La situation des commerçants des Halles de Pau.

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Pourquoi personne ne parle de la situation des commerçants des Halles de Pau ?

L’un d’eux m’a dit quitter les Halles en raison de la baisse dramatique de ses ventes depuis le début des travaux, et surtout de l’augmentation importante à l’avenir du prix des étals, avec apparemment une obligation d’ouvrir certains week-end (la mairie demanderait un certificat médical en cas d’absence, comme à un salarié !). Lorsque ce point a été évoqué avec le représentant de la mairie, sa réponse a été de montrer où se trouvait la porte de sortie !

Au moment où j’ai parlé avec ce commerçant (fin juin), la moitié des commerçants auxquels les Palois sont habitués avaient déjà pris la décision de partir.

Au final, les habitants vont perdre les petits commerçants qu’ils connaissent depuis des années, et vont forcément subir une augmentation des prix de la part de ceux qui prendront leur place (et je passe sur le coût du stationnement).

Je ne vois rien dans les journaux au sujet de cette façon scandaleuse de mettre en place un projet sans concertation avec les personnes concernées. Et comme m’a dit le commerçant en conclusion : « Pau va devenir une ville pour les riches ». C’est ce qu’il me semble également.

Nathalie Roux

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59 commentaires

  • Bonjour. Je suis un de ces commerçants exclu par Mrs Bayrou et Brin.
    N ayant pas repondu a l appel d offre j ai perdu 15 ans de mon travail et contraint de déménager mes 3 points de vente.Je ne pouvais accepter qu une ville m explique comment et quel jour je devais ouvrir: dimanche matin obligatoire, expulsion en cas de 3 absences injustifiées par un certificat médical ou peut-être un mot d excuses de mes parents, fermeture les apres midi…
    Loyer x3, droit d entree de près de 11000€ par etal, bail de 7 ans, raccordement en eau et elec à votre charge ainsi que les murs de séparation avec les voisins, obligation de passer par un agenceur sélectionné par la ville pr votre aménagement (a quel cout) …
    J oubliais que la ville vs expulse ss contrepartie …

    • Dans n’importe quelle galerie commerçante, les commerces ne décident pas de leurs horaires d’ouverture mais doivent respecter ceux imposés par le règlement intérieur de la galerie et voulus par le propriétaire. Aux halles c’est pareil, il n’y a pas de quoi en faire un scandale : si ces horaires ne vous conviennent pas le mieux est en effet que vous ne demandiez pas d’étal et preniez un commerce indépendant en dehors.
      Et pour le loyer vous oubliez opportunément de mentionner que jusqu’à maintenant vous payiez un loyer parfaitement dérisoire. L’état de vétusté des halles pouvait le justifier, mais maintenant que vous aurez un outil de travail neuf, moderne, et agréable, il est normal que la mairie demande un loyer en conséquence, et qui n’a rien d’exagéré dans la catégorie des loyers commerciaux. Vous voudriez sans doute que les contribuables financent votre activité commerciale en plus d’avoir financé la reconstruction des halles ?

  • Eh non je n ai pas encore écrit d article mais ca ne m étonne pas que celui de Nathalie Roux ait recueilli de l audience car il est d une vérité criante :
    « Au final, les habitants vont perdre les petits commerçants qu’ils connaissent depuis des années, et vont forcément subir une augmentation des prix de la part de ceux qui prendront leur place (et je passe sur le coût du stationnement). »
    Eh oui à « Ferme-en-vie « on ne paie pas pour se garer et on a du local aussi..
    Personnellement je trouve scandaleux que la Place de Verdun devienne payante même si c est peu.Suis je provocatrice en affirmant cela ???

    • Mais bien sûr que si, à Ferme-en-vie, ou chez Auchan, ou n’importe où ailleurs, on paie pour se garer, sauf que :
      1) le coût du parking est intégré dans le coût des produits achetés, puisque le parking appartient à Ferme-en-vie ou autres.
      2) la surface en périphérie ne coûtant pas grand-chose par rapport à la surface en ville, il est facile pour ces magasins de construire d’immenses parkings pour pas cher. Et ce au détriment de terres agricoles qui sont détruites chaque année par l’extension des zones commerciales.
      Donc les centre-villes subissent les conséquences d’une urbanisation laxiste en ne pouvant pas lutter contre les immenses surfaces « disponibles » en périphérie, et toute la collectivité est pénalisée par la destruction de surfaces agricoles (ou de surfaces naturelles sauvages, d’ailleurs). Est-ce vraiment le modèle que vous voulez défendre ?
      PS : je me permets de nuancer les chiffres d’audience de l’article, qui sont mécaniquement boostés par le simple fait qu’il y a beaucoup de commentaires. Moi-même j’ai dû ouvrir une trentaine de fois l’article pour lire les nouveaux commentaires, et c’est compté comme des vues séparées.

