commerce y est négligeable » S’il suffisait de vendre pour être riche ? Il faudrait qu’i n’y est que des « coui…….llons’ Mais nous on a fait beaucoup mieux. On a appris le métier de faussaire On est tous garnis de fausse monnaie ! Le dollar, l’euro, la livre……; Imprimez les billets ou les lignes de crédit, c’est bien plus rapide. Prenons pour exemple, la BCE, la Fed, vous y arrivez fauché comme les blés et vous en sortez rempli aux as ! Mais ce remède a des effets secondaires. Pourquoi fabriquer des armes pour gagner une guerre ? Pourquoi ne pas simplement garnir un bon avion avec 100 tonnes de billets bien tassés, des grosses coupures plutôt ? Et vous passez vos journées à larguer des billets sur les zones chaudes. Les combats s’arrêtent nets ! Les combattants s’arrêtent et partent chasse le biller de 500 E. Mieux que l’ONU ! Pourquoi Mahomet se crèverait-il la paillasse ? La fortune tombe du ciel, quelle soit l’heure, le vent, la pluie . Un nouveau métier , sécheur de billet,, tais toi tu n’ as rien compris ! on n’a même à se baisser comme à la mosquée. On ne fait que lever les bras au ciel
Tous les jours on livre 3 milliards à chaque terriens, les avions sont même en papier. On est tous riche. Et on mange même les billets. Finalement un monde de billets à notre secours. Un Yalta au Sinai avec Moîse et Mahomet ! On a enfin inventé le monde sans travail. Plus besoin de religions. Nous, on a mieux, on a Macron ! Qu’on se le dise
A Peyo,
Je crois que sur internet, le texte de tout un chacun ne vaut que par son argumentation, sur les idées qu’il apporte, quel que soit son historique par ailleurs. Personnellement je suis critique sur le texte de Max. Car il ne vise qu’ à faire des calculs d’optimum sans remettre vraiment en cause la structure existante. Et on a déjà les cervelles trop encombrées de ce type d’idées. Max n’apporte pas d’idées vraiment nouvelles, même s’il fait des calculs nouveaux.
Or ce sont les structures et les activités qu’il faudrait approfondir. Comment être plus productif ? On peut répondre à cette question sans aller chercher les poncifs comme le fait allègrement notre ami Georges : « les salaires vont baisser, nos enfants ne méritent pas ça…. »
Notre système est en fait un formidable générateur de casseurs de cailloux. La productivité de l’emploi en arrive à créer nombre de casseurs de cailloux. Et on est tous de bons casseurs de cailloux au moins dans une partie de notre travail. Mais on pourrait transformer les casseurs de cailloux en producteurs de richesses. Tout est donc une question de posture. Prenons l’activité Paye. Faire une paye, dans l’entreprise, dans les organismes de retraites et autres, c’est au moins 5 millions d’emplois au total. il y en a 10 fois trop, qui pourraient produire du « vendable ». Pourquoi ne pas vendre alors notre « Paye » au monde entier. Nos charmants comptables pourraient produire 7 Milliard de bulletins de payent tous les mois, à 2 Euros le bulletin, 14 Milliard pas mois, 300 milliards par an, On divise en 2 la notion de paye. On est salarié à vie d’un organisme social, on travailler pour un client. On simplifie tout, C’est le choc, on vend nos payes aux chinois, ils récupèrent alors quelques millions de producteurs de plus;
C’est un exemple « borderline », mais je crois qu’il faudrait en premier s’adapter aux nouvelles technologies d’informations. » On voit tout de partout ». En profite-t-on pleinement ? Non. Nos systèmes sont structurés beaucoup comme ceux d’il y a un demi-siècle. Et on voit le drame. On a des richesses technologiques ( Alstom, Airbus, et autres…) mais on ne sait plus en profiter, trop de casseurs de cailloux nous empêchent d’en profiter. Donc ils ne restent plus qu’à vendre nos bijoux de familles. Et notre ami Georges peut-il nous dire ce qu’en pensent ses enfants ?
Un questionnaire amusant auquel se prêter ici : http://www.europaforum.public.lu/fr/actualites/2014/04/elec-pe-eu-and-i-vote-application/index.html
(entendu dans la chronique de Philippe Meyer, sur FCult)
Notre ami Max est trop logique. il commence par le début. Il décrit le moteur que la France devrait avoir Mais il ne part pas de l’usage du moteur. Il ne situe donc pas la France dans le Monde. Vous ne construiriez pas le même moteur pour traverser les dunes du Sahara ou traverser Pau ! Raisonner sur la France, c’est raisonner sur une petite échelle, raisonner dans le Monde, c’est ne pas descendre au dessous du milliard. Notre marché c’est le monde, A cette échelle, quel que soit le produit, seul compte le coût du commerce. Comment faire en sorte que ce commerce soit le moins cher possible et le plus productif. ? C’est la question qu’auraient du se poser tous les Max Moreau de nos vieux mondes. Nos vieilles questions ont ainsi poussé les Poulets Dous à monter des structures commerciales pour vendre. Ils en ont crevé la dalle !. Regardons le bal des containers dans les ports espagnols. Le container chinois arrive plein de sinocle ( une variété d’articles bien commune aujourd’hui) et il repart une fois vidé plein d’articles espagnols, qui, supportés par les réseaux mondiaux, s’expatrient dans le monde entier sans frais superflus. L’Espagne au chômage ? Non pas dans les sous-sols. Et si on soulève davantage, on voit des M3 de liquides variés !
