La plus belle vue du monde …
« Voilà la plus belle vue du monde », C’est par ces mots définitifs que le maire de Pau présentait il y a quelques jours au nouveau préfet des Pyrénées-Atlantiques le panorama qui s’ouvre depuis le balcon de son bureau de l’hôtel de ville*.
Comme beaucoup de Palois ou de Béarnais, M. Bayrou aime reprendre ou paraphraser la citation attribuée à Alphonse de Lamartine « Pau est la plus belle vue de terre comme Naples est la plus belle vue de mer », à propos du paysage offert depuis la ville sur les sommets pyrénéens.
Une première question se pose : Où, quand et dans quelles circonstances Lamartine aurait-il écrit ou prononcé ces mots ? J’ai eu beau cherché, j’ai été incapable d’en trouver l’origine exacte. Loin de moi l’idée de prétendre qu’il s’agit d’un faux. L’illustre personnage s’est effectivement rendu à Pau, il en a visité le château, il est fort possible qu’il soit le véritable auteur de cette affirmation célèbre. Il serait quand même intéressant d’en trouver la source et j’en appelle donc aux lecteurs pour qu’ils m’éclairent. Ceci dit, contrairement à ce qui est répété ici où là, Lamartine n’a certainement pas écrit cette phrase à propos du boulevard des Pyrénées. En effet, les travaux de construction de cette promenade n’ont débuté qu’en 1893, plus de vingt ans après la mort du grand poète, survenue en 1869. On peut imaginer qu’il se référait peut-être à la vue offerte depuis les fenêtres ou les jardins du château.
Deuxième question : De quelle autorité Lamartine disposait il pour statuer sur « la plus belle vue de terre ou de mer » ? On ne peut nier le fait que Lamartine ait été un voyageur. Certes, il n’est pas allé aussi loin qu’un Chateaubriand ou un Pierre Loti, mais comme tous les écrivains romantiques il aimait les voyages. Jeune homme il visite l’Italie et s’y éprend d’une jeune napolitaine, d’où peut être son penchant pour la fameuse baie. Plus tard il reviendra à Naples comme attaché d’ambassade. Il voyage également en Angleterre. Surtout, comme nombre de romantiques du 19ème siècle, il succombe à la vogue du voyage en Orient. En 1832, il embarque à Marseille pour son « grand tour », un voyage d’une année qui l’emmènera dans les Balkans, à Malte, à Chypre, au Liban et en Palestine sur les lieux saints du christianisme, et même aussi loin qu’en Turquie et en Syrie. Il faut quand même reconnaitre que le « monde « de Lamartine est assez limité : la France, l’Angleterre, le nord de la Méditerranée et le Moyen-Orient, cela constitue une bien petite partie de notre si belle planète.
Prenons maintenant le problème sous un autre angle. Quels sont les plus beaux panoramas célébrés par les voyageurs contemporains, qui, eux, ont la possibilité de sillonner sans effort l’ensemble du globe ? Laissons de côté les vues maritimes, conformément à la distinction lamartinienne, et concentrons-nous sur les paysages terrestres. Force est de constater que parmi tous les classements qui pullulent sur Internet, et Dieu sait qu’il y en a, Pau n’est jamais cité. J’ai d’abord cherché parmi les plus beaux paysages du monde, puis j’ai restreint mes ambitions à l’Europe, puis à la France, puis au Sud-Ouest de la France… Je n’ai trouvé aucun site, aucun individu, pour soutenir l’opinion prêtée à Lamartine. Finalement, c’est en limitant ma recherche aux plus beaux paysages du Béarn, en désespoir de cause, que j’ai enfin pu trouver quelques mentions des montagnes des Pyrénées, contemplées depuis Pau ou bien de communes avoisinantes.