      • « Et ce au détriment de terres agricoles qui sont détruites chaque année par l’extension des zones commerciales. »
        Ca c est vrai ! Il y a eu beaucoup de laxisme sur la construction de grandes surfaces particulièrement sur l agglo paloise qui aurait autant de grandes surfaces que Lyon j avais lu..A présent Ferme-en-Vie s est établi sur l espace Agest bétonné depuis longtemps..
        J étais contente de me garer gratos quand je faisais du bénévolat à la boutique du Commerce Équitable rue d Orléans donc le modèle Grande Surface ,ce n est pas mon ideal(j avais lu » Les Coulisses de la Grande Distribution « de Christian Jacquiau qui m avait édifiée sur les méthodes de ces grands groupes pour contourner les lois d agrandissement des surfaces commerciales)

      • « Si la bataille de Rivoli occupe surtout les parisiens, de nombreuses villes en France considèrent les voitures comme des indésirables. Polluantes, encombrantes, dangereuses, et surtout trop nombreuses. »
        oui c’est une tendance générale,la chasse à la voiture ! c’est joli comme ça ,vert, écolo et tout mais parfois c’est l’excès et tout le monde ne peut pas circuler à vélo !Le mieux est souvent l’ennemi du bien.
        Moi j »aime bien me garer en bas :au Buisson ou à la gare mais si on n’est pas trop en forme ou qu’on a des paquets ..?? la Coxity ne descend pas en bas du parc Beaumont ,les rickshaws -vélos ,bien sympas ..; non plus !,les transports en commun refusent les chiens … bref,moi si prendre ma voiture devient un parcours du combattant ,ben je ne viens plus ,c’est simple et j’ai des potes chez Pau- à -vélo et je leur dis »- oui je l’ai eu fait, à vélo , depuis ma commune de venir à Pau ,ben je peux plus et leurs grands discours moralisateurs me touchent mais ça ne va pas plus loin !
        Une ville comme Pau pour ceux qui ont les moyens ET qui sont tout à fait valides …c’est la « Porte Etroite « ,drôlement restrictif ,vous ne trouvez pas ?

  • Puisque moi je suis un troll et que PierU est quelqu un de sérieux et factuel(en tenant des propos de grands bourgeois),je pense être victime d une erreur d aiguillage : je me suis laissé appâter par le joli mot « Alternatives » trompeur donc..Quelqu un qui part avec idée de départ que Pau est une ville pauvre, même si la suite est brillante ( ?
    ) désolée j adhère pas.donc je me barre..avec regrets car je trouve intéressant et intelligent ce que dit Nathalie Roux et Karouge est bien sympathique…
    Pau a depuis longtemps une réputation de ville de « bourges » : c est grave apparemment qu’ elle ne mérite plus cette réputation..
    En fait ,en venant ici ,je cherchais une pétition pour soutenir les commerçants palois, bel et bien victimes de politiques anti-voiture ,de cherté accrue et de travaux menés de façon intempestive et sans respect des habitants et visiteurs..adishatz

    • madame, n’ayez nulle crainte : laisser ne serait-ce qu’un commentaire nécessite d’avoir un bon estomac, tant les aigreurs de certains lecteurs-commentateurs est manifeste. Pour les rédacteurs de ce site, face aux Skuds egotistes aussi ronds qu’un monde dont ils seraient le nombril, sachez que nous nous protégeons (avec les moyens du bord)l Et nous continuons à mettre en ligne nos articles, qui valent ce qu’ils valent et ont donc, quelque part une certaine valeur.
      Pour lancer une pétition, allez par exemple sur « change.org » : https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions
      Il y a, dans Alternatives, d’autres sujets à lire. Il ne faut désespérer de rien, même si ce n’est pas tout.
      Merci par ailleurs de m’avoir trouvé « sympathique », moi qui suis un vieil ours que seuls mes minous apprécient !
      AK

      • « nos articles, qui valent ce qu’ils valent et ont donc, quelque part une certaine valeur. »je suis bien d accord je peux avoir envie de polémiquer sur un article sans pour autant lui nier sa valeur..
        J aime la formule sur les 😄skuds.
        Mais vous vous protegez comment ?
        …Un ours apprécié par des greffiers c est déjà un bon ours ! 🐻
        Quant aux pétitions, les sites ne manquent pas c est sûr.. »Change « ,je connais (et je signe )bien sûr..efficacité ?
        Je m incruste,alors ? 😜

        • On se protège comment ? En continuant à écrire des articles (plus de 300 pour ma part, sans les « arpenteurs sans limites »). On se protège en étant libres de nos paroles, de nos commentaires, de nos écrits. Mais il faut surtout bien comprendre qu’il nous arrive d’avoir tort, et de l’admettre, être capables de changer d’avis (de le modifier) selon les critiques qui nous sont faites. C’est tout le plaisir (et les risques) d’écrire des chroniques, des commentaires.
          L’essentiel est certainement de partager par des propos sérieux ou décalés l’espace d’un site gratuit et ouvert à tous et toutes, y compris aux grincheux, aux pisse-froids (j’adore cette expression), et aux auto-centrés.
          Bref, faites ce que vous voulez !
          Vous êtes la bienvenue, miss Troll !

          • « Vous êtes la bienvenue, miss Troll ! »
            Merci ! Un troll, normalement ,on les bannit ! 😡(mon expérience de forums de ..chiens)mais je perdrais vraiment une précieuse occasion de me cultiver ,ici où on développe mes citations, où j ai repéré un ancien libraire(maman aimait bien aller causer à la librairie(vivante) rue Lamothe)..Et mon père était »Pau à Vélo « avant la lettre : j allais au lycée (Margot )sur son porte- bagages surmonté de 2 cartables : le mien et le sien..
            Ce qui explique un peu de nostalgie de Pau ancienne.. ?
            Bref : ma façon à moi de me présenter-le savoir- vivre sur un forum- ; ici ,est ce synonyme d egotisme ?
            [-300 articles ! Faut que je me penche sur les archives de AltPyr..]

