« Crépuscule » selon Juan Branco

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 « On s’attable au pouvoir et l’on mange la France ; c’est ainsi qu’un filou devient homme d’état ».
Victor Hugo ; Les Châtiments, Apothéose – Jersey, le 28 décembre 1852.

Avant tout, il s’agit d’un phénomène éditorial unique et qui laisse à penser. Un livre dont aucun média n’a parlé et pour cause, qu’aucune grande maison d’édition n’a parrainé, qui n’a bénéficié d’aucun des soutiens habituels aux best-sellers : émissions de radio ou de télé et qui s’est vendu en quelques jours –moins d’une semaine- à plus de 100 000 exemplaires demeurant en tête des ventes de livres d’essais, en France, depuis plusieurs semaines. Un livre refusé par les cadors de l’édition, ceux qui font la pluie et le beau temps et qui sera publié par une « petite » maison nîmoise dirigée par une femme énergique, bien connue à Pau pour avoir participé à de nombreux salons du livre : Marion Mazauric, directrice des éditions « Au diable Vauvert ».

Ansi, grâce aux réseaux sociaux –tellement critiqués par ailleurs- ont peut échapper aux prescripteurs et réussir brillamment tant la défiance vis-à-vis des grands médias et des faiseurs de succès grandit dans le public. Une contre-culture se met en place, de manière très efficace. C’est en définitive le succès du bouche à oreille amplifié par le haut-parleur numérique. Il y a là matière à réflexion et à se demander si la volonté persistante de mettre ces fameux « résos » sous surveillance obéit seulement à des objectifs de bienséances ou, plutôt, de manière souterraine, à une volonté d’empêcher que ce singulier succès littéraire ne se répète…

Il faut le reconnaître Juan Branco n’y va pas de main morte. Son « Crépuscule » ne fait pas dans la dentelle et on se retrouve ici dans la tradition très française du pamphlet politique. Un genre bien oublié dans un monde où, si l’on veut avoir du succès, il faut multiplier les louanges et dire du bien des puissants pour obtenir des prébendes comme des passages à la télé ou sur les ondes ou encore des interviews bien préparés dans ces journaux qui font les carrières. Victor Hugo fut l’archétype du pamphlétaire avec  » Les Châtiments » où il se payait « Napoléon le petit » -alors tout puissant- et des écrivains aussi talentueux que divers s’y sont employés : Karl Marx et Zola mais aussi Charles Maurras ou Louis Ferdinand Céline. Branco s’inscrit donc dans une longue tradition d’auteurs controversés mais brillants.

Juan Branco décrit les coulisses du pouvoir actuel ; là où se fait la tambouille que l’on nous sert, l’arrière-cuisine de la cantine. Cet « entre-soi » qui débute aux limbes de la vie de quelques bien-nés et bien éduqués, dans des écoles parfaitement hermétiques dont l’objet principal est la reproduction des élites. L’élite macroniène, un monde restreint puisqu’elle a pris le pouvoir il y a peu et sans l’appui d’un parti politique, en est issue pour sa grande majorité. Branco, et c’est là son fort, n’a pas peur de dire les noms de ces établissements prestigieux et surtout de ceux qui les fréquentent ou les ont fréquentés. De dénouer l’écheveau de ces relations troubles. Ce n’est pas rien et il faut du courage pour le faire. C’est cela qui est nouveau : Branco nomme les choses et les personnes, et cela a déplu… Pour le reste, ce système qui empêche ceux de la « France d’en bas » d’accéder au pouvoir ou aux responsabilités politiques ou économiques n’est pas nouveau.

Dans sa préface le journaliste d’investigation Denis Robert définit parfaitement le propos de « Crépuscule » : « Juan Branco est un insider. Il raconte de l’intérieur, l’avènement d’Emmanuel Macron et des trentenaires qui l’entourent et l’encouragent. Tous ont le même profil, dents longues, ambition dévorante, pensée aseptisée et dénuée d’affect pour tout ce qui concerne le « peuple ». L’idée même de peuple. Le mot est banni de leur vocabulaire ». Sans tomber dans le complotisme puisque son propos est toujours argumenté, Branco démontre que nous sommes entourés d’oligarques qui ont le bras long et la main –dure- sur la marche de l’État. Un processus qui n’est pas nouveau puisqu’il est pointé sous François Hollande comme sous Nicolas Sarkozy et qui serait né en 1983 lors du fameux « tournant de la rigueur » de François Mitterrand.