Il est vrai que depuis l’époque de Lamartine, beaucoup a été fait pour enlaidir systématiquement la vue offerte depuis le boulevard des Pyrénées. M. Boutin le relevait très justement dans un article d’Alternatives Paloises, publié en août 2010. Tout en rêvant que Pau puisse un jour être classé par l’UNESCO au Patrimoine mondial de l’humanité pour son boulevard des Pyrénées, M. Boutin notait que « pour obtenir ce label, il faudrait que la ville achève le programme à peine entrepris de récupération et destruction des friches industrielles de la Porte des Gaves ; que la SNCF rende sa gare « UNESCO-compatible » ; que la Tribune du circuit automobile disparaisse (décision acquise), que quelques très laids immeubles d’habitations situés près du Parc Philippe Tissié soient rasés, que le bâtiment du Sernam soit rasé ou transformé en oeuvre d’art etc ».
Sept ans plus tard, force est de constater que bien peu a été réalisé, si ce n’est la disparition de la dite tribune, la réhabilitation de l’usine des tramways et le rachat par la ville du site de la Sernam. Le vieux serpent de mer du projet « Porte des Gaves », dont le plan guide avait été présenté en 2014 aux maires de l’agglo ne fait plus parler de lui. Ce n’est pas demain la veille que Pau et son boulevard des Pyrénées se retrouveront classés au Patrimoine de l’humanité, si tant est qu’une demande soit faite un jour, ce qui n’est pas le cas à la date d’aujourd’hui.
Chacun voit midi à sa porte, dit la sagesse populaire. Je conclus de ce tour d’horizon (si j’ose dire), que cet adage est encore plus vrai pour les Béarnais que pour d’autres. La vue sur les montagnes depuis Pau est certes belle, très belle, mais il n’y a que Lamartine (peut-être), François Bayrou (sûrement) et certains Béarnais pour penser qu’elle surclasse toutes les autres. Mais, après tout, n’est-ce pas très palois et béarnais que de se penser au centre (du monde) 😊 ?
Quant à Lamartine, quoi qu’il ait écrit, laissons-le reposer en paix dans le cimetière de Saint-Point, un charmant village du Mâconnais sans prétention planétaire mais pourtant fort joli.
Marc
*FR3 Pau, journal du 28 août.
Crédit photo : Françoise Cottard http://fatrasenbleu.blog50.com/
Pour parachever la plus belle vue sur terre, Josy a fait rajouter le cimetière des coureurs du tour de France au pied du boulevard.
(2) C’est du panorama de Pau, vu de la place royale du chef-lieu des Basses-Pyrénées, que Lamartine a dit ces mots ,mais elles ont été appliquées avec raison au panorama de Sauveterre qui a les mêmes lignes, les mêmes échappées, les mêmes plans antérieurs, les mêmes perspectives lointaines, la même vallée du Gave que le que panorama de Pau Sauveterre
avec ses ruines jusque dans le torrent frappe davantage, Sauveterre est plus heau….
selon Vindex, Jacques (pseud., 01). Auteur du texte : Le Château noir, roman historique illustré, par Vindex. 1873. Publication sur Gallica
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5812648q.r=nolivos?rk=6373422;0
je vous donne le lien vers Gallica bnf et le livre : Le Château Noir, cf page 178 en foot note le commentaire de l’auteur pour la citation de Lamartine et Sauveterre ( publication de 1873)
Le 11 juillet 1840 A. de Lamartine est à Pau ( cf le Journal Le Mémorial des Pyrenées du 11/07/1840) la courte publication parle de sa proménade sur la Place Royal en compagnie du maréchal Clauzel , de leur promenade dans le parc et du château, la conversation porte sur les beautés du pays et sur la lumière ravissante, helas nulle part la mention de la fameuse phrase mise dans la bouche d’ A. de Lamartine sur la plus belle vue sur terre depuis Pau….à suivre
CF: Joseph Calmette 1940 le Romantisme et les pyrenées : Lamartine, qui, en 1840, « vient, très bourgeoisement, dans les Pyrénées, soigner de vieux rhumatismes », prononça à Pau, dit-on, ce « mot historique » si souvent répété : « Voilà la plus belle vue de la terre, comme Naples est la plus belle vue de la mer. » On le fêta à Bagnères. Les habitants] fondent de grands espoirs sur cette flatteuse visite. Hélas! La politique — la
question d’Orient aidant, en attendant la Révolution -— va faire aux sites entrevus une terrible concurrence.
