Réintroduire des ours (slovène) dans les Pyrénées ? Non…

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brehm_ours3Faut-il réintroduire des ours dans les Pyrénées (de Slovénie ou même d’ailleurs) ? Voilà une question qui captive les Béarnais, les Bigourdans et même tous les Pyrénéens. Alternatives Pyrénées reçoit de nombreux communiqués d’associations pour ou contre la réintroduction, mais aussi des points de vue plus personnel. Vous faire connaître ces différentes approches de la question nous tient à cœur. C’est pourquoi nous les publions. Cette semaine deux articles. Un contre, une lettre ouverte adressée au Premier Ministre, par Nicolas des Ligneris (ci-après) et un communiqué de presse (article suivant) des associations Pays de l’Ours-Adet et FERUS.

Monsieur le Premier Ministre
Les ours slovènes vivent en société heureuse au milieu de forêts accueillantes dans lesquelles ils peuvent se nourrir, hiberner, se reproduire. Pour gagner les voix de quelques nostalgiques d’une espèce définitivement disparue des Pyrénées, au plus grand mépris du droit des animaux à disposer d’eux-mêmes, on pourchasse, endort, capture et déporte ces ours pour les transférer dans un milieu différent, inconnu d’eux, dans lequel la ressource alimentaire principale est la viande d’ovins. Cela se fait à grands frais d’argent public emprunté sur la tête de nos petits-enfants, alors que des milliers de citoyens ont à peine de quoi vivre. Il est grand temps d’arrêter cette gabegie, et incidemment de se demander pourquoi on ne réintroduit pas l’ours (slovène ou d’ailleurs) dans les bois de Boulogne et de Vincennes où nos rois les chassaient avec bonheur…

Nicolas des Ligneris

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7 commentaires

  • Tout à fait d’accord pour considérer que l’article de monsieur de lignéris est un tissu d’âneries. Même si c’est sans doute, en l’espèce, faire injure aux Anes ..
    L’ours slovène ou pyrénéen est une seule et même espèce (ursus arctos) qu’on trouvait et qu’on trouve encore sur tout le vieux continent .La notion de pays ou de nationalité n’a évidemment pas de sens en l’espèce .D’autant que la Slovénie, certainement un très beau pays, que je n’ai pas l’honneur de connaître doit, de très près, ressembler à nos Pyrénées.
    De fait des ânes on en trouve également en Slovénie et en Béarn qui appartiennent aux mêmes espèces.

  • Je voulais me retenir pour l’instant d’intervenir sur cet article, mais c’est trop 🙂 !
    Même si je ne suis pas d’accord avec eux, les opposants à la présence de l’ours dans les Pyrénées utilisent parfois des arguments sensés, sur lesquels on peut discuter. Mais cette « lettre ouverte » est un tissu d’âneries écrit par quelqu’un qui ferait mieux de se documenter un peu avant de partager son ignorance. Ce n’est pas possible d’écrire autant d’idioties en si peu de lignes.
    Passons sur l’argument fallacieux du coût « alors que des milliers de citoyens ont à peine de quoi vivre » : avec le même argument il faudrait également fermer tous les musées publics, car franchement, le chômeur en fin de droits est certainement plus intéressé par ce qu’il arrivera à mettre dans son assiette que par le sourire de la Joconde.
    Passons à la suite :
    « Les ours slovènes vivent en société heureuse au milieu de forêts accueillantes »
    –> Oh le bel anthropomorphisme que voilà ! Habituellement c’est le reproche que l’on fait aux amis des animaux, que de leur prêter des sentiments humains. Les ours sont des animaux sauvages qui vivent leur vie, c’est tout ce que l’on peut en dire. Savoir si leur société est « heureuse » ou pas n’a pas de sens. Ne serait-ce d’ailleurs que parce l’ours n’est pas un animal social mais solitaire.
    Au fait, la chasse aux ours est autorisée en Slovénie. La Slovénie peut se le permettre, avec une population de 500 individus et de très nombreuses naissances par an. Ainsi des quota de chasse sont accordés (c’est à dire vendus très chers en réalité). Et il faut savoir que les ours capturés et envoyés ailleurs (en France, mais pas que) sont déduits des quotas de chasse : ainsi un ours capturé et envoyé en France, c’est un ours de moins abattu en Slovénie. Vu sous cet angle, cela devrait plaire à l’ami des ours que semble être l’auteur, non ?
    « une espèce définitivement disparue des Pyrénées »
    –> En toute rigueur non, puisqu’il n’y a pas eu d’interruption de présence de l’ours dans les Pyrénées. Cela dit l’auteur s’offusque-t’il de la réintroduction des marmottes dans les Pyrénées, qui en avaient disparues il y a 10000 ans ? S’offusque-t’il des tentatives de réintroduction du bouquetin dans les Pyrénées, qui en a disparu il y a une vingtaine d’années ? Non je suppose… Alors pourquoi s’offusquer pour l’ours ?
    au plus grand mépris du droit des animaux à disposer d’eux-mêmes, on pourchasse, endort, capture et déporte ces ours
    –> ce sont des pratiques courantes (quand c’est possible) dans toutes les réserves animales du monde, pour éviter les problèmes de consanguinité.
    pour les transférer dans un milieu différent, inconnu d’eux,
    –> milieu qu’ils apprivoisent en quelques semaines, le temps de reconnaître leur nouveau territoire. Et la Slovénie n’a pas été choisie au hasard : c’est parmi les pays qui ont une population d’ours suffisante pour supporter un prélèvement, celui dans lequel le milieu où vivent les ours était le plus proche du milieu pyrénéen (forêts de moyenne montagne).
    « dans lequel la ressource alimentaire principale est la viande d’ovins »
    –>foutaises… les moutons ne sont présents en montagne que 3 mois par an : comment se nourrissent les ours le reste du temps ? La prédation des moutons est un comportement opportuniste : quand ils ne sont pas gardés, ce sont des proies faciles. Mais les ours peuvent vivre sans. Et qui sait que dans les Pyrénées comme en Slovénie, le régime alimentaire des ours est à 70% végétarien ? Et que l’essentiel de ses proies carnées sont des insectes ou des charognes ? Oui je sais, ça détruit le mythe du fauve sanguinaire, mais c’est la réalité.
    Bref, un tissu d’ânerie disais-je…

    • « ainsi des quota de chasse sont accordés (c’est à dire vendus très chers en réalité). »
      Dans mon coin du Béarn, une partie des colliers permettant l’abattage de sangliers, facturés (~20E) par la fédé de chasse, sont revendus ~10 fois plus cher par les sociétés de chasse a des amateurs qui récupèrent le trophée. Ces amateurs viennent de très loin.
      Cette pratique serait assez récente localement. Elles me paraitrait appeler une professionnalisation de cette activité.

  • ça y est!!!! l’Ours est le plus grand!! le plus méchant des carnivore!!!!
    lion de l’atlas, tigre du Bengale, méfiez vous… vous voila détrôné par l’ours!!!
    petites abeilles, vous ne craindrez plus pour vos ruches,les myrtilles vont ressortir de sous leur feuilles….