Réintroduire des ours (slovènes) dans les Pyrénées ? Oui…
Ci-dessous, un communiqué de presse des Associations pro-ours, Pays de l’Ours-Adet et Férus. A chacun sa vérité…
Communiqué
Les dégâts au bétail restant faibles,
les opposants à l’ours cherchent de nouveaux bouc-émissaires
Le bilan rendu public récemment par la DREAL Midi-Pyrénées est clair : les dégâts d’ours restent très faibles dans les Pyrénées, alors que le nombre d’ours continue d’augmenter (trop) lentement.
Ainsi, le bilan de l’été 2014 (135 bêtes & 1 ruche) est-il sensiblement équivalent à celui de 2013 (116 bêtes & 2 ruches) et les dégâts d’ours représentent toujours nettement moins de 1% de la mortalité totale du bétail, estimée à plus de 25 000 brebis chaque été dans les Pyrénées.
Longtemps annoncée, l’apocalypse du retour de l’ours n’est donc pas encore pour cette année, ce que le porte-parole des opposants reconnaît désormais « Les dégâts ne sont pas le problème… ».
Mais comme le seul moyen d’être écoutés est de se plaindre, deux nouvelles espèces viennent d’être élues « bouc-émissaires de l’élevage pyrénéen » : le loup et le vautour.
Et par les temps qui courent, ça marche !
En témoigne l’empressement de Madame le Préfet de l’ Ariège d’autoriser l’effarouchement des vautours, alors que personne n’a jamais vu depuis deux mille ans un vautour attaquer une bête en bonne santé…
Quant au retour du loup dans les Pyrénées, chaque année annoncé, personne n’en a vu le bout de la queue, si ce n’est quelques individus erratiques très discrets.
Les solutions existent et si les dégâts des prédateurs restent aussi limités dans les Pyrénées, c’est bien parce que de plus en plus d’éleveurs ignorent les positions extrémistes des lobbies jusqu’au-boutistes et adoptent les techniques de protection des troupeaux proposées et financées par l’État.
Malgré cela, tant que le gouvernement considérera le pouvoir de nuisance des lobbies avant l’intérêt général, les ours, les loups, les vautours et la biodiversité en général auront toujours du souci à se faire !
– par les associations Pays de l’Ours-Adet et FERUS
Arbas, le 13 octobre 2014
un site que certainement nos experts connaissent, mais que je découvre :
http://www.buvettedesalpages.be/
(tiens, encore un belge !)
le ka-rouge se réveille, quand l’ours, hiberne
Il me semble qu’il y a plus important en ce moment que ce genre de problème. Je pense que ça cache quelque chose !
« Il me semble qu’il y a plus important en ce moment que ce genre de problème »
C’est vrai, mais le problème est qu’il y a toujours quelque chose de plus important pour repousser les problèmes de fond c’est-à-dire la lutte contre toutes les dérives catastrophiques qu’impose la croissance telle qu’on l’envisage. Les exemples ne manquent pas! Ce sujet en est un; il oppose ceux dont la biodiversité est un problème très secondaire que l’on traitera, peut-être, plus tard, et ceux qui estiment que la chute de cette biodiversité est un élément majeur dont dépend notre économie future.
Foin de considérations utilitaristes.
Il ne faut pas préserver les ours parce que notre économie future en dépend, mais parce que c’est un patrimoine naturel irremplaçable si un jour ils disparaissent.
Et aussi parce que ce genre de spectacle est merveilleux :
https://www.youtube.com/watch?v=lHY4OZpRPKc
» les techniques de protection des troupeaux proposées et financées par l’État » . De même que la DREAL Midi-Pyrénées subventionne Férus de 400.000 euros annuels.
les comptes de Férus ne sont toujours pas publié au Journal Officiel. Pourquoi ne sait-on pas à quoi sert exatout l’argent que brasse Férus?
Bizarre!!!
pas encore d’attaque!!!
je ne parle pas des ours, mais des viandars