Pour « Pachamama* » : Du sac plastique au sac papier… à pas de sac du tout !

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PACHAMAMALa ministre de l’environnement, Ségolène Royale, a décidé de supprimer la distribution des sacs plastiques dans les commerces et la grande distribution. Une décision qu’elle a bien du mal à mettre en place puisque, sous la pression du lobby de la distribution, l’interdiction de distribution des sacs plastiques, initialement prévue au 1er janvier 2016, a été repoussée d’abord au 1er avril, pour ensuite l’être au 1er juillet (et même au 1er janvier 2017 pour l’alimentaire).

La décision prise, ces derniers soubresauts de date seront, tôt ou tard, oubliés. Toujours trop tard, de toute façon pour notre planète qui n’en peut plus d’être agressée. La France consommerait à elle-seule 17 milliards de sacs chaque année, dont cinq milliards sont distribués en caisse et 12 milliards utilisés pour les fruits et légumes. On imagine le gigantisme des chiffres à échelle de la planète !

On peut se demander pourquoi il aura fallu autant de temps pour faire cesser cette aberration : fabriquer 17 milliards de sacs plastiques à usage (casi) unique, non biodégradable, qui finissent tous, soit dans les fours d’incinération des collectivités locales, soit en pleine nature. Pour ces derniers, il faudra de 100 à 400 ans pour disparaitre (Source : Le Monde). Quel gâchis en énergie consommée dans un cas, en pollution directe dans l’autre !

Aux Halles de Pau, la distribution de sacs plastiques bat son plein chaque jour et casser les habitudes, des commerçants et des acheteurs, va demander un gros effort aux uns et aux autres. A laisser faire les commerçants, c’est environ 10 sacs plastiques qui sont susceptibles d’être donnés à chaque « chaland » lors de ses achats. Un récapitulatif pour s’en convaincre : 3 fruits différents = 3 sacs, 4 légumes différents = 4 sacs, un morceau de viande ou poisson = un sac, un peu de charcuterie = un sac, des pâtes alimentaires = 1 sac, du fromage = un sac. Total ce jour-là : 11 sacs plastiques.

Mille clients aux Halles par jour et ce sont donc environ 10.000 sacs qui sont distribués ! 10.000 sacs à détruire en suivant car la vie utile d’un sac plastique est ridiculement brève : 20 minutes alors que sa durée de vie est par contre intolérablement longue : de 100 à 400 ans. Intolérablement longue, pour la planète et Pachamama, bien entendu.

Faire autrement : S’équiper de grands sacs cabats pour y mettre en vrac les produits. Il n’y a pas grand problème à ce que les pommes de terre se frottent aux oranges, les carottes aux pommes etc. De plus en plus d’acheteurs le font mais tellement reste à faire. Où est la pédagogie ? Aux Halles, en tout cas, elle est absente (de même dans la grande distribution).

sacs-papier-a-fruits-et-legumesFaire autrement : Passer aux sacs papiers pour les produits qui demandent absolument un sac. De retour à son domicile, si le sac papier s’est légèrement humidifié, après l’avoir vidé, il suffit de l’ouvrir. Il séchera en quelques minutes (contrairement au sac plastique)… pour pouvoir être utilisé à nouveau lors du prochain marché. Le jeter n’est donc pas nécessaire.

Faire autrement : Pour aller plus loin sur le sac papier, les boulangers enfournent, presque systématiquement, les pains dans des sacs en papier qui finissent eux aussi dans la poubelle. Durée de vie pour ce sac : à nouveau 20 minutes. Avez-vous déjà vu un client ramener un sac en papier pour acheter son pain quotidien ? Il y aurait 10s1460 milliards de baguettes produites en France, chaque année. Combien de milliards de sac papier à pain ?

Pour le coup, prenez-donc un vieux bout de tissus, découpez-le et cousez-le pour en faire un sac à pain. Ce jour-là, vous commencerez à réduire la « facture » des 10 milliards de sacs papier pour les baguettes.

Il y a tellement de petits gestes écolos à faire pour que « pachamama » se remette à sourire.

– par Bernard Boutin

* Pachamama « Terre mère ou Terre nourricière » en Ketchua,

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  • A Emile 64
    Votre dernière réaction sur le forum inspire de ma part les réflexions suivantes :
    Le forum est fait pour permettre à chacun de réagir à partir de ses propres opinions sur un sujet donné, choisi par un rédacteur. Chacun peut donc réagir et rien ne lui interdit d’écrire lui-même un article. Cependant, comme il y a des limites à tout surtout lorsque celles-ci sont basées sur le respect de la personne, Alternatives Pyrénées a proscrit dans son éthique toutes les attaques personnelles. Il n’est pas admis de faire référence à la vie privée voire professionnelle actuelle ou passée d’un rédacteur. Le débat doit porter sur les idées, les opinions et la façon dont chacun apprécie le fonctionnement de nos institutions.

