Se « niquer » entre friqués
Il me revient en mémoire ces quelques mots dont l’auteur suppose qu’ils sont entrés dans l’histoire… En effet, ils furent lancés il y a peu par un individu n’ayant aucun préjugé quant à la façon d’exprimer ses rancœurs, d’une profondeur telle, qu’il se dégage d’elles de la puanteur car voyez-vous… se «niquer» entre friqués, cela se fait.
Et pendant que quelques-uns se gargarisent en vaines vitupérations, cherchant dans la destruction à assouvir leur soif de vengeance, ce qui doit être tendance dans certains lieux huppés où s’agitent les argentés, d’autres laissent entendre leur colère, leur faim de reconnaissance dans un monde d’abondance où la seule pitance est l’argent-roi !
L’argent-roi, celui qui corrompt, déshumanise et facilite les crises… celui que l’on côtoie, lui qui fait la loi, nous grise au point d’en être addict, si jouissif lorsque l’on se trouve sous son emprise qu’il nous nique, le dos tourné. Et oui, se « niquer » entre friqués, cela se fait ! « Niquer » la gueule ou « niquer » le burnous, faire la nique joliment costumé et se croire à l’apogée la poche pleine de papier monnaie… ah le fric, l’argent glorifié par les petits et les grands, cette autorité souveraine, parée d’ors et de lumières, adulée par de nombreuses gens, devenus les vils serviteurs le plus souvent conscients de cette espèce profitable à bien des notables et autres ambitieuses personnes dont les testostérones ou autres hormones s’agitent au son des pièces qui résonnent…
Toute puissance de l’argent, pouvoir omnipotent, influence trop souvent tendance, boursicote, fricote sous l’autorité bienveillante de ces instances dont la toute-puissance se vend au plus offrant, de Kioto à Wall Street à la Bourse de Paris où il s’effrite, dans chaque banque de tous pays où sa valeur est hypothétique !
L’argent qui se bat le flanc de rire quand le petit frustré frissonne sous la ire face à des dominateurs dont le cœur bat au rythme des rancoeurs de se savoir abusés bien que leurs bourses sont pleines à craquer, ces derniers se vantant, pauvres pédants de faire et défaire la pluie et le beau temps argent comptant, comportement de manants !
Désordres et prières provoqués par le pèse pesant lourd malgré sa grandeur éphémère… pour ces spolieurs peu solidaires à qui il faudrait réapprendre sans doute les belles manières !
La soif de l’argent abreuve ceux qui s’en émeuvent…
Bien à vous.
Samie Louve.
Merci.
Certains friqués, outre le fait qu’ils combattent entre eux pour être au sommet de la pyramide, jouissent de voir ceux qui sont en guenilles et ont plaisir à leur retirer leurs derniers habits. Voir le patronat dont la philosophie est de détruire les acquis traditionnels
Il n’y a pas que dans les lieux huppés; Hélas !
La soif de l’argent abreuve ceux qui s’en émeuvent…
A ce sujet lire sur le journal Sud Ouest les propos de Laurent Wauquiez qui s’ émeut de son ami Juppé « Juppé a cramé la caisse »
Bel exercice d’écriture automatique.
merci Hotoctone … bien à vous 🙂
Très belle page et très belle plume . Professeur de philosophie? De lettres ?
amoureuse des mots simplement … Esposito … 🙂 merci à vous !
Je n’ai rien compris, mais cela reste passionnant à lire comme tous vos articles. Continuez à nous enchanter !
Merci à Mme Louve pour cette rare qualité d’écriture et à A@P pour sa contribution au rayonnement de la littérature française.
merci de tout coeur Jack … 🙂
si cela vous enchante 🙂 … alors c’est un plaisir pour moi … merci Goldorack 🙂