    • En somme Mme Annie, vous êtes venu ici avec votre idée préconçue sur le sujet et en pensant comme à la messe y trouver uniquement votre son de cloche. Et comme ce n’est pas le cas vous trépignez, en lançant haut et fort l’anathème de « grand-bourgeois » à ceux qui ont regardé le sujet d’un peu plus près que vous.
      Remettez votre pendule à l’heure, il y a bien longtemps que Pau n’est plus une ville bourgeoise, la bourgeoisie s’est déplacée dans les communes périphériques telles qu’Idron ou Serres-Castet. Périphérie où VOUS habitez apparemment, donc on peut se demander si la bourgeoise ici ce ne serait pas vous, qui paraissez scandalisée qu’on vous empêche de rentrer avec votre voiture à l’intérieur des boutiques paloises. La question n’est pas de savoir s’il faut déplorer ou pas que Pau ne soit plus une ville bourgeoise, mais tout simplement à faire le lien évident entre le fait que le centre de Pau soit pauvre (17% de taux de pauvreté, alors que la périphérie paloise est la plus riche d’Aquitaine) et la situation délicate du commerce de centre-ville.
      Je mets d’autres liens sur le sujet :
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/2019676
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=COM-64445
      Notez que je ne les mets pas pour vous, mais pour les autres. J’ai bien compris en effet que vous n’étiez pas ici pour discuter sur des arguments mais pour traiter de grands-bourgeois ceux qui vous contredisaient. Mais bon, vous trouvez Karouge sympathique, Karouge trouve votre malhonnêteté intellectuelle sympathique également, donc tout va bien.

      • Si je veux bien échanger des arguments ,je scrute vos documents de l Insee Ok on ne peut nier les chiffres ceci dit moi femme qui aime les fringues, j ai toujours considéré les boutiques de la rue Louis Barthou infréquentables-lèche vitrine du bout des yeux -mais je ne pense pas que ce sont ces boutiques de luxe-là qui mettent la clef sous la porte.. donc il y a des clients qui y achètent : qui d autre sinon de grand(e)s bourgeois(es) ???

        • Ah mais je n’ai pas dit non plus qu’il n’y avait pas des gens aisés dans Pau. Il y en a évidemment comme dans toutes les villes, et le type de boutiques haut de gamme (il s’agit plus de haut de gamme que de « vrai » luxe) dont vous parlez aussi. Ces boutiques sont aussi le témoin du passé bourgeois de Pau, et elles ont peut-être mieux résisté à l’évasion des classes aisées vers la périphérie parce que les centres commerciaux périphériques n’ont pas tellement ce type d’offre. Enfin, je suppose, car je ne suis pas spécialement client de ces boutiques, ni des centres commerciaux périphériques pour comparer.
          Ceci dit, elles me paraissent moins nombreuses et reluisantes quand même qu’il y a 25 ans.

          • ce qui est paradoxal également est de voir l’état de la rue Louis Barthou. Les gens disons « aisés » font leurs courses à Biarritz, Saint Sébastien, Bordeaux, Toulouse ou Paris. Certains vont même jusqu’à San Francisco pour acheter des chemises à fleurs (ha ha!) et d’autres en Australie pour s’offrir des sous-vêtements maoris.Mais cela n’est qu’un complément, non une directe nécessité : un opéra à Sydney, une maison bleue à Frisco, un appart au Bellevue à Biarritz. C’est bien loin des Carrefour, Auchan, et autres jungles Leclerc . Bien loin de toutes les villes moyennes.

    • Madame, il faut regretter votre décision qui, je l’espère n’est pas définitive, et cela pour deux raisons. La première est que cet article, nos statistiques sont là pour le dire, a battu le record de lecture, il a en effet été le plus visité. Vous avez ainsi démontré que le sujet choisi correspond à un intérêt de nos lecteurs. La seconde est qu’ils ne faut pas accorder plus d’importance qu’ils n’en méritent aux intervenants sur le forum. PierU est de ceux qui ont découragé le plus de rédactrices ou rédacteurs. Je crois pour ma part qu’emporté par ses convictions, il décourage les nouveaux venus. C’est ceux effectivement qui concentrent son intérêt et son souci systématique du contre-pied. N’accordez donc à ses libelles qu’un intérêt très relatif et si cela vous est possible ne daignez y répondre.
      Continuez à participer à cet espace de liberté où nous nous interdisons la censure.
      Bien cordialement.


      • Modération : commentaire supprimé

        • Nathalie Roux, et non Roy, bien sûr.

          • Je vais répondre à PierU car je crois effectivement que « mérite de conduire des raisonnements rigoureux basés sur des faits et non des impressions subjectives ».oui il faut d3s articles impersonnels et sociologiques c est indispensable mais la vérité se trouve aussi dans le vécu l affectif.Les théories-dites objectives-peuvent être aussi manipulées ou biaisées par le politique par exemple..
            C est exact que la vraie bourgeoisie vit à l extérieur(les coteaux Serres Castet etc)mais il y a aussi tous ceux qui ont quitté Pau parce que le m2 est cher les impôts locaux élevés..En lisant l article de Pier U, cela a remué en moi le regret ravivé de n avoir pu entretenir et garder ma maison du Buisson ,héritée de mes parents : je n en avais pas les moyens..Alors on fait 10 kms pour avoir un peu d espace et il faut une voiture pour aller à Pau et il faut batailler pour y entrer et s y garer. Quand j habitais Le Buisson je trouvais normal et agréable de monter en ville à pied( par le beau parc Beaumont !) ..C’est mon expérience et elle a une valeur en tant que telle.je lirai bien sûr les articles de l Insee…