    Second point, à la différence de ce que vous écrivez, Alternatives Pyrénées ne se sent pas libre de censurer à la seule raison que ce qui est écrit lui déplaît. Ce n’est pas le critère. D’ailleurs les écrits sur le forum ne sont qu’exceptionnellement refusés, le seul critère est qu’une attaque personnelle ne peut se justifier ou que les propos sont insultants (ce qui n’arrive jamais).

    Enfin pour terminer, Emile 64, vous avez fait par le passé la démonstration de votre capacité à vous situer sur le débat d’idées, il serait dommage que vous ne persistiez pas. Il serait tout aussi dommage, en raison de cette même considération, que vous ne vous lanciez pas dans la rédaction d’un article ; tout indique que vous en avez la capacité.

    Enfin pour afficher la considération que je vous porte, j’ai décidé de vous faire un cadeau. En effet, je vous offre cette phrase :
    Débattre, c’est prendre le risque de changer d’avis – Raymond Aron.

    Conservez précieusement cette phrase dans vos archives, elle peut servir.

    Bien cordialement à vous.

  • Merci. Bravo pour votre modération et votre objectivité

  • Je ne fréquente que très rarement les grands Hypermarchés souvent bruyants et qui changent plus que fréquemment emplacement et organisation des rayons pour obliger le chaland à arpenter la surface de vente. Je leur préfère les surfaces spécialisées dans l’alimentaire et les supermarchés.
    Très étourdie, j’oublie systématiquement mes sacs à provisions (en plastique certes mais solides et qualifiés de réutilisables, la qualité de ceux que les grandes surfaces vendent). J’achète alors un nouveau de ces sacs. II me semble que les magasins plutôt que du plastique pourraient vendre pour le même prix du tissu avec leur logo.
    Ce serait, une publicité plus efficace que leur carte de fidélité, à réduction dérisoire !
    C’est une suggestion que je ferai sur leur le livre des réclamations mis à la disposition de la clientèle à l’entrée du magasin. Et que je répéterai à chacune de mes visites ! Faites comme moi et peut-être… qu’ils finiront par nous entendre.

  • Je ne suis pas sûr que le bilan écologique du sac en papier (cycle de vie) soit meilleur que celui du sac plastique, même si sa dégradation est plus rapide et moins visible.
    De plus, un sac plastique après usage, c’est aussi de l’énergie en stock (je fais du lobbying…).
    D’autre part, il y a peut-être le lobby de la distribution mais il y a aussi celui des producteurs de sacs (et des emplois).
    A noter que la distribution a su communiquer sur la restriction de sacs et capter à son avantage les tendances écologiques (cf. greenwashing).
    En théorie, les sacs ne devraient pas se retrouver dans la nature. Dans la pratique, ce n’est pas ce qui se passe. Donc acte.
    Revenir à des comportements plus sobres (sacs, cabas) est évidement souhaitable. Mais j’ai encore un peu de mal.
    Cela vaut aussi pour beaucoup d’autres habitudes dont il faudra bien se départir.

    • On arrive à changer ses habitudes : Je n’utilise plus que des sacs en papier que je réutilise au fur et à mesure. Pas compliqué. Pour le pain, c’est pareil. Toujours le même sac en tissu.
      Reste l’étape suivant : prendre des « tupperwares » pour que le commerçant y glisse la viande ou le fromage afin d’éviter le papier ciré (est-ce son nom ?). Mais là, je n’y suis pas encore… Il faut bien se garder de la marge de progression.

      • Tant d’aberrations qui perdurent encore et toujours et une progression si lente.
        Pourtant, les habitudes se changent très vite sous la menace d’une amende… La faute (notamment) à toutes les daubes politiciennes qui se moquent de tout cela.
        Un autre exemple d’aberration écologique est la masse énorme de publicités inutiles (de la grande distribution notamment) que chacun reçoit dans sa boîte aux lettres toutes les semaines. Heureusement, un certain nombre de gens refusent cela.