C’est cela notre Monde. C’est le commerce. C’est relativement incopiable. Alors qu’un Airbus c’est largement reproductible ailleurs. En quelques années, on arrive à reproduire tout un cycle de fabrication. Et il faut des lustres pour prendre la place d’un circuit commercial. Notre Economie n’est plus entourée de murs gérés, définis par nos apprentis maçons, que sont nos dirigeants politiques. La Production se fait dehors ! A tel point que maintenant on applique les principes de la GPAO à l’activité spirituelle, le commerce ! Le commerçant travaille à la piscine ? Un drone arrive ! Nos instances statiques sont à des milles de cette agitation explosive dans le monde. Ces instances établissent nos lois. Pourquoi pas un Sénat voyageur ? Pourquoi pas un Sénat Franco- Brésilien ? La France pourrait s’associer ainsi avec le Brésil pour établir des principes de fonctionnement. On fait venir l’ONU pour chercher la paix. Mais même pour le commerce international, on prolonge les structures de nos instances. N’aurait-il pas fallu augmenter la vitesse, la fluidité des structures ? A quoi sert un pays, une Nation aujourd’hui ? Ces concepts ne servent en fait qu’à faire des guerres. Ne faut-il pas les éliminer complètement, ou les reléguer à des services d’Etat Civil seulement ? Pas de guerres sans pays ? Que des bagarres de bistrots !
Finalement c’est le commerce, qui assure le meilleur développement pour l’Homme. C’est lui qui crée le besoin. La Route de la Soie a joué ce rôle il y a fort longtemps. Alain Peyrefitte s’était penché sur le Miracle du Développement. Il démontrait cela en long et en large.
Il faut avoir de respect pour tous les Max Moreau qui se penchent sur ces questions de performances, mais vu toutes les erreurs qu’on fait depuis un demi-siècle, je crois qu’il est temps de sortir plus souvent de l’épure, pour mieux voir le futur de notre monde.
« Comment faire en sorte que ce commerce soit le moins cher possible et le plus productif. »
Le moins cher possible? Aucun problème si on paye les salariés en dessous des salaires chinois, avec la protection santé des chinois!
Plus productif? Aucun problème, Faire faire le travail par des machines achetées en Chine!
C’est un choix de société!
» c’est le commerce, qui assure le meilleur développement pour l’Homme »
Au point de vue culturel, c’est quand même assez limité! J’avais d’autres ambitions pour mes enfants!!!
Le meilleur développement? Ce n’est pas ce que me racontent les deux bouchers, les deux boulangers, le pâtissier, l’épicier, le coiffeur… qui ont fermé, il y a quelques années, dans une commune bien connue près d’Orthez, depuis qu’un Intermarché s’est installé dans la commune!
Ce qui est « meilleur » pour les uns, ne l’est pas forcément pour les autres!
C’est un rapport de force où le plus faible a toujours tort, jadis évoqué par le pot de terre et le pot de fer.
Joli « développement » à évoquer pour former nos élites!
On n’a pas le droit de généraliser une formule!!
Mis en appétit j’ai cherché à en savoir plus sur cet écrivain-philisophe-économiste » Max Moreau, dont (j’en suis honteux) je n’avais jamais entendu parler. Mal m’en a pris; et je reste sur ma faim. Car Max Moreau n’est pas véritablement référencé sur Google© et semble connu uniquement par ses éditeurs L’Harmattan et Atlantica
A lire dans AltPy :
Béarn – Bigorre : La tentation de l’Adour par Max Moreau (11 mars 2013) 2013)
Max Moreau par Bernard Boutin (9 avril 2013)
Mme Lafon, ces références n’apportent pad grand chose: Monsieur Moreau, un écrivain qui dit lui-même qu’il « observe » .
Ça aurait du poids, à condition d’en savoir plus sur le parcours professionnel de Monsieur Moreau qui a peut-être été très riche si on en croit son éditeur en 4ème de couverture (enseignant où, entrepreneur en quoi et où, formateur, ?), et son expérience de la vraie vie. Pourquoi a-t-il été expert agréé de la World Bank (qui signifie simplement qu’il a été auteur d’un rapport officiel), pourquoi a-t-il atterri dans ce cénacle des vieilles gloires qu’est le Conseil économique et social (où on a trouvé aussi bien Y. Urieta que Georgette Lemerre) ?
Pourquoi ce silence et le vide de la recherche sur internet? Aucun recruteur n’accorderait du crédit à une dithyrambe quand elle n’est pas accompagnée de très sérieuses références! Alors quid de la « vraie » vie de Monsieur Moreau avant qu’il délivre ses messages?
Vous pouvez voir Max Moreau en interview sur Bearn Bigorre sur le lien suivant : http://www.youtube.com/watch?v=J6pABkn8Po0 (à partir de 16 min 30 s)
« Sur le plan de l’organisation politique et administrative, …, le regroupement du Sénat et du conseil économique et social, ou encore la réduction de la représentation à 250 députés. Il prône aussi la simplification administrative avec la suppression des départements et le passage de 36000 à 10000 communes. »
Tiens donc, on a déjà lu cela sur AP …