D’autres paysages prévaudront. Au surplus, l’auteur du Lac — qui n’a rien de celui de Gaube — est, qui qu’en
grogne, un bon Bourguignon. Le génie bourguignon veut l’ordre et le calme, fût-ce dans l’imagination. II serait surprenant qu’un Bourguignon authentique se fît le chantre de la haute montagne et de ses aspects heurtés. Aussi bien, dans une lettre à Mme de Girardin, le poète de Miïly inscrit ce jugement péremptoire : « J’ai vu les Pyrénées et les mers en vain. »
Place GRAMONT avec un seul M
Autres raisons de la disparition de « la plus belle vue », c’est la canalisation du gave, réalisée avant 1860, c’est-à-dire avant l’arrivée du train, qui lui aussi a défiguré le paysage (voir la friche abandonnée autour de la gare)
Près d’une semaine après la publication de cet article et sa lecture attentive par des centaines d’internautes, dont de nombreux érudits, je constate avec regret que personne n’a su répondre à mon appel pour déterminer l’origine exacte de la citation prêtée à Lamartine…
Il ne me reste plus qu’à interroger la très cultivée SSLA de Pau et du Béarn, en espérant que ses membres détiennent la clé de cette passionnante énigme.
« Voilà la plus belle vue de la terre, comme Naples est la plus belle vue de la mer »
Une citation souvent utilisée mais en recherche textuelle on ne trouve pas une trace irréfutable venant de A de Lamartine lui-même ou de sa plume.
La venue de Lamartine à Pau est vérifiée mais plusieurs auteurs expriment un doute sur la citation historique, comme Joseph Calmette qui note (Ann des Pyrénées 1940):
‘’Lamartine, qui, en 1840, « vient, très bourgeoisement, dans les Pyrénées, soigner de vieux rhumatismes », prononça à Pau, dit-on, ce « mot historique » si souvent répété :
« Voilà la plus belle vue de la terre, comme Naples est la plus belle vue de la mer». ‘’
Ou encore Louis Ducla (Le Gaulois, supplt littéraire, 21 fevrier 1925) ‘’on a fait dire à Lamartine ‘’la plus belle vue de la terre’’ mais peut-être emprunte-t-on à Vigny() son expression ‘’les Pyrénées sont les plus belles montagnes de la terre’’.
() Vigny(*) qui vécut à Pau en 1824
A moins encore que la citation ait été imaginée ‘’dans le style de A de Lamartine’’, puisque celui-ci avait réellement écrit à propos de Jérusalem ‘’la plus belle vue de Judée, de la Palestine et de la Judée‘’ (Voyage en Orient, 1832-1833, Tome VI, édité en 1840)
Pourtant nous avons un témoignage direct, par Gustave Bascle de Lagrèze() qui nous donne par deux fois la citation fameuse; en attribuant bel et bien cette citation à Alphonse de Lamartine.