      • Le papier de boucherie est enduit de paraffine. Cette production est industrielle et nécessite des capitaux très importants. Je crois que les pays du Nord sont leaders.
        Cela pour illustrer la difficulté à tendre vers un modèle vertueux pour la société avec, dans le même temps, l’existence d’activités qui représentent des capitaux et des emplois.
        Destruction créatrice pour certains (libéraux), abolition de privilèges pour d’autres (écologistes) ou encore destruction pure et simple de richesse (capitaux, marchés, emplois) pour d’autres encore (conservateurs).
        Cela dit, l’industrie du papier ne s’est pas préoccupée des dégâts collatéraux qu’elle avait occasionné pour s’imposer.
        Les champs d’actions sont multiples et liés. On peut aussi prolonger le cas des sachets plastiques aux déplacements pour aller aux halles. La problématique est la même pour l’extinction de l’éclairage la nuit à Saumur soulignée par M. Chavet dans son article récent.
        Je dirais que le problème se pose de la même manière pour l’agriculture avec les contraintes réglementaires pour réduire les rejets de nitrates.
        Etc…
        Finalement je retiendrais de votre article que pour déboucher sur des mutations réelles, une forte proportion de citoyens doit s’approprier les thèmes écologistes. Mais il me semble (malheureusement) qu’il est plus facile de convaincre des noyaux militants (minorités agissantes) qu’une forte proportion de citoyens. Les solutions écologues avancent malgré tout. A différentes vitesses.

        • Le problème, c’est que les écologistes sont inaudibles et pensent plus à leur carrière politique qu’à autre chose. On vient de le voir à nouveau avec le dernier remaniement.

          Le citoyen moyen en est rendu à trouver des solutions « écologiques » par leurs propres moyens et en fonction de leur degré d’appréciation du sujet. (Par exemple, pour faire suite à votre post : Pour remplacer le papier paraffiné du boucher, nous pourrions prendre des « tupperwares » en verre. Valable aussi pour le fromage)

          L’éducation nationale devrait avoir un rôle fondamental à jouer dans des cours du type « l’écologie au quotidien ». Cela existe-t’il ? Jamais entendu parler.

          • La conscience écologique des jeunes générations est largement due au travail fait au sein de l’école (sauf à l’UPPA ou Total veille).

            Alors, vous n’êtes pas d’accord avec moi pour manifester contre l’usage abusif des pesticides par les viticulteurs béarnais? Ce serait pourtant une bonne initiative citoyenne locale, comme vous les aimez!

          • Pourquoi les viticulteurs en particulier ? Il me semble que, nous-même, nous mettons sous pression, tous les jours, notre terre par l’utilisation d’un tas de produits dont on ne sait réellement leur impact sur la vie.

            Cela me ramène au combat de la Transparence. Que sait-on réellement des conséquences de tous les produits que nous utilisons dans notre quotidien ? Où est la Transparence là-aussi ?

            Désolé de voter en touche pour les viticulteurs mais, justement sur les coteaux de Jurançon, à la peine sur mon vélo, je me souviendrai toujours de ce tracteur qui passait entre des rangées de… fruitiers. Il projetait, sur sa droite et sur sa gauche, d’épais et impressionnants nuages de fumée blancs. J’ai toujours regretté de en pas avoir d’appareil photo à ma disposition. J’était persuadé d’avoir là une « énorme «  photo à faire !

            Cet épandage : sans dommage pour la nature ? Je ne sais. Sauf que le conducteur du tracteur était couvert d’une combinaison blanche et portait un épais masque sur la figure…

          • Bien entendu, la pollution par les pesticides concerne l’ensemble du monde agricole! « Pourquoi les viticulteurs en particulier », demandez vous ? Parce que l’un des objectifs de la marche d’aujourd’hui était de rendre hommage aux viticulteurs tués par les produits chimiques qu’ils utilisent sans connaître leur nocivité; Parce que dans la viticulture plus qu’ailleurs il y a une véritable omerta sur l’utilisation des pesticides et leur dangerosité; Parce que dans notre région comme dans le Bordelais, la vigne constitue une activité agricole importante…
            Mais rassurez vous, je comprends votre raisonnement: réagir comme vous le faites en noyant le poisson, « pourquoi s’attaquer aux uns et pas aux autres », est le meilleur moyen, en fin de compte, de ne rien faire …

          • Venez m’aider sur le thème de la Transparence, j’ai besoin de soutien…

          • Ah oui, pardon, j’avais oublié que vous aviez de bons amis propriétaires de vignobles!

          • Bonjour Emile,

            Mon sujet était précis. J’ai pris le temps de le préparer et de l’argumenter. Il s’agissait de traiter du problème des sacs plastiques qui « inondent » le monde.

