Pau, réunions de quartier.
C’est bien connu les réunions de quartier sont une occasion inespérée pour les habitants concernés, d’exprimer leur mécontentement. Josy Poueyto en fait régulièrement l’expérience, elle qui, en sa qualité de première adjointe, a l’honneur de venir prendre le pouls des doléances les plus diverses. Le lundi 1er décembre se tenait la réunion du quartier du centre-ville de Pau. Quelques récriminations.
L’exercice, on le sait bien, va permettre à beaucoup de trouver là l’occasion de se plaindre qui du bruit, qui du manque d’hygiène de certains, qui des embarras de circulation, qui enfin de ce qu’il est convenu d’appeler le sentiment d’insécurité. Généralement, en effet, ces diverses insatisfactions concernent principalement des domaines de la compétence de la police qu’elle soit municipale ou nationale.
Mais il est un sujet abordé ce soir là, qui semble traduire non pas une insuffisante présence des forces de l’ordre, mais bien au contraire une présence un peu trop soutenue lorsqu’il s’agit de verbaliser. Certains habitants n’ont pas hésité à déplorer de se prendre des P.V. ou des prunes pour les plus habitués, alors qu’ils ne stationnent que quelques instants pour déposer un paquet à la poste ou chez une relation.
C’est vrai qu’il y a parfois un systèmatisme aveugle de la part des A.S.V.P. (Agents de Surveillance de la Voie publique) ou des policiers municipaux, qui ne cherchent pas à savoir ce qui a bien pu conduire un infortuné automobiliste à « oublier » de payer le stationnement. Cette façon de procéder a probablement une incidence sur la fréquentation du centre-ville.
C’est ainsi, dura lex sed lex. D’autant que la recette des amendes de police dans le budget de la commune s’élève à 1,4 M€. Une somme qu’il ne s’agit pas de négliger. La police municipale va prochainement augmenter ses effectifs pour créer des brigades de nuit nous dit-on. Sans doute, mais cela a un coût. Alors il faudra que la répression soit encore plus rentable.
Quant à la Police Nationale, elle se soucie comme d’une guigne de ces basses besognes verbalisatrices surtout depuis que la police municipale existe. Effet induit autant que pervers. Pourtant il faut savoir que quel que soit le service, municipal ou d’Etat, qui réprime, les caisses de la municipalité se remplissent de la même manière.
Encore un transfert inavoué des charges de l’Etat vers les collectivités territoriales. Citoyen palois, il te sera demandé de payer plus d’impôts pour être davantage réprimé, logique non !
Pau, le 3 décembre 2014
Par Joël BRAUD
J’ai du me rendre à Pau pour me rendre à un RDV ne connaissant pas le mode de stationnement , je suis parti très en avance , je me suis retrouvé à chercher une place des panneaux de travaux se trouver sur plusieurs rues à ma grande surprise après en avoir trouver une l’horodateur n’accepté pas l’argent il fallait trouver un bar ou une enseigne qui vendait soit disant une carte de stationnement . Possédant un PIAF je l’ai mis en attendant de trouver un magasin vendant le fameux sésame , après des dizaines de magasins fermés je suis revenu à ma voiture ou trôner bien sur un PV (moins de 5minutes) ?? Je pense qu’il y a un sacré soucis de stationnement sur PAU à moins que ce soit pour obliger les gens à payer une fortune dans les parkings souterrains tenus par je ne sais qui(Vinci) ??
J’ai assisté à la réunion de quartier « Verdun » le mardi 18 novembre à 18h30. 150 personnes présentes dans une salle de bâtiment pré-fabriqué qui peut recevoir 50 personnes assises c’est inacceptable comme organisation!!! Madame POUYETO,1ere adjointe assure toutes les réunions de quartier,c’est trop… car au lieu d’avoir une « écoute attentive » aux remarques et aux questions des paloises et palois qui se sont déplacés le soir.Madame POUYETO répond avec »brutalité » voire interrompt avant que les personnes aient terminé de parler.Conséquence,ambiance « tendue »,l’inverse souhaité par Monsieur Le Maire qui voulait être à l’écoute des citoyens en leur donnant la parole. » Verdun » n’est pas un cas isolé puisque cela c’est passé dans d’autres réunions de quartier .Bon courage
Tout à fait d’accord avec vous RdV. Un bémol cependant sur une sévérité trop grande des stationnements payants non acquittés.
Ces personnes n’ont pas le niveau de connaissance des dossiers de la ville et les années de réflexion qu’en ont certains habitués d’AP. Il est donc logique qu’elles ne rentrent pas dans des problématiques complexes. Pour autant, leurs doléances, peut-être parfois exagérées sont importantes, ce pourquoi, je suis en désaccord avec la tonalité de ces articles sur les réunions de quartier.
Oui, la propreté, cela fait sourire certains, voire franchement rigoler, pourtant, c’est un véritable problème. Le bruit idem et autres incivilités qui pourrissent la vie de nombre d’habitants du centre-ville en particulier.
C’est une question de respect et celui-ci ne se crée et ne se maintient dans une société que par une éducation dès la plus tendre enfance, un contrôle social ou des sanctions impitoyables. Le laisser-faire abouti à la déliquescence, voire la destruction de la société.
Par contre, les doléances sur les amendes reçues ne sont effectivement pas recevables.
Pour que ces réunions de quartier puissent servir a quelque chose ,il faut que les habitants de ces quartiers s’en emparent ,les animent en ayant a l’esprit ,que la somme des intérêts individuels n’a jamais fait l’intérêt collectif . Ceci dit , la précédente municipalité a bien tenté de fédérer les bonnes volontés ,mais celles-ci se sont vite découragées .Il faudrait savoir pourquoi !
Le quartier qui est le mien : Le Buisson ,n’a encore reçu la visite de personne et pourtant il y a de quoi faire chez nous qui sommes un peu oubliés !!!