Pourquoi j’ai renvoyé ma carte.

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imagesLa presse locale s’est fait l’écho de ma contestation relative à la récente désignation du secrétaire départemental de la fédération FN 64 et sur la demande de certains adhérents ou amis je me dois d’expliquer mon humeur. Pour cela, il faut savoir tout d’abord que dés le mois de juin j’ai alerté les instances dirigeantes sur le fonctionnement de la fédération. En réponse, le responsable adjoint des fédérations m’écrivait  » nous avons reçu ces dernières semaines de nombreux courriers d’adhérents et militants ». JE N’ÉTAIS DONC NI LE SEUL, NI LE PREMIER !
Ayant appris, entre temps, de façon non officielle, que l’ancien secrétaire départemental avait présenté son successeur pour confirmation par le bureau national, j’ai émis diverses protestations , soutenu en cela par d’autres adhérents, considérant qu’on ne pouvait admettre une désignation sans consultation de la base.
Il ne me fut donné aucune réponse jusqu’au 21 juillet où un message du même responsable, adressé non seulement à moi mais aussi à un adhérent bayonnais, nous écrivait que le « changement de secrétaire départemental était prévu de longue date, monsieur DEPACHTERE souhaitant passer la main à monsieur IRATCHET  » ajoutant imprudemment « après étude des différentes possibilités de nomination, le bureau politique a validé ce changement ».
Avec non moins d’imprudence l’auteur de ce message ajouta :
« Vous pouviez légitimement souhaiter la nomination d’une autre personne ».

Et, in cauda venenum, il m’était aimablement rappelé que « les problèmes doivent être réglés en interne mais n’ont pas lieu d’être exposés dans les médias sous peine de sanctions ».
N’ayant pour tempérament d’accepter les diktats, j’ai fait diverses réponses à l’auteur de ces lignes.
Je lui ai fait observer que ses explications étaient  » une grossière tentative de justification » du choix :
1° parce qu’il n’y avait  pas eu diverses possibilités de nomination ;
2° parce qu’il n’avait été fait aucun appel à candidature ;
3° parce que le choix s’était « effectué par cooptation comme cela se pratique dans certains partis politiques ou certains régimes dictatoriaux « .
N’ayant donc pour seul droit que celui de payer une cotisation et de me taire, j’ai choisi la liberté en renvoyant ma carte d’adhésion.
Tant que la morale n’aura pas atteint tous les responsables politiques, il ne faudra pas s’étonner que les citoyens sont chaque fois plus nombreux à préférer aller se promener plutôt que de se rendre aux urnes…jusqu’au jour où ?
                                                                                                                                                       
Pierre ESPOSITO

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  • J’espère qu’un jour un grand mouvement populaire se produira pour faire entendre la voix des honnêtes gens qui sont bien évidemment majoritaires. Nous en avons assez de ces élus perpétuels qui connaissent toutes les combines pour garder un pouvoir et faire de la politique pour s’assurer longtemps de substantiels revenus. Et puis s’ils perdent une élection, pas de problème: il y a le conseil économique et social , une représentation dans une institution internationale etc. Il suffit de regarder ce qui se passe tous les jours et au besoin de consulter le journal officiel. Le pays a besoin d’un bon coup de balai pour
    mettre un terme à une corruption qui n’est pas assez dénoncée car elle ne peut l’être que par ceux qui ont quelque pouvoir. Moi je n’en ai pas et vous non plus
    peut-être.

  • Me Esposito Bonjour,
    Ne perdez pas votre temps….
    Je vous propose d’ investiguer(puisque la PRESSE et le Préfet de la REPUBLIQUE ne le font pas…) sur ce qui se passe au Parti Sauvagnonnais et vous en avez jusque la fin de vos jours pour vous occuper.
    Avec tous mes respects.

  • Et, in cauda venenum, il m’était aimablement rappelé que « les problèmes doivent être réglés en interne mais n’ont pas lieu d’être exposés dans les médias sous peine de sanctions ».

    Puisqu’il s’agit d’un débat de forme nous aurions préféré voir écrit par monsieur esposito « exposés dans les média »..le s est un rien superfétatoire, voire proche du pléonasme ,puisque méda est déjà la forme plurielle de médium..et donc le s un rien franchouillard.

    Sic transit gloria mundi….

    • magister dixit…mais l’usage francisé autorise le pluriel,par contre le puriste latiniste doit écrire medium et media sans accent. in medias res

    • Désolé. Allez donc dans un Larousse, fût-il de poche. Vous verrez que le pluriel de média prend un S. Quant à médium, il s’agit d’autre chose. On a toujours besoin d’un dictionnaire chez soi! J’ai dit Larousse, mais le Nouveau Petit Robert donne les mêmes réponses. Pas grave, soyez moins prétentieux à l’avenir. L’humilité et la modestie n’ont rien de dégradant et je suis sûr que vous allez me répondre en reconnaissant votre erreur.

  • aurais-je été censuré?

  • quand on connait un peu l’homme de droit, on ne peut reconnaître qu’il est « droit dans ses bottes » même si l’on ne partage pas son opinion, son attitude l’honore.

  • le Général de Gaulle avait raison en dénonçant la politique des partis. Oui, ça ne sert a rien de glorifier la démocratie si les partis qui ont le monopole de la representation ne sont que de vastes machines antidemocratique

  • Il n’a rien à attendre d’un parti autocratique. Je ne comprends pas votre émotion ?

  • Utilisez votre carte (bleue) Marine pour vous offrir un abonnement aux Républicains de maître Sarkozy. Ils soldent, en ce moment !

  • Donc vous avez démissionné pour des raisons de procédure visant à « l’élection » du secrétaire départemental du FN. Des raisons de forme, qui en réalité, sont significatives des méthodes de gestion où les principes les plus fondamentaux de la démocratie sont oubliés. Dans un parti politique comme dans toutes les associations, c’est le conseil d’administration qui détient le pouvoir décisionnaire. Les élections se déroulent toujours en assemblée générale. S’affranchir de ces règles reste inquiétant pour une organisation politique qui possède des ambitions nationales.

    • La démocratie impliquait tout d’abord de procéder à un appel à candidature, puis à un vote de tous les adhérents s’il y avait eu plusieurs candidats. Or, en l’espèce, un monsieur s’est permis de présenter son successeur comme s’il avait été propriétaire de sa charge. D’où tenait-il ce pouvoir? Et le plus grave est que le processus a été avalisé par le siège national. Je n’ai jamais accepté les diktats , ni abdiqué devant des promesses ou des menaces. Je ne pouvais laisser faire sans réagir. Et je suis sûr que les jeunes adhérents, avides de justice et de transparence pensent comme moi.

      • vous dénoncez une pratique commune à tous les « grands » partis. On voit ce qu’il en est chez les Le Pen, où chacun tire la flamme à soi. Quel avenir proposez-vous au peuple? Un feu d’artifice qui cessera en allumant des feux bien plus destructeurs.
        Cet article règle des comptes qui ne reflètent que l’addition à payer après moultes agapes dans de grands restaurants. Jean Marie sortira-t-il le chéquier?

        Il serait plus adéquat de poser la question à maître Sango :
        « quel avenir proposez-vous au peuple, dès qu’il s’éveillera? »
        (question soufflée à l’oreille par GV)

        Votre franchise, néanmoins, sera toujours extérieure à ma vision d’un monde que, chacun (vous et moi), partageons. Mais je salue le geste.

  • Et oui, c’est ça la vie dans les partis politiques…
    Il eut été étonnant que le FN soit un modèle de démocratie…
    Mais votre réaction, publique, a le mérite de montrer ce qu’il en est.