A une maman
J’ai envie de poétiser sur cet amour qui nous est offert de partager dès la naissance venue avec celle que nous nommons le plus… de l’aube de nos jours au crépuscule de nos vies. En effet...
Je suis interdite de sommeil depuis que vous n’êtes plus là à mon éveil, près de moi, accompagnant mes nuits, votre visage flou pour me tenir compagnie lors de mes insomnies ! Vous mon amour originelle, la femme, la flamme, je suis si désirante de vous, nue, si vulnérable alors que ne suis plus désirable mais toujours vierge de vous, vous espérant au chevet de ma solitude devenus ces instants d’éternité, battant le rappel de la vie, celle que m’avez offerte une nuit de Janvier !
Vous me manquez tant que j’aime ce que je ne connais pas de vous, les on-dit, des détails versés en torrent alors que je n’étais qu’une enfant, des sourires oubliés mais jamais effacés sur une mémoire où je me raconte des histoires. Celles d’une existence unique, d’une femme unique, d’une terre inexplorée, d’une île où je voyage à travers mes âges, d’une forêt jamais altérée et que je connais pour en avoir franchi la plus infime parcelle à ces chemins me conduisant toujours plus loin en subissant mon destin.
Tant d’univers traversés dans mon imaginaire, ou dans le vrai, me heurtant aux ornières ou humant chaque fleur, les effeuillant après les avoir aimées, parfois désespérément ! J’ai trop longtemps marché dans le désert, celui-là même que vous avez traversé, en me souvenant de la musique de vos mots que vous avez rendus éternels, eux qui battent le rappel de ma vie… et peu importe ces nuits où je suis interdite de sommeil car je vous sais à mon chevet et qu’avec vous, maman, je veille.
Bien à vous.
Samie Louve
merci Goldorak 🙂 mais c’est dommage de ne pas laisser la vôtre s’exprimer … nous entraînant vers de belles envolées … que tous ici apprécieraient ! Bien à vous et bonne soirée !
Finalement il vaut mieux que je présente pas mes propres textes, je ne serai jamais au niveau d’une si belle plume.