()Gustave Bascle de Lagrèze 1811-1891, avocat puis procureur à Pau, homme politique, archéologue et historien, auteur de nombreux ouvrages
D’abord dans ‘’Le Château de Pau et le Béarn’’, p 396 (Hachette 1862, puis des rééditions) Gustave de Lagrèze affirme que Lamartine reconnaît en être l’auteur
‘’des poètes français ont depuis longtemps célébré le parc du Bon Roi Henri. Un des plus illustres, Lamartine, s’est écrié en le voyant : voilà la plus belle vue de terre comme Naples est la plus belle vue de mer ! Et quand je lui ai demandé si c’était bien là ses expressions, il m’a répondu : je regrette seulement qu’elles soient trop faibles pour rendre l’admiration que m’a inspirée votre beau pays, admiration qui croit toujours dans mon souvenir. ‘’
nota: Lamartine aurait apprécié la vue depuis le Parc, pas depuis la ville…
Puis dans ‘’Rome et Naples, simples notes’’ (ed Vignancour, 1864) Gustave Bascle de Lagrèze écrit
‘’Naples. M. de Lamartine a dit « Pau est la plus belle vue de terre, comme Naples est la plus belle vue de mer» . Je crois qu’il a doublement raison. Vous avez lu de brillantes descriptions de Naples, des splendeurs de son beau ciel, de l’éclat de sa mer d’azur, de la variété de ses sites pittoresques, du panorama qu’offre la ville étagée sur des monts gracieux, du Vésuve et des paysages qui lui font vis-vis, tontes ces descriptions ne peuvent vous donner une idée de la magnificence de ces lieux enchanteurs’’.
Et plus tard, dans une préface d’une réédition de l’ouvrage ‘’Le Château de Pau et le Béarn’’, Lamartine notera lui-même, en gage du sérieux de Gustave de Lagrèze :
‘’un si beau sujet et un si beau pays ne pouvaient avoir un historien [Lagrèze] plus heureusement inspiré’’.
Alors si on ne peut garantir à 100% que la citation soit exactement ce que Lamartine a pu dire en 1840 à Pau, il apparaît que Lamartine ne l’a pas démentie ! Peut-être simplement parce qu’il jugeait qu’il aurait bien pu la dire et qu’elle pouvait passer à la postérité.
Merci infiniment cher CP de votre réponse que l’on ne pouvait rêver plus claire et plus précise. Votre érudition fait plaisir à lire et votre conclusion paraît excellente.
Je suis heureux grâce à vous d’avoir appris quelque chose aujourd’hui de l’histoire de Pau. Je n’aurai donc pas à interroger la SSLA de Pau et du Béarn (peut-être en faites vous partie?).
Trop d’honneur(s). Juste un peu de culture et une paire d’heures à fureter sur le site de la Bibliothèque nationale.
Pour ceux qui voudraient découvrir Gustave de Lagrèze, les travaux régionalistes et les livres de cet érudit palois du XIXème sont bien représentés à la Médiathèque.
Merci.
Au fait! La plus belle vue du monde existe-t-elle?
Pour moi, non. Il y en a une pour chaque habitant de cette planète.
Non parce que personne n’a la légitimité d’affirmer une telle vérité car il n’a pas eu connaissance de toutes les vues du monde qui existent, entre autres à toutes les échelles de notre perception, mais tout simplement parce que «le beau», d’une façon générale, est la synthèse d’une infinité d’émotions qui résultent de la mise en jeu de nos organes des sens, de notre histoire, de notre environnement affectif.
C’est un sentiment intellectualisé dans notre propre cerveau, c’est uniquement subjectif donc personnel.
