La réforme territoriale ou à la conquête de l’Ouest

0
(0)

Capture   PhGNous pouvions espérer qu’à l’occasion d’une réflexion pragmatique, lucide, tenant donc compte des véritables enjeux des « limites territoriales », au service des femmes et des hommes y vivant et les animant – le bon sens l’emporte –

Nous n’avons que confusion, lutte d’intérêts personnels et calculs politiciens.

Et pourtant…

Cette réforme est nécessaire, tant pour réduire notre dette (un impératif), que pour rendre encore plus dynamiques nos régions (une nécessité majeure dans la mondialisation).

Pour cela et répondre à cette double attente, la simplicité et la légitimité devaient en être les clefs de voûte – Sachant que toute réforme entraîne des contestations – ces limites territoriales, si elles sont posées, ne doivent pas être prises comme des contraintes bridant les initiatives positives, mais comme des repères géographiques aux indicateurs et interférences multiples.

Aussi, aurions-nous pu fondre les départements dans les régions et avoir des conseillers territoriaux tant à l’échelle du département, qu’à celle de la région (le nombre d‘élus diminuant ainsi d’une façon significative). Des économies réelles et une efficacité plus grande dans la traçabilité des dossiers auraient contribué à revaloriser l’image de l’élu.

Quant aux régions, il suffisait de les laisser dans les limites actuelles, tout en renforçant leur pouvoir d’œuvrer ensemble sur les « dossiers transfrontaliers » où seul un travail d’équipe est pertinent.

Nous vivons dans un cadre européen et nos amis basques ont déjà entrepris une collaboration pouvant être prise en exemple.

Ainsi dans un second temps, ce « vivre ensemble » et les synergies communes, nous amenaient naturellement à la possibilité d’ouvrir par référendum, la fusion de telle ou telle région (comme cela a failli se faire dans le nord-est).

Toute politique est à évaluer à l’égard de ses applications concrètes sur le terrain. Que de dégâts sont à constater dans la façon totalement obsolète de nos gouvernants à prendre leurs décisions !

Des réformes oui, mais pas n’importe comment, ou n’importe quoi ! Auquel cas on obtient le résultat presque inverse…

L’énergie consacrée se perd dans les rouages qui ne servent pas le bien commun. L’élu n’apparaissant qu’au service de lui-même (alors qu’il s’agit d’une mission quotidienne méritant notre considération).

L’Ouest mérite aussi, une autre considération par ses atouts naturels, humains et économiques considérables.

L’Ouest mérite une union de projets, tant par son axe côtier que par sa double appartenance à la chaîne pyrénéenne et au piémont du Massif Central, l’unissant dans un véritable berceau.

Grand Ouest, terre du rugby et de l’aéronautique.

A ce sujet cela fait longtemps que les acteurs de ce secteur ont créé des alliances transcendant les baronnies régionales, et fournissent un autre exemple réussi, d’une vision globale pour réaliser des objectifs, créateurs de richesse et d’emplois.

Comment peut-on ignorer « ce qui marche » (ou « vole »…) en appliquant des oukases qui rivalisent d’arbitraire ?

Notre pays à de trop nombreux indicateurs au rouge pour se permettre un « énième amateurisme » de nos dirigeants.

Oui aux vrais réformes.

Non à celles, qui, pire que d’être ce la poudre aux yeux, dite poudre de Perlimpinpin – abîment et font perdre espoir – Alors que nous sommes nombreux à souhaiter, une vraie conquête de l’Ouest, comme ont su la faire vivre, les pionniers du bassin de Lacq, les coopératives agricoles et les visionnaires de l’aviation. Et l’expérience nous a appris la nécessité d’un véritable développement durable s’appuyant sur des réseaux modernes de communications (LGV) et respectant au mieux notre patrimoine naturel et historique –

Oui, Pau doit se tourner aussi vers Tarbes et Lourdes pour former une « métropole verte », qui puisse jouer dans la cour des grands.

Oui, la LGV doit nous rapprocher LGV de la vallée de la Garonne, qui irrigue deux très belles métropoles.
Bordeaux et Toulouse ont chacune une dot à faire fructifier ensemble et tirer « vers le haut » notre grand Sud Ouest, qui a aussi vocation à être ouvert au Portugal et à l’Espagne – porte de l’Afrique –

Une réforme territoriale s’inscrit dans une vision à long terme afin de rendre un véritable service aux citoyens.

Alors souhaitons qu’à l’Est, il y ait du nouveau.

– par un citoyen engagé
Philippe Guilhemsans

Notez cet article

Cliquez sur une étoile

Note moyenne 0 / 5. Nombre de note : 0

Aucun vote jusqu'à présent ! Soyez le premier à noter cet article.

Nous sommes désolé que cet article ne vous ait pas intéressé ...

Votre avis compte !

Souhaitez vous nous partager un avis plus détaillé ?

4 commentaires

  • Bonne analyse, mais je pense que garder les régions actuelles n’est pas non plus une solution, car elles sont, à part quelques unes (Bretagne, Alsace, Corse, Normandie, ..) très artificielles et sans identité populaire ou historique. Il faut les redéfinir autour de critères économiques, démographiques, culturels. Ce n’est pas d’un bricolage dont on a besoin, c’est d’une refonte complète. Et ça nous donnera l’occasion de créer notre région ADOUR – PYRENEES

  • Très bonne analyse. Ce serait bien que la méthode proposée ait été suivie. C’est un fait que Pau est au centre d’un triangle dont les sommets sont Bordeaux, Toulouse et Saragosse et qu’avec Tarbes et Lourdes, cela constitue une métropole visible.

  • « PAU de chagrin »
    poovre Pau qui se trouve comme vous dites entre :
    « Bordeaux et Toulouse » qui » ont chacune une dot à faire fructifier ensemble et tirer vers le haut » notre grand Sud Ouest, qui a aussi vocation à être ouvert au Portugal et à l’Espagne – porte de l’Afrique – »
    Pau, présenté comme porte des Pyrénées devient porte de l’Afrique,
    au milieux d’un triangle des Bermudes deviens centre du monde
    quelle que soit la grandeur des parts d’un milles feuilles, il reste toujours un mille feuilles et, chacune de ses feuilles ne prends pas toujours le gout de la voisine,
    le pays basque n’as pas le même gout que le pays Toy, ou que les landes, la saveur des périgordins.
    même si une langue (le français) les unis,les racines resterons, les bretons le resterons et les picard fiers de l’être