Quels sont ces « oligarques » dénoncés par Branco ? Quels sont leurs pouvoirs ? Leurs objectifs ? C’est l’objet du livre. Branco : « le talent semble ici se propager par transmutation. Comme partout en Macronie, les recrutements, amours et alliances s’opèrent selon des critères de fortune et de pouvoir, les faisant et défaisant sous le regard bienveillant des oligarques ». Ce développement endogène de nos prétendues élites atteint désormais un seuil critique et, tout le monde le voit bien, il est une des cause de la crise existentielle dans laquelle notre pays se débat. Car désormais on connaît la vérité et c’est justement cette connaissance de ces mécanismes injustes qui est la cause de révoltes inutiles et violente. Elles y trouvent une légitimité et y puisent un capital de sympathie. Dans ces conditions le « Crépuscule » est à venir.

En tout état de cause, ici, dans cet espace de liberté où nous écrivons, nous ne saurions passer par pertes et profits ce livre important, boycotté scandaleusement par l’ensemble des « grands » médias.

Pierre Michel Vidal

« Crépuscule » Juan Branco, préface de Denis Robert ; éditions « Au diable Vauvert » et « Massot Editions ». 19 euros.

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23 commentaires

  • À la lecture de tous ces échanges je me pose une question ! Et si les extrêmes étaient ces partis qui permettent le désengagement de l’État dans l’éducation, la santé et sans doute l’environnement au profit de quelques uns qui achètent, au passage, le bien commun, autoroutes, aéroports etc…
    Si ce monsieur J Branco m’explique cela… je cours acheter son livre !

  • Si Juan Branco est un « insider », alors tout est dit : c’est le crépuscule du renouveau.

  • Cet article constitue une nouvelle charge contre les élites. Or Mr Branco en fait partie comme son parcours l’atteste (*). Aussi je ressens l’agitation autour de la publication de M. Branco comme une guerre des élites.

    Je rappellerais d’abord que l’antiélitisme est également une caractéristique de l’antisémitisme.

    Je constate que le clan de M. Branco met en avant ses « pauvres » et rameute ses soutiens ; tel le clan de la tauromachie avec l’éditrice Mme Mazaurie (*) et également M. Vidal par exemple.

    Je pense que le terme « Insider », repris dans la citation de M. Robert ferait certainement sourciller M. Pivot (**).

    D’autre part, j’ai feuilleté quelques livres de Michel Onfray sur les étals de la FNAC.
    Je note au passage que cet auteur, plus que critique face aux élites actuelles, est loin d’être boudé par les « cadors » médiatiques.
    J’y ai retrouvé la problématique de l’univers concentrationnaire de George Orwel et du monde actuel (Empire maastrichien), avec référence explicite aux publications de Geoge Orwel (1984, La Ferme des animaux).

    (*) Wikipédia par exemple.
    (**) Pierre-Michel Vidal ; Novlangue ; A@P; 9 février 2019

  • Les journalistes de l’express ont été accusés de ne pas relayer l’information avec objectivité, ce qui est une critique plutôt qu’une insulte. C’est plus à eux qu’il faudrait tirer les oreilles qu’à cet internaute qui souligne à juste titre l’inanité de leur enquête sur Branco. Et si c’est tout ce qu’ils ont à nous dire sur le « phénomène », c’est ridicule en effet.