          • Contribuable Palois

            @Mme Sagnimorte Quelle sociologie de bas étage que de voir des bourgeois comme explication!
            Petit rappel: bourgeoisie=classe sociale qui ne travaille pas de ses mains et vit du travail des autres. Je ne vois pas en quoi appartenir aux cadres intermédiaires ou aux CSP+ nous apparenterait à des bourgeois.
            Il y a longtemps qu’à Pau comme en Béarn ce sont les cadres salariés et les fonctionnaires qui ont remplacé les bourgeois du siècle dernier, entourés d’une myriade d’exécutants qualifiés pour des fonctions qui n’existaient même pas il y a 70 ans.
            Réflexion personnelle: où Pau et son agglomération en seraient-ils sans l’apport de l’université, de la préfecture, de l’Hôpital, de Turbomeca, de Total, de la filière du maïs, etc, où sont employés tous ces supposés  »bourgeois » petits et grands, qui dépendent chaque mois du versement de leur salaire ou de leur pension de retraite?

          • « Petit rappel: bourgeoisie=classe sociale qui ne travaille pas de ses mains et vit du travail des autres. »
            Petit rappel de ma part.
            Le mot « bourgeoisie » a un sens bien plus varié que celui là; c’est un terme polysémique dont vous pouvez prendre connaissance dans wikipedia.
            Le sens fondateur est l’ensemble des gens qui habitent le « bourg »:marchands et artisans; des travailleurs donc, mais qui habitent la ville, par opposition à la campagne.Par la suite, au cours de l’histoire, le sens a évolué pour devenir récemment, le nouveau riche, le bo-bo. Wikipedia ajoute « qu’elle se cherche une alternative, mais son idéologie est en accord avec les mutations du capitalisme et correspond au modèle du néolibéralisme, dans lequel la propriété n’est plus une valeur fondamentale. »
            C’est donc beaucoup moins restrictif que vous le laissez supposer. Si l’on réfléchit bien, nous pouvons dire que nous sommes tous des « bourgeois » car personne ne peut vivre sans le travail des autres!

          • C’est donc beaucoup moins restrictif que vous le laissez supposer. Si l’on réfléchit bien, nous pouvons dire que nous sommes tous des « bourgeois » car personne ne peut vivre sans le travail des autres!
            Le problème se situe à mes yeux au niveau de ces gens déplorables et pourtant si nombreux : les arrivistes. Contrairement aux « anarchistes » que chantait Léo Ferré, il y en a bien plus qu’un sur cent, et chaque jour en découvre un autre…

          • « Réflexion personnelle: où Pau et son agglomération en seraient-ils sans l’apport de l’université, de la préfecture, de l’Hôpital, de Turbomeca, de Total, de la filière du maïs, etc, où sont employés tous ces supposés »bourgeois » petits et grands, qui dépendent chaque mois du versement de leur salaire ou de leur pension de retraite »oui OK .
            Sociologie de bas étage ?N’empêche ! La tendance dans un certain milieu est de nier les classes sociales. »Non la classe dominante ça n existe plus ! » C est qui ces gens qui trouvent cher le parcmètre, enfin !? »
            Bref pour revenir à ma 1ere réaction-epidermique,sans doute-si Pau devient « une ville pauvre, »la solution pour y remédier selon vous ? Rendre plus chers les produits du marché ??

          • Je l’ai écrit ailleurs, j’ai toujours trouvé pour ma part que les produits aux halles de Pau étaient plutôt chers en moyenne (je parle des commerces permanents, pas du carreau des producteurs), alors que les loyers commerciaux y sont dérisoires : ce n’est donc pas la mairie qui est responsable des prix élevés, et il conviendrait plutôt de questionner les pratiques des commerçants.
            La solution pour stopper la paupérisation du centre est connue, mais plus facile à énoncer qu’à mettre en oeuvre : faire revenir les classes moyennes qui l’ont déserté, ce qui passe par une offre de logement rénovés/modernes et agréables. Et ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, cela ne veut pas dire qu’il faille « chasser les pauvres » du centre, car en réalité il y a quantité de logements vides (mais vieillots voire vétustes).

          • …mais il y a aussi tous ceux qui ont quitté Pau parce que le m2 est cher les impôts locaux élevés.. cela a remué en moi le regret ravivé de n avoir pu entretenir et garder ma maison du Buisson ,héritée de mes parents : je n en avais pas les moyens..Alors on fait 10 kms pour avoir un peu d espace et il faut une voiture pour aller à Pau et il faut batailler pour y entrer et s y garer.

            C’est aussi une question de choix personnels, et pas toujours uniquement de moyens. Au début des années 2000 on a acheté près du centre de Pau une petite maison : 80m2 toute mouillée, 125m2 après rénovation/extension. Pour le prix on aurait probablement pu avoir une maison de 200m2 avec un grand terrain à l’extérieur de Pau, mais on a préféré sacrifier un peu d’espace pour avoir certains avantages de la ville (notamment la proximité des école/collège/lycée pour les enfants). Et aujourd’hui, en tant qu’habitant/contribuable palois, oui je préfère un centre piéton/semi-piéton 10 fois plus agréable que ce qu’il était il y a seulement 15 ans, et oui je préfère que ce soit les usagers des parkings (dont je suis parfois, d’ailleurs) qui paient leurs places plutôt que mes impôts. Un parking comme Clemenceau a coûté très cher.
            Un mot sur les impôts locaux élevés à Pau : ils viennent de la mégalomanie de Labarrère à l’époque, mais aussi du fait que pendant très longtemps les communes périphériques ont refusé de s’associer dans une communauté d’agglomération, laissant Pau payer seule les infrastructures qui profitaient pourtant aussi aux autres communes. Et encore aujourd’hui, 16 ans après la création d’agglomération, Pau reverse tous les ans à certaines communes périphériques une compensation financière, ce qui était la condition pour que ces communes acceptent d’intégrer la communauté d’agglomération.

