Départementales, un tout petit espoir.
Oui vraiment un très petit espoir maintenant que ces élections départementales sont terminées avec le résultat que l’on sait. Oh restons modestes et ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir … supprimé. Ce renversement ne justifierait-il pas une punition ?
Avant ce 29 mars 2015, mais c’était avant, la gauche régnait sur 61 départements tandis que la droite faisait la même chose sur 41 de ceux-ci. Après, c’est maintenant, et pour une durée en principe de six ans, les proportions se sont carrément inversées la droite trône sur 66 départements et la gauche n’en gouverne plus que 36. Les Pyrénées Atlantiques ont changé de couleur, après quatre ans à gauche, les voilà à droite pour théoriquement le temps d’une mandature.
Alors devant cette révolution (bouleversement, renversement) tout le monde s’interroge : Mais qu’est-ce-qui va changer ? Les politiques vont-ils prendre conscience que la versatilité du peuple est essentiellement le résultat de leur incompétence, de leurs promesses non tenues, de leur soif inextinguible de pouvoir et de notabilité ? Ou bien, ces mêmes politiques vont-ils continuer comme avant avec les mêmes errements, la même incapacité à se réformer, à se remettre en cause ? Vont-ils comprendre que maintenant ça suffit, que ce millefeuille est contesté par la majorité et que le citoyen (du moins celui qui s’est réveillé) ne supporte plus le prix que lui coûte cet empilement de strates ? Vont-ils se tourner vers d’autres pays d’Europe où l’organisation des institutions doit servir de modèle ?
Eh bien pas du tout ! Vous verrez que tout va continuer comme avant. Les élus trop occupés à fêter leur succès en oublient déjà le peuple. Pour certains l’essentiel est acquis leurs mandats sont maintenus ainsi que les avantages qui vont avec ; pour d’autres la griserie de cette première élection qu’ils pensent être la gloire, les rend aveugles et sourds. Ils vont faire de la politique politicienne, jouer au jeu des alliances, des compromis, des ententes et de calculs électoraux. Ils en oublieront de baisser les impôts comme ils ont bien pris soin de ne pas s’y engager. Oui, rien ne va changer.
Alors un très mince espoir pourrait venir de ce désir de châtiment que la gauche serait supposée ressentir après cette déculottée. Si le pouvoir actuellement en place au niveau national donnait suite à cette promesse, parce qu’il s’agit bien d’une promesse, de supprimer les départements, il irait dans le sens de ce que le peuple, dans sa grande majorité, souhaite.
De ce fait, les cinquante pour cent qui se sont déplacés dans les bureaux de vote n’auraient pas inutilement accompli leur devoir. I have a dream ?
Pau, le 30 mars 2015
Par Joël BRAUD
En tout cas, c’est Lasserre qui récupère le job, un cumulard, après Labazée le cumulard. Rien ne changera. Bientôt Sarko…Ce pays est foutu.