    • Bon, je vois que le comité de soutient de Branco vient sur AP… Plein de nouveaux lecteurs, c’est bon pour la fréquentation…

  • Attaquer l’homme alors que le fond du problème n’est pas ce qu’il est, ce qu’il a fait à 14 ou 18 ans ou avant hier mais ce qu’il dénonce aujourd’hui, qu’il n’est au passage ni le premier ni le seul à dénoncer, n’est pas une démarche neuve. Vous jouez le jeu de ceux qui ne veulent pas que ce qui est dit dans son livre soit su. Il s’ est expliqué sur toutes ces accusations médiatiques que vous citez pour les démentir. A présent, si vous croyez qu’il suffit qu’une chose soit écrite pour être vraie, libre à vous. Mais à ce compte pourquoi celle de Branco ne serait pas plus vraie que les autres, puisque la vérité, selon votre logique, semble être ce qui est écrit ? Soit la presse qui l’attaque est au service de la vérité, soit elle est au service des nantis que Branco attaque. Et quand on voit qui les média que vous citez en guise de preuve et qu’on connaît qui en sont les actionnaires, laissez moi vous suggérer l’ombre d’un doute quant à savoir si Branco est un dangereux manipulateur jaloux de ceux qui sont au pouvoir ou un simple citoyen, qui n’a abusé ni pillé personne, lui, mais qui dit sa révolte avec des moyens qui sont, c’est certain, supérieurs que ceux de la plupart qui le supporte. Cette supériorité semble être, chez vous, la cause d’une fébrilité qui vous bouleverse. Mais rassurez vous, Branco n’est pas au pouvoir, et à ce titre, il n’y a donc rien à craindre d’un homme dénué de tout pouvoir hormis celui de la parole, que librement il diffuse, puisque tel est la loi du pays qu’il habite, qui autorise chacun à dire librement sa conviction, et ce d’autant plus qu’elle est étayée par des preuves que chacun peut verifier. Avoiir peur d’être abusé par un discours est une juste prudence. N’entendre qu’une version des choses et la propager comme une vérité est à mon sens pécher contre le bon sens.

  • C’est rigolo comme réaction, Branco, candidat aux dernières législatives sous la bannière LFI fait son caprice suite à la réponse le Marion Aubry à France Culture :

    « La LFI perd un autre soutien, visiblement piqué au vif… Juan Branco, ancien candidat aux législatives, n’a pas apprécié que la tête de liste Manon Aubry esquive une question à son sujet. Invitée de France Culture ce mercredi, elle a en effet botté en touche au moment d’une question sur « Crépuscule », le best-seller de Juan Branco, expliquant n’avoir pas lu l’ouvrage. « J’ai pas forcément d’avis sur la question, pour être honnête je n’ai pas lu le livre. Je ne pourrais donc pas vous donner un avis et vous savez n’aime pas trop ces femmes et ces hommes politiques […] qui pensent avoir un avis sur tout », explique-t-elle à l’antenne. Une réponse « gênée » selon Branco, qui fâché a lancé un appel à… l’abstention. »

    On peut donc vivre sans avoir lu cet auteur…même en étant LFI …

    • Cher Sango,

      Cessez vos attaques ridicules et nauséabondes. (Au moins les pseudos journalistes aux ordres de l’express ont l’excuse d’être payés pour faire ça)

      Commencez par LIRE le livre. (Profitez aussi pour lire 1984 de Orwell et le grand manipulateur cité plus haut, j’ai comme l’impression que cela vous fera le plus grand bien!)

      Venez nous ensuite exposer vos réflexions sur le sujet qui seront, j’en suis sûr, beaucoup plus pertinentes.

      Avec mon plus grand respect,

      Le Docteur

      • Cher Docteur anonyme,

        Votre insulte aux journalistes de l’Express montre que vous avez un défaut dans la perception du monde mais je n’ai aucun conseil pour vous soigner. Est ce incurable? J’espère que non.
        En attendant, vous qui avez adoré ce livre, dites nous donc quel monde vous souhaitez avec ce jeune manipulateur, cela permettra enfin de clarifier le débat et de faire tomber les masques.