      • Je comptais répondre à cette attaque directe de Joël Braud, mais finalement je préfère ne pas rentrer dans ce jeu (de massacre).
        Je note juste qu’il est est assez amusant d’écrire « nous nous interdisons la censure », et juste après de censurer le commentaire qui suit.

  • Remerci Karouge ! Vu la trêve non des confiseurs mais des plagistes on peut se permettre qq diversions..et puis c’est mieux que diffamer -morte de rire ! -pertinent et factuel de dire que Pau est trop pauvre !!! Faut faire quoi éjecter les pauvres et inviter à Pau qq emirs qataris ? Êtes vous sûrs qu’ ils achèteront aux commerçants du marché ?
    Oui ,je ferais bien partie de ces retraités -nantis ?? -qui souhaitent troquer une maison lourde à entretenir à la campagne contre un petit logement à Pau mais hélas : tout est plus cher…oops ! On est pas assez nantis pour se permettre la ville de Pau..on se contentera donc du marché de l Ousse deB’,plus adapté aux …pauvres.. : stationnement encore gratos..entre autres.

    • « Faut faire quoi éjecter les pauvres et inviter à Pau qq emirs qataris ? » (sic)
      Pour votre information, il n’y a qu’un seul émir au Qatar. Le titulaire actuel est Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani.
      Inutile de me remercier de vous aider à vous cultiver. C’est un plaisir.

    • Je vois que Mme Annie donne encore une fois dans la provocation et les sophismes pour masquer son manque total d’arguments sur le fond.

  • Merci d avoir éclairci ma citation ! (si je devais coller la fable entière à chaque fois ! Qui se dévoue pour coller la scène de Tartuffe d où est extrait »cachez ce sein que je ne saurais voir ! « 😆…

    • votre serviteur, Madame !
      http://moliere.gueuledebois.net/Tartuffe/LeTartuffe_3_2.html
      Pas d’inquiétude au sujet de l’article de Nathalie Roux, les Halles n’ouvriront leurs 122 étals qu’au premier semestre 2018 (42 dossiers validés environ début juillet 2017). Nous avons le temps de converser chemin faisant. Mais surveillez vos paroles, car sur ce petit site,* « ce sont les commentaires de fond qui prévalent… »*
      Il suffit de lire la Presse :
      http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2017/02/13/halles-de-pau-decouvrez-les-commercants-qui-vous-accueilleront-a-leurs-etals-en-2018,2097516.php
      Alternatives Pyrénées envisage même d’occuper un petit étal avec d’autres associations locales (en turn over), où Martine Lignières Cassou et Samie Louve viendront, les samedi et dimanche matin, raconter de belles histoires aux enfants. Monsieur Lemarcis les mettra en scène et interprétera divers rôles, des fables de Jean de Lafontaine en passant par leTartuffe de Molière et, s’il est en forme, Brecht.

      • « en turn over »: Karouge voulait sans doute dire « par rotation », ou bien « par alternance ».
        (remarque qui fait partie de notre série « défense de la langue française »).
        Par ailleurs, il est bon de noter que MLC exerce ses talents de conteuse auprès des écoliers et collégiens à titre bénévole.

  • Pour faire revivre le centre il faudrait aussi que l’on puisse s’y installer, je pense qu’il y a un certain nombre de retraités qui trouvent que l’entretien de leur maison des communes avoisinantes est un peu lourd et qui voudraient aller s’installer dans le centre , mais les appartements anciens d’une certaine surface dans les immeubles anciens sont parfois sans ascenseur, sans garage, sans parking même, et les promoteurs préfèrent construire des 2 ou 3 pièces plus rentables à la vente .

    • « Pour faire revivre le centre il faudrait aussi que l’on puisse s’y installer » : et que… les taxes foncières soient beaucoup moins élevées à Pau par rapport aux autres communes de l’agglomération !
      Divers (exemples à … réactualiser) :
      1) Site Proxiti.info (PAU – Toutes Vos Informations Locales : « La Taxe Foncière à PAU : voir svp la « Comparaison avec les 10 communes voisines de Pau (pour 2014) :
      URL : http://proxiti.info/taxe-fonciere.php?o=64445&n=PAU
      2) Site France Bleu Béarn (« À Pau, les impôts locaux baissent mais vous allez payer plus » (Par Axelle Labbé et Marie-Line Napias, France Bleu Béarn : jeudi 24 mars 2016 à 10:15)
      URL : https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/pau-les-impots-locaux-baissent-mais-vous-allez-payer-plus-1458810929
      Par ailleurs :
      1) les promoteurs immobiliers profitent de la vacance de certains biens (Immeubles, grandes maisons bourgeoises : une aubaine pour eux !) pour les réhabiliter, les découper en appartements plus grands pour les… vendre, au pire, pour les louer pour un loyer mensuel pas vraiment compétitif par rapport à d’autres biens immobiliers disponibles à la location…
      2) il est vrai, que lorsqu’on se retrouve seul (veuve ou veuf ou même à deux lorsqu’on devient de plus en plus âgé…), habiter dans une grande maison avec les obligations de maintenance ainsi que les frais que cela entraîne, il peut être tentant ou même préférable d’acheter un appartement ou une maison avec une surface bien moindre…
      3) actuellement, il n’y a jamais eu autant d’appartements et de maisons à vendre à Pau et aux alentours (proche agglomération et au-delà…).
      Nota : entre 30% et 40% environ des biens immobiliers à vendre sont le fait de… séparations ou divorces.