Ce pauvre BAYROU, quel personnage redondant comme tout gascon qui se respecte. Il es toujours content de lui, toujours satisfait de lui Vivement que le locataire de la Mairie de PAU soit éjecté aux prochaines élections municipales. Son dernier exploit: La place GRAMMONT qui ressemble à un champ à patates, qui de plus n’est plus une place fonctionnelle pour monter en ville en véhicules faires des achats. Car à chaque arret du bus, une vingtaine de véhicules environ seront obligé de stopper. Avec suppression totale des places de stationnements véhicules. Il continue de tuer l’activité commerciale réduite en peau de chagrin, puisque ce monsieur, et de quel droit, juge qu’il y a trop de passage de voitures en centre ville nous empecherait il par exemple d’aller faire des emplettes, des soins, ou rendre visite à des personnes du troisième age qui sont isolées. Il est gonflé ce mec. D’ailleurs les médecins ne veulent plus monter en ville soigner leurs patients cause de place de stationnement, ainsi que les cabinets d’infirmières qui prennent des amendes, pourtant avec leur caducé visible sur leur pare brise, grace aux ASVP, sa milice privée. C’est odieux. Quant au fait de sortir une anerie pareille comme quoi Pau est la plus belle vue de terre au monde……….., lol il se tourne en ridicule. Au lieu de fouler les moquettes des salons Parisiens qu’il aille dans le var à Toulon. ENn levant la tete nous pouvons observer le Mont FARON à 584 mètres d’alttitude. Et la quelle jouissance ce paysage féerique avec en contrebas la rade de TOULON avec toute son escadre militaire et vue sur océan avec découpes du littoral. En rapport Pau n’est qu’un trou ni magique ni fantastique, et en quoi alors. Sauf pour ce paysan de Bordères qui n’aime que les végétaux et pelouses engazonnées. Aussi avant de débarrasser le plancher, qu’il rende la dizaine dede places de stationnement situés devant la Mairie qu’il a volé aux Palois. Tout cela et uniquement dans le but de se faire déposer sur le Parvis de le Mairie, alors qu’il existe une place réservée au Maire à la résidence de France située à une vingtaine de mètres de la., Trouvons lui un petit boulot autre que Maire de Pau. Qu’ii aille puisqu’il ne veux pas quitter la Mairie de PAU à 67 ans en 2020 proposer ses services à l’agriculture qui manquent de bras, comme cela il bouffera des végétaux au lieu de dire des conneries. Et que dire de son super bus de 125 places, A peine plus de 70000 habitants et à peine 58ème ville de France qu vont nous couter un bras en frais,
Henri iv de Pau, roi de France, et BAYROU de Bordères prince de la redondance, exit.
du caractere assurément, j’adore !!
« autochone palois », qui intervenait sur le forum, avait travaillé sur le sujet de la de la vue qu’avait pu avoir réellement Lamartine. Il avait expliqué que « la plus belle vue de terre » était faite de 3 plans successifs : le gave, puis les côteaux, et enfin les montagnes.

Aujourd’hui le gave n’est quasiment plus visible depuis le boulevard des Pyrénées : là où il est proche de la ville (à l’ouest) il est caché par les rangées de platanes de l’avenue Jean Biray, et du côté Est il est plus éloigné et caché par les aménagements urbains et la végétation. Donc la restauration de la « la plus belle vue de terre » de Lamartine passerait déjà par rendre le gave à nouveau visible. Il y aurait bien sûr aussi un travail esthétique à faire sur toute la zone du gave, mais il faut bien avoir conscience qu’on ne retrouvera jamais la même vue, car à l’époque de Lamartine il s’agissait d’une zone naturelle non aménagée (à l’exception du village de Jurançon) bien loin de ce qu’elle est aujourd’hui.
De même, les coteaux n’étaient pas être urbanisés : ils ne le sont pas tellement aujourd’hui non plus, mais ils pourraient le devenir.
Passons sur le fait que depuis l’emplacement de la mairie il est tout à fait impossible de voir le gave, même s’il était dégagé…
Voilà ce qu’à pu voir Lamartine, et on conviendra que cela n’a plus rien à voir aujourd’hui :
http://france.jeditoo.com/Aquitaine/picts/pau/Nouveau%20dossier/panorama-pyrenees-vu-de-pau.jpg
Merci pour ces intéressantes précisions. Le thème de l’eau est très présent chez Lamartine et il aurait été effectivement étrange que cette eau soit absente de la « plus belle vue de terre ».
PierU, merci pour ce rappel ! Il serait possible aujourd’hui de retrouver symboliquement le premier plan, si la mairie, qui sait manier la tronçonneuse à tout va, décidait de couper une quinzaine de platanes de l’avenue Biray. On pourrait dire, pour ceux-là aussi, qu’ils sont malades…
Mais, ne nous faisons pas d’illusion, « la plus belle vue n’est plus, définitivement.
(J’espère que ce message ne sera pas censuré, comme d’hab…)