        • Que Manon Aubry esquive une question au sujet du livre de Branco ne vous inquiète pas ? Vous avez le chic de vous desinteresser du fond et vous focaliser sur l’homme. Parlez nous plutôt un peu du fond. Il vous dérange ou quoi ? Puisqu’un autochtone vous a offert le livre, qu’en pensez-vous ? Car c’est cela qui nous intéresse. Quant à qui est Branco, on est aussi capable que vous de le savoir vu que nous avons accès aux mêmes sources d’information et que nous disposons autant que vous d’un esprit critique.

  • Si vous aviez lu le livre, ainsi que son interview sur ThinkerView, vous sauriez que l’auteur y présente son parcours en toute transparence, et pourquoi aucun article ne parle du fond.

    L’article de l’Express est en comparaison de niveau collégien,sans compter les approximations et demi-verites. La belle affaire que cette histoire de blog à l’âge de 15 ans… De l’enquête à vomir.

  • «Pas du tout Monsieur Vidal, mais lorsqu’on veut faire de la publicité pour un ouvrage, l’objectivité demande de présenter l’auteur, surtout lorsque ses positions sont aussi extrêmes…»

    Vous soulevez un problème de fond très intéressant car susceptible de provoquer des débats contradictoires. Je m’y suis souvent penché sans atteindre une position définitivement tranchée.
    Une œuvre est-elle inséparable de son auteur? N’a-t-elle de valeur qu’à la lumière de la respectabilité et de la notoriété médiatique de son auteur?
    Doit-elle être interprétée et jugée qu’à partir de la connaissance de la vie privée, «sexuelle», les convictions religieuses ou politiques, le passé moral…..de son auteur ou doit-elle être appréciée, valorisée par le seul ressenti de celui qui en contemple, apprécie ou pas les propos, musiques ou technologies présentés?
    J’avoue que pendant très longtemps, j’ai retiré un enrichissement culturel critique de l’écoute, la contemplation, la lecture, dans de nombreux domaines artistiques, sans connaître la vie personnelle et les convictions de leurs auteurs. Pour beaucoup, j’en suis toujours là!
    Par la suite, cherchant un approfondissement, j’ai pris conscience du lien qui existait entre l’auteur, son environnement et son œuvre, mais cela reste beaucoup plus de l’ordre de la curiosité que d’un déterminisme de changement d’opinion. Combien de merveilles aurais-je reniées en apprenant «la vie» de bien des auteurs!
    Pour en revenir à la comparaison Branco-Zemmour, ce qui m’intéresse c’est l’analyse de la production, le jugement de valeur que je fais, basé sur la réalité, la rigueur…des propos tenus, car ce sont eux qui influencent les esprits, bien plus que «la présentation de l’auteur.»

    • J’ai lu ce livre en le téléchargeant sur internet, mais je viens de l’acheter, histoire de soutenir Juan Branco et de le relire sous sa forme définitive, avec la préface de Denis Robert. Il fait partie des ouvrages à ne pas manquer. De même que « Le grand manipulateur » de Marc Endeweld paru chez Stock en avril 2019 qui, en analysant les « Réseaux secrets de Macron » (c’est le sous-titre de ce bouquin) complète parfaitement tout ce que dit Juan Branco.
      Difficile de faire l’impasse sur ces deux livres aujourd’hui… Ils apportent un éclairage essentiel pour comprendre qui est le Président de la République et ce qu’il nous inflige.

  • Pierre-Michel Vidal

    Appartenir, ou être suspecté d’être proche de l’extrême-gauche interdirait donc de penser et d’écrire ? Monsieur Sango, que diriez-vous si on faisait cette critique à M. Zemmour susceptible d’être en troisième position sur la liste RN ?

    C’est « fahrenheit 451 »: brûlons les livres ! Ils nous dérangent…

    • « Appartenir, ou être suspecté d’être proche de l’extrême-gauche interdirait donc de penser et d’écrire ? »

      Pas du tout Monsieur Vidal, mais lorsqu’on veut faire de la publicité pour un ouvrage, l’objectivité demande de présenter l’auteur, surtout lorsque ses positions sont aussi extrêmes…
      Je n’ai fait que compenser cet oubli.
      Quant à Monsieur Zemmour je serai le premier a faire les mêmes remarques si vous présentiez un de ses ouvrages sans mentionner son positionnement politique.