  • Le projet des Halles est surdimensionné à mon avis, calculez la moyenne d’âge, des producteurs et des clients du carré; ils auront tendance à disparaitre surtout quand on voit que maints producteurs préfèrent aller dans tous les marchés qui se sont ouvert dans les communes avoisinantes, et pour les clients moins de frais d’essence, moins de frais de parking, à cela s »ajoutent les nouveaux commerces, « ferme envie », « Grand frais » magasins bio ..
    Les commerçants vont répercuter l augmentation des loyers sur leurs prix ? Alors si Pau est une ville d pauvres,ils n’auront plus de clients, et si Pau est une ville de riches, suffiront ils a faire vivre ces commerces ?

    • Je suis assez d’accord avec vous sur le fait que le projet est surdimensionné. Ils ont voulu refaire les halles dans le même esprit qu’avant, mais l’époque a changé, et le centre n’est plus le même point d’attraction qu’il était avant que la périphérie se développe.

  • Actuellement, le prix de location d’un étal, est d’environ 9,80€ par m2..
    Sauf erreur de ma part : selon une convention signée (près de 50 pages) entre la Mairie et les commerçants qui s’installeront dans les futures Halles de Pau, le prix progressif au m2 devrait être d’environ 16€ la première année à 24€ la 2ème année, puis 28€ dès la 3ème année…

    • 9,80€/m² c’est extrêmement faible pour un loyer de commerce en centre-ville. Ca se comprenait vu l’état des halles jusqu’à aujourd’hui, mais cette situation ne pouvait pas perdurer dans des halles rénovées.

  • Oh, les pauvres commerçants…
    Une information loyale devrait indiquer quels seront les nouveaux loyers au m², et les comparer à ceux de halles équivalentes dans d’autres villes. Les loyers des halles étaient notoirement sous-évalués et il est normal qu’ils reviennent à un niveau plus élevé après que la ville aura investi des millions d’euros pour livrer un outil de travail moderne et neuf aux commerçants. A un moment il faut arrêter : tout n’est pas dû gratuitement aux commerçants.
    Quant à Pau « ville pour riches » on en est très loin : comme le rappelle Robert Contrucci, le problème du centre-ville de Pau n’est pas d’être trop riche, mais d’avoir une population trop pauvre et pas assez nombreuse pour soutenir l’activité commerciale du centre.

    • pour Pier-U : évidemment ! la population est trop pauvre ,bien sûr !!!!(le stationnement est partout payant, tout devient plus cher,les travaux partout et de plus en plus étendus ) :oui Pau devient une ville de richeset ce n’est pas un compliment,désolée !) ;j’étais paloise depuis 1957 mais ,actuellement,ça me décourage de circuler et d’acheter à Pau:dommage !

      • Oui la population du centre-ville de Pau est trop pauvre, ne vous en déplaise. Ce n’est d’ailleurs pas propre à Pau, c’est un phénomène qui touche de très nombreuses villes moyennes, et qui est très connu pour qui s’intéresse un peu au sujet. Un lien au hasard : http://www.la-croix.com/Actualite/France/Alerte-sur-la-pauvrete-dans-les-villes-2015-06-02-1318681

        • « Ce pelé ce galeux d où vient tout le mal »
          Cachez ce pauvre que je ne saurais voir…

          • Voici la fable de Jean de La Fontaine, en complément :
            Les Animaux malades de la peste
            Un mal qui répand la terreur,
            Mal que le Ciel en sa fureur
            Inventa pour punir les crimes de la terre,
            La Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom)
            Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,
            Faisait aux animaux la guerre.
            Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
            On n’en voyait point d’occupés
            A chercher le soutien d’une mourante vie ;
            Nul mets n’excitait leur envie ;
            Ni Loups ni Renards n’épiaient
            La douce et l’innocente proie.
            Les Tourterelles se fuyaient :
            Plus d’amour, partant plus de joie.
            Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
            Je crois que le Ciel a permis
            Pour nos péchés cette infortune ;
            Que le plus coupable de nous
            Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
            Peut-être il obtiendra la guérison commune.
            L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents
            On fait de pareils dévouements :
            Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
            L’état de notre conscience.
            Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
            J’ai dévoré force moutons.
            Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense :
            Même il m’est arrivé quelquefois de manger
            Le Berger.
            Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense
            Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi :
            Car on doit souhaiter selon toute justice
            Que le plus coupable périsse.
            – Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
            Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
            Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
            Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
            En les croquant beaucoup d’honneur.
            Et quant au Berger l’on peut dire
            Qu’il était digne de tous maux,
            Etant de ces gens-là qui sur les animaux
            Se font un chimérique empire.
            Ainsi dit le Renard, et flatteurs d’applaudir.
            On n’osa trop approfondir
            Du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissances,
            Les moins pardonnables offenses.
            Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins,
            Au dire de chacun, étaient de petits saints.
            L’Ane vint à son tour et dit : J’ai souvenance
            Qu’en un pré de Moines passant,
            La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense
            Quelque diable aussi me poussant,
            Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
            Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
            A ces mots on cria haro sur le baudet.
            Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
            Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
            Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
            Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
            Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable !
            Rien que la mort n’était capable
            D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
            Selon que vous serez puissant ou misérable,
            Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