            Vous embrayez sur la viticulture ou sur le RSA. Cela n’a strictement rien à voir avec le sujet initial. Vous détournez la communauté des internautes de débattre sur le fond du thème soulevé. Je vous remercie à l’avenir de veiller à ne développer que celui-ci.

            Vous m’interpellez sur mes amis. Ceux-ci ne concernent que moi. Ils n’ont strictement rien à faire sur ce forum.

            Vous faites aussi des attaques personnelles. Sur le forum, faisant suite à mon sujet, je vous lis : « Bien entendu, le client dont je parle connaissait la valeur de 10 cents. Il était peut être au RSA et ne s’appelait surement pas Saubot. »

            Je vous remercie de vous recenter. Vous pourriez pousser des rédacteurs à ne plus écrire sur AltPy et ce serait dommage pour nous tous.

            J’en profite pour vous faire un appel : Puisque le sujet des viticulteurs vous tient à coeur, pourquoi n’écrivez-vous pas pour créer un débat sur le sujet ?

            La République a fermé son forum. A AltPy de rebondir là-dessus et veiller à la qualité du sien. Il y a une place à prendre.

            Bien à vous
            Bernard

          • La viticulture est de manière générale le plus gros utilisateur de pesticides : 4% de la surface agricole française, mais 20% de la totalité des pesticides utilisés.
            http://www.anova-plus.com/blog/les-pesticides-vignoble-francais/

            Après, ça doit être très variable suivant les types de vignobles. Entre les vignes industrielles à haut rendement pour le vin de table tout-venant et les vignobles orientés qualité ce n’est probablement pas la même chose. Mais je ne mettrais pas ma main au feu pour autant que dans le Jurançon les pratiques en la matière soient toujours raisonnables. En pratique j’achète autant que possible à des producteurs bio.

          • Emile64: « l’un des objectifs de la marche d’aujourd’hui était de rendre hommage aux viticulteurs tués par les produits chimiques qu’ils utilisent sans connaître leur nocivité ».
            Pensez-vous vraiment qu’ils ne savaient pas ?
            S’il y a eu une manifestation dans le sens de la protestation contre les pesticides, pourriez-vous en dire davantage ? (Désolé, je ne suis pas l’actualité, mais cela me semble intéressant).
            Pour moi, la question n’est évidemment pas « est-ce que les pesticides sont mauvais pour la santé? » mais « quels sont les moyens de combattre ces pratiques ? »

          • PierU: « Après, ça doit être très variable suivant les types de vignobles. Entre les vignes industrielles à haut rendement pour le vin de table tout-venant et les vignobles orientés qualité ce n’est probablement pas la même chose. »
            Je me suis dit la même chose, mais je crois maintenant l’inverse. Je crois que l’on trouverait autant de poison dans un vin prestigieux que dans un vin de table. Produire du bio ou le consommer est un état d’esprit, un soucis de protection de l’environnement et de bien se nourrir. Ceux qui ne l’ont pas utilisent les produits autorisés et ils ont leurs clients (encore très majoritaires), qui ne sont pas sensibles à cela non plus. Je crois que ceux qui l’ont, ou qui acquièrent cet état d’esprit ne peuvent qu’éliminer entièrement les pesticides et passer au bio.

          • Disons que d’une manière générale dans l’agriculture, les productions de masse utilisent des variétés à haut rendement même quand elles sont plus fragiles et/ou pas adaptées au terrain/terroir, ce qui pousse à multiplier les traitements pour compenser. Je pense que ça s’applique aussi à la viticulture.

            Mais encore une fois je n’ai qu’une confiance très modérée dans le fait qu’un « bon vin » ne soit pas chargé en pesticides.

          • On trouve du vin bio dans toutes les appellations, y compris les plus prestigieuses, donc, personnellement, plus aucune raison d’acheter du poison et de cautionner des mauvaises pratiques…
            Par exemple, le Jurançon: il y aurait une dizaine de domaines bio. C’est la même chose ailleurs…
            http://www.pages-vinsbio.fr/LIENS/Vignerons-Vins-Sud-Ouest-Gaillac-Madiran-Cahors-Jurancon-Buzet.htm

          • Monsieur le Directeur, J’ai bien noté vos remontrances que je me garderai de commenter pour en venir directement à ma conclusion:
            1. Je suis libre d’écrire ce qui me plaît.
            2. Vous êtes libre de censurer ce qui vous déplaît.
            Bien à vous.

          • « L’éducation nationale devrait avoir un rôle fondamental à jouer dans des cours du type « l’écologie au quotidien ». Cela existe-t’il ? Jamais entendu parler. »

            L’EN est programmée par un ministère qui lui est programmé par une économie générale;il y a donc forcément, plus ou moins masquée, une vision politique; cela explique sans doute pourquoi l’écologie « au quotidien » n’est pas enseignée.