      • Et le fond alors? On en discute? Parce que si vous pensez que vous pouvez tirer de l’info du skyblog d’ado d’un écrivain engagé, alors je suis très curieux de lire votre analyse des révélations accablantes dont son ouvrage est truffé.

  • A priori, M. Sango ne lira donc pas « Crépuscule », sa religion technocratique le lui interdit. Il pourrait pourtant y trouver matière à réflexion, mais cet exercice d’ouverture doit lui être rendu impossible par des certitudes génétiquement définitives.

    • Au lieu de s’intéresser à mon cas (j’en suis cependant flatté) Monsieur l’hotoctone, qui a lu le livre, ferait bien de faire partager aux lecteurs d’AP la matière à réflexion qu’il y a trouvé. Ce serait plus efficace pour défendre les idées d’extrême gauche.
      Ceci dit je note que cet Hotoctone ne trouve rien à redire à ce que j’écris sur l’auteur, ce qui est un bon point de départ.
      Et pour terminer, je lui signale que j’ai un ami autochtone qui m’a offert ce livre…geste désespéré ?

  • En lisant cet article on pourrait penser que l’on passe à côté d’un document exceptionnel de vérité et d’impartialité.
    Il aurait été bon aussi, et avant, de dire quelques mots sur l’auteur, un cas effectivement, par ses origines, ses études (tiens, notre République permettrait donc d’arriver aux plus hautes fonctions ???) son parcours et son jeune age.
    Mais il faut aussi rajouter son positionnement politique à l’extrême gauche, son soutien à Mélenchon, aux Gilets jaunes radicaux a commencer par son ami Nicolle. On peut lire ce qu’en dit l’Express (comme quoi oui on en parle, et toutes les personnes un peu informées connaissent ce jeune gauchiste jaloux de Macron et ses anciens collègues…évidemment pas dans La Rep…)

    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/juan-branco-le-radical-chic-qui-veut-la-peau-de-la-macronie_2061348.html

    Comme Juan Branco n’était pas d’accord avec son portrait, l’Express en a rajouté une couche :

    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-reponses-de-l-express-a-juan-branco_2074447.html

    Bon, maintenant qu’on connait l’auteur (dont il faut reconnaître la personnalité et la faconde de haut niveau), on peut parler du fond.

    • Vous omettez la réponse de Juan Branco qui dénonce 1 mensonge par phrase voire par ligne. Un article dans l’Express et vous affirmez connaître l’auteur… ??

      • Mais non Monsieur Paz, l’Express publie la réponse de Branco avec le lien en fin d’article et ensuite leur réponse aux affirmations de Branco qui sont démontées une par une…

        Une citation de l’article pour ceux qui ne liraient pas les articles cités :
        « Aujourd’hui encore, il soutient avoir été « directeur de cabinet » d’Aurélie Filippetti, qui pilotait le projet culturel du candidat socialiste. « Il n’a jamais eu ce titre. Ce personnage est un grand manipulateur », recadre sèchement l’intéressée. De fait, pendant les premiers mois de 2012, Branco était en réalité l’assistant parlementaire de la députée PS. Un poste fictif, lui permettant de percevoir un salaire pendant la campagne, reconnaît-il lui-même avec franchise. « 

  • Michel LACANETTE

    « On s’attable au pouvoir et l’on mange la France ; …..
    Ce propos est plus que d’ actualité avec le procès du couple Balkany qui vient de s’ ouvrir. Eux n’ ont pas réussi à manger la France, mais ils étaient bien partis pour essayer de le faire. Ce à quoi il sont arrivés tout de même, c’ est à privatiser la municipalité de Levallois pour en tirer un maximum de profit, sans tenir compte des lois de base de la République. Ce qui est tout de même pas mal, car ils ne sont pas les seuls à avoir tenté ce genre de coup, mais bien peu ont aussi bien réussi. Ce qui a fait des envieux déçus et peut être causé leur perte.