          • Petits détournements karougiens :
            Les Animaux malades de la peste revisité
            Un mal qui répand la fraîcheur,
            Mal que le Commerce en sa tiédeur
            Inventa pour punir les clients en jachère,
            La Dette (puisqu’il faut l’appeler par son nom)
            Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,
            Faisait aux paloiseaux la guerre.
            Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
            On n’en voyait point d’occupés
            A marchander le solde d’une mourante vie ;
            Nul commerce n’excitait leur envie ;
            Ni Bélit ni maître Brin n’épiaient
            La douce et l’innocente proie.
            Les Pigeons s’enfuyaient :
            Plus de prix bas, partant plus de joie.
            François tint conseil, et dit : Mes chers amis,
            Je crois que l’Agglo a permis
            Par nos péchés glaner tant de cette fortune ;
            Que le plus admirable d’entre nous
            Se sacrifie aux traits du céleste fourre-tout,
            Ainsi il obtiendra gras permis de construire en sa commune.
            L’histoire nous apprend qu’avec de tels présidents
            On fait de pareils dénouements :
            Ne nous flattons donc point ; voyons en diligence
            L’état de nos sombres indulgences.
            Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
            J’ai dévoré force électeurs moutons.
            Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense :
            Même il m’est arrivé quelquefois de manger
            Lassalle le Berger.
            Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense
            Qu’il est bon que chacun abuse autant que moi :
            Car on doit souhaiter selon toute injustice
            Que les petits commerces périssent.
            – François, dit maître Brin, vous êtes trop bon Maire ;
            Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
            Eh bien, manger moutons, citadins, sottes espèces,
            Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes, Seigneur,
            En les croquant beaucoup d’honneur.
            Quant au Berger Lassalle on peut en dire
            Qu’il était membre de l’Assemblée des veaux,
            Etant de ces gens-là qui sur les animaux
            Se font un chimérique empire.
            Ainsi dit maître Brin, et flatteurs d’applaudir.
            On n’osa trop approfondir
            Du Tigre à Clémenceau et autres lieux d’aisance,
            Les moins pardonnables offenses.
            Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins,
            Au dire de chacun, étaient de petits saints.
            L’Ane vint à son tour et dit : J’ai souvenance
            Qu’en un pré de Grand Stade passant,
            La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense
            Quelque dives lueurs aussi me poussant,
            Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
            Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
            A ces mots on cria haro sur le baudet.
            Bélit quelque peu clerc prouva par sa harangue
            Qu’il fallait offrir un emprunt (à15%) au maudit animal,
            Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
            Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
            Manger le bénéfice d’autrui ! quel crime abominable !
            Rien que réduire son coût n’était capable
            D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
            Selon que vous serez puissant ou misérable,
            Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
            PS: je tiens à préciser que Marc Bélit fait un travail exceptionnel, au niveau culturel régional, et que je le respecte.

          • Vous déraillez, Mme Annie : je ne stigmatise personne, je fais juste un constat. Ce qui est amusant c’est que ce sont les gens comme vous qui ont préféré s’installer en dehors de Pau qui donnent des leçons sur Pau.
            Et puisque Karouge aime les références littéraires : « Personne n’aime le messager porteur de mauvaises nouvelles », ou bien « Celui qui dit la vérité sera exécuté »

          • Dérives (?) constatées dans les commentaires… :
            Au « Sieur » PierU : il ne sert à rien de répondre par « Vous déraillez », c’est, à mon humble avis, pour le moins insultant pour la personne…
            Au « Sieur » Karouge : à propos de vos 2 commentaires, en 2 heures d’intervalle le 16 août 2017 :
            . à 19:50 : « Les Animaux malades de la peste »
            . à 21:51 : « Petits détournements karougiens » (« Les Animaux malades de la peste revisité… »)
            Ces 2 commentaires n’apportent absolument rien par rapport à l’objet de ou des articles ainsi que des commentaires auxquels ils font suite : ils polluent et surtout… parasitent les commentaires en relation avec l’objet de l’article et risquent de décourager les personnes qui :
            1) écrivent ou souhaiteraient écrire des articles sur AP,
            2) font des commentaires,
            3) lisent les commentaires de certains articles où s’intercale ce genre de (longs) commentaires…
            A quoi cela sert-il, de multiplier ce genre de commentaires (?!?) ou autres pensées pseudo-intellectuelles (…) , comme j’ai pu le remarquer à la suite de commentaires d’articles sur AP…
            J’apprécie beaucoup l’œuvre de Jean de la Fontaine (1621-1695) et en particulier, son œuvre maîtresse « Les Fables », mais delà à ce que l’on en introduise, parfois en totalité ou des extraits (…) à la suite d’un commentaire et ce, sans rapport direct avec le contenu de ce dernier ou parfois de… l’article = QUID ?!?

          • « A quoi cela sert-il, de multiplier ce genre de commentaires (?!?) ou autres pensées pseudo-intellectuelles (…) , comme j’ai pu le remarquer à la suite de commentaires d’articles sur AP… »
            Bof, assez simple :** à faire râler les pisse-froids.**
             » 1.) écrivent ou souhaiteraient écrire des articles sur AP, » Articles parus de RC: novembre 2016 (« les policiers contestent…), le précédent il y a 3 ans (courriel à Jean Paul Brin…).
            Bien le bonjour à qui vous savez.
            AK.

