Garbiñe en quart de finale
Monsieur Pyc préparait un article long et circonstancié, un tant soit peu rébarbatif, pour donner son point de vue (que personne ne lui demande) sur la réforme territoriale dans le monde occitan. Un sujet excellemment traité, souvent par des biais originaux (le vote FN) ou des rappels à des personnages brillants comme Edgar Faure.
Et il tombe sur la photo de Garbiñe Murguruza, gamine en majesté, qui, il est vrai, lui avait déjà beaucoup tapé dans l’œil. Comme il est coquet sinon coquin, il se dit qu’une jolie photo (en mauve et orange) à l’instar de celle Jorge Jésus (en rouge et vert) cela attire l’œil, un rien enamouré, du lecteur ou de la lectrice. Filles et garçons définitivement satisfait(e)s.
Puis dans les circonstances de l’espèce les mots coulent de source ou, plus précisément, émanent du cœur sans trop avoir à vérifier ses sources et ses affirmations. Et pas de risque de franchir le politiquement correct.
Les régions ce sera pour la fois prochaine. Et puis la réforme territoriale, les mariages plus ou moins forcés, plus ou moins arrangés, cela dure des lustres ; sans insister sur la garde du chat et des enfants (les départements abandonnés à la vindicte jacobine…).
La fraîcheur et la détermination de Garbiñe dans la fleur orangée de ses 20 ans, c’est juste l’espace d’un matin.
Garbiñe en quart de finale
Garbiñe en quart de jupette
orange sanguine innervée de violette
Mauve pâmée de vieux rose
suivant les caprices des cieux
ou l’éclat de ses yeux.
Gamine impossible
Garbiñe impassible
remontée
depuis Roncevaux
depuis le défilé d’Orréaga
empanaché de Vascons bondissants
Jetée dans l’arène
pour devenir sa reine
Pour conquérir
Roland et son olifant
Garros et son nom de gascon
tuer de l’absence d’un regard
l’horrible Nelson
pourtant hispanisant
et devenir
sa fiancée sarrasine
son exquise basquaise
puissante et haut perchée
sur la somptuosité de ses vingt ans
comme un demi-centre de Biscaye
un Bélascain amérindien
un Monzon de la Garonne
dans cette antre vert et brique
illuminé de son visage de cuivre
son visage d’inca
Impassible et serein.
Entre Auteuil et le bois.
Oloron le 10 juin 2014
un lendemain de pentecôte
En hommage à
Garbiñe Mutguruza.
– par Pierre Yves Couderc
O Brazil brasileiro !
https://www.youtube.com/watch?v=J6PylAIPaaM
Passera-t’il à Marciac, le vieux bandit , un jour (!)? http://fr.wikipedia.org/wiki/Hermeto_Pascoal
Precisava de uns oculos para ver ao pé, ao longe, senhor Pyc ! ( « j’ai besoin de lunettes pour voir de près, de loin, monsieur Pyc)
Muito obrigado !
ça! c’est une déclaration d’amour,
chapeau basque!!!!(ou béret Béarnais?)
on s’en fout c’est aquit….ain
Aquitain pas trop, vu qu’elle est hispano-vénézuélienne si j’en crois wikipedia.
Mais oui, elle a fait tourner la tête de PYC 🙂 !