Bien des choses échappent à notre Président

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« Le paradoxe, c’est qu’à mesure que les choses empirent sur le terrain, les mesures politiques semblent reculer» Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

On est passé dla franchise de dire bien haut«L’environnement, ça commence à bien faire»d’un ancien Président, à d’hypocrites promesses voulant dire la même chose.

Elles sont liées au fait que la pression de l’opinion publique, pour une action significative contre une politique environnementale dangereuse pour l’homme, est croissante, donc potentiellement négative électoralement il convient donc d’anesthésier par de belles paroles ceux qui les écoutent.

Alors que tout est connu, non seulement prévu mais constaté, que les mesures à prendre sont scientifiquement proposées par des organismes indépendants, on retarde, on tergiverse, il faut prouver…; on dit qu’on va créer un « conseil de défense écologique » et un tirage au sort de 150 citoyens  chargés de plancher sur la transition écologique…

La transition écologique, donc l’avenir de la France, ne se tire pas au sort !

Maintenant, le Président propose une liste de représentants aux élections européennes ; elle comprend :

+ En figure de proue, une ancienne directrice de l’ENA, école qu’il veut supprimer et où la formation dispensée a été largement critiquée lors du grand débat.

+ En n°2, un faire valoir écolo, en quête de notoriété.

+ Un exploitant agricole ex-président des Jeunes Agriculteurs (proche de la FNSEA), fan de glyphosate…

et on décide, car l’écologie a le vent en poupe, d’en faire la préoccupation N°1 !

Comment s’imaginer, dans le groupe européen libéral où les élus seront incorporés, que la moindre démarche allant dans le sens d’une réelle transition écologique, puisse être défendue, même au sein de la liste ? C’est un vrai fourre-tout et attrape-tout pour drainer le maximum d’innocents séduits par la vraie fausse détermination avancée !

Cette démarche politique est d’autant plus coupable qu’elle entretient l’ignorance fort grande de la population et masque volontairement la réalité du terrain.

Tout récemment, vendredi 17 mai 2019, Sud Ouest publiait les propos du patron de l’ASN qui s’inquétait de la perte des compétences, de savoir-faire dans l’industrie ruineuse et dangereuse du nucléaire, à l’occasion des révélations sur les malfaçons de l’EPR de Flamanville censé diminuer nos rejets de CO2. 

Nous aussi !

Le même jour, dans le même journal, un rapport sénatorial alertait sur l’impréparation du pays face au réchauffement climatique dans le domaine de l’agriculture et du tourisme entre autres. On fixe l’objectif d’accueillir 100 millions de visiteurs annuels sans se préoccuper de la forte demande d’eau générée par ces activités touristiques.

De «surtout, il ne faut pas dramatiser ni affoler les Français» il résulte que :

Futura 8/04/2019 avec l’AFP-Relaxnews: «Un quart des Français ne croit pas au réchauffement climatique»

D’après un sondage Opinion Way réalisé pour l’entreprise PrimesEnergie.fr:

+ 23 % des habitants de l’Hexagone déclarent«ne pas croire au réchauffement climatique ». Ce chiffre monte à 36 % chez les 18-24 ans. 

L’enquête a été réalisée sur un échantillon de 1.042 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus en janvier et février 2019.

+Très peu se déclarent prêts à limiter les achats de produits électroniques (27 %), à investir dans l’électricité verte (22 %) ou encore à délaisser l’avion au profit du train ou du bus pour les longues distances (21 %). 

+ Enfin, 6 % des Français sondés ont déclaré ne faire« aucun effort »pour préserver l’environnement.

Quelques vérités ignorées ou volontairement ignorées par beaucoup :

1°)+ Futura avec l’AFP-Relaxnews: 6/05/2019

«Déjà un million d’espèces menacées d’extinction et le rythme s’accélère: la nature qui permet à l’humanité de vivre est condamnée à poursuivre son déclin à moins d’« un changement profond »des modèles de production et de consommation des hommes. Dans un rapport sans précédent publié ce lundi 6 mai, le groupe d’experts de l’ONU sur la biodiversité (IPBES) peint un tableau sombre de l’avenir de l’être humain qui dépend de la nature pour boire