          • Vos 2 réponses sont tout simplement… consternantes = moins que… rien, aussi, je vais jouer un peu dans votre registre, mais à… l’envers : « Si l’on peut trouver moins que rien, c’est que rien vaut déjà quelque chose » (Raymond Devos : 1922 – 2006) 😉
            Par ailleurs et pour info., j’ai n’ai guère écrit plus d’articles sur « Alternatives Paloises »…
            Vos 2 remarques n’incitent guère à écrire des articles sur AP ou même faire des commentaires…
            Ce sont les commentaires de fond qui prévalent…
            Nota : vos 2 réponses à comparer avec celle de PierU, beaucoup plus modérée et raisonnée = une autre conception du… commentaire ! 😉

          • Merci Karouge pour vos interventions toujours réfléchies, spirituelles et pleines d’humour, sans lesquelles AP perdrait beaucoup de son attrait. Ne vous laissez pas intimider par des aigris rabougris du cerveau.

          • Dont acte me concernant. Mais face à quelqu’un qui déforme sciemment mes propos et n’a en fait aucune volonté de débattre, on se laisse parfois aller.

          • Le commentaire de PierU était factuel et pertinent. S’il y a insulte, elle provient de Sagnimorte et de son détournement diffamatoire des propos de PierU.

          • Je n’avais pas vu cette réponse [:que je déraille] (perdue ds les commentaires );non je ne déraille pas ; j’ai lu, depuis,Pier U, de vos articles très fouillés et très sensés :indéniable , donc, je m’incline :vous avez étudié la question mieux que moi; mais je continue à prétendre « -perseverere diabolicum est-« que des gens comme moi qui sont partis à la périphérie PARCE QUE l’habitat y est moins cher ont toujours leur mot à dire** : je considérais Pau comme ma ville (j’y ai habité de 1957 à 1976 puis de 1991 à 2006),OUI j’aurais aimé continuer à la fréquenter souvent même si je n’y habite plus ,parce que j’y ai encore des amis,des services ,le Méliès, une ,MJC etc .. et que ça me fait râler qu »elle soit de plus en plus difficile d’accès ; et quand je lis (autre contributeur)que la solution est que les habitants Palois soient tous friqués – d’accord ce serait sans doute la solution , sûrement – mais là on est dans une utopie élitiste, »de classe »,méprisante ;oui je peux REVER d’être assez friquée pour racheter ma maison du Buisson ( sans payer trop d’ impots locaux:à Pau,que ce soit la mégalo de labarrère ou d’autres:-le double ou le triple de ce que je paie ici),on peut toujours rêver ou jouer au loto !!Notre bon roi Henri voulait la poule au pot pour son peuple et pas seulement pour les quelques nobles de sa cour .,non ?;
            **Pau dépend pour sa richesse et son rayonnement de ces gens-là,aussi .
            PS:
            je n’ai insulté personne ! pfff!

  • Il est où le Maire ? Il est où !! Il est où Bayrou ? Nous n’entendons plus parler de lui depuis qu’il a été viré du gouvernement Il est où Monsieur le Maire ?????

  • Je partage entièrement votre avis, discutant régulièrement avec certains marchands des Halles, toutefois, il me semble utile de rappeler qu’il y a eu concertation avec les responsables du dossier à la Mairie de Pau, sauf que :
    1) le prix de location au m2 est multiplié par environ 2,3 à 2,5 avec un chiffre d’affaires potentiel, pas forcément en rapport avec l’augmentation du loyer = rentabilité plus ou moins aléatoire ?!?…
    2) l’augmentation des marchés extérieurs est une réalité dans la proche agglo (Jurançon, Idron, Lée, Lons, etc…), et ce, ajouté à l’ouverture de petits centres commerciaux dans l’agglomération et au delà (Boucheries-Charcuteries, Poissonneries et marchands de légumes, entre autres…), n’oblige plus et depuis très longtemps, la population à venir aux Halles en… centre ville, et ce, ajouté à l’ouverture de plusieurs supérettes à Pau même et ailleurs : il y a inflation de l’offre, même si la qualité des produits proposés n’est pas forcément la même…
    Et ne parlons, pas de l’ouverture de plusieurs supermarchés aux alentours de Pau…
    De plus, à mon humble avis, il y a trop d’hypermarchés pour le potentiel de clients qu’offrent Pau et son agglomération, mais je peux me tromper…
    A cela, s’ajoute, l’ouverture qui sera obligatoire le dimanche matin pour les commerçants des Halles, et lorsque l’on observe l’activité en centre ville, le dimanche à Pau (le désert…), en particulier l’été (Direction pour beaucoup d’entre nous : la montagne, la côte basque ou landaise ou tout simplement chez soi !); sauf pour les alentours du château de Pau et le boulevard des Pyrénées, c’est… »le désert« , tous les dimanches… : nous ne sommes pas sur un haut lieu touristique comme certaines villes de bord de mer (sans citer quelques villes, quoique qu’en observant ce qui se passe sur la côte basque, été comme… hiver = rien à voir avec la capitale du Béarn).
    Divers (p’tits rappels) :
    1) Halles de Pau (Direct. Conseil municipal de Pau : coup de pouce pour les halles : La Rép des Pyrénées . Publié le 30 juin 2017)
    URL : http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2017/06/30/direct-conseil-municipal-de-pau-coup-de-pouce-pour-les-halles,2137336.php
    2) environ 18% de la population de Pau, vit en dessous du seuil de pauvreté…
    Observatoire des inégalités (Les seuils de pauvreté en France . article du 6 septembre 2016)
    URL : http://www.inegalites.fr/spip.php?article343