            Personnellement, j’ai vécu l’évolution des programmes de biologie, on est passé de l’analyse de la vie d’un animal dans la nature à la description des mécanismes physiques et chimiques des différentes fonctions puis à l’étude de la mise en jeu de l’énergie. Théoriquement, l’animal s’est détaché de son milieu pour devenir un consommateur d’énergie. C’est bien en phase avec la perception de l’être humain!

            Ceci étant dit, beaucoup de professeurs de l’EN, à tous les niveaux, du primaire au supérieur, s’expriment souvent au niveau des « marges » de l’esprit du programme! A l’école primaire, bien des enseignants favorisent des activités périscolaires allant dans le sens d’une éducation citoyenne du type de « l’écologie au quotidien ». Des associations interviennent aussi, souvent, à la demande d’enseignants, pour « ouvrir » les esprits sur la complexité de la nature, par exemple que les blancs de poulets ou le gigot d’agneau appartenaient à des êtres vivants!

          • J’ai écrit hier soir « L’E.N. est programmée par un ministère qui lui est programmé par une économie générale »
            Je viens de trouver ce matin dans Sud Ouest un argument de confirmation.
            Luc Chatel, ex ministre de l’Education nationale, ne cache pas ses intentions quand il dit: »Les républicains doivent être le parti de l’innovation, du gaz de schiste et des OGM ».
            On sait ce qui attend l’E.N. si, par malheur, Sarkozy revenait au pouvoir et désignait Luc Chatel comme ministre de l’E.N.!

  • « Où est la pédagogie ? Aux Halles, en tout cas, elle est absente (de même dans la grande distribution). »

    Eh bien non, pas dans la grande distribution, pour une fois. Tous les sacs y sont payants, y compris les petits sachets en plastique, ce qui réduit considérablement leur usage. Il y a quelques jours, un client devant moi a demandé un sachet pour emballer ses yaourts et s’est subitement ravisé quand la caissière lui a réclamé 10 cents!

    Les commerçants des Halles devraient être contraints à faire payer les sacs plastiques. Nous pourrions constater alors une diminution spectaculaire de leur usage. Dans ce domaine comme dans d’autres, les meilleurs résultats sont obtenus en frappant les clients au portefeuille.

    • NB: Bien entendu, le client dont je parle connaissait la valeur de 10 cents. Il était peut être au RSA et ne s’appelait surement pas Saubot.

      • Détrompez-vous sur les habitudes des riches, moins riches et, disons-le, des pauvres !
        On trouve très certainement le plus grand nombre de « flambeurs » dans les classes moyennes voire moyennes plus. Pour ces dernières, flamber est un moyen de paraître. Les très riches, eux n’ont plus rien à prouver, c’est de notoriété publique. Ils ne fréquentent plus les halles avec un sac plastique à chaque bras, à la rigueur, ils les arpentent amusés voire grisés par l’ambiance. Et les très pauvres ? Eux, ne cherchent pas à prouver quelque chose mais à s’en sortir au jour le jour !

        • Mais non Madame Lafon, les riches et les très riches dépensent beaucoup, énormément et souvent sans compter. Le fait que beaucoup d’entre eux le fassent sans ostentation, voire en le cachant, est une toute autre question.
          A une certaine époque, dans les grandes et vieilles familles, nobles ou bourgeoises, il y avait effectivement un certain mépris de l’argent facile. On pouvait vivre au dessous de ses moyens réels. Dans le cas qui nous occupe, le terme exact était celui de « radinerie industrielle ». Mais cette époque est aujourd’hui bien révolue.

          • quel bonheur de se sentir apprécié, non pas par Emile64 que je connais peut-être mais que je ne situe pas, mais par les milliers de personnes qui ont eu et ont un emploi, grâce à un travail collectif auquel j’ai apporté ma simple contribution avec quelques principes que je me suis appliqué par priorité et qui sont toujours d’actualité dans l’industrie et ailleurs. Quel étonnement d’arriver dans ce débat comme un cheveu sur la Garbure. Trop d’honneur

          • Pour votre gouverne, votre intrusion dans ce débat a été provoquée par un commentaire de GV sur le récent article sur le RSA.

            Par ailleurs, je trouve excellente votre tirade sur « les milliers de personnes qui ont eu et ont un emploi, grâce à un travail collectif auquel j’ai apporté ma simple contribution ». J’adore le grand sens de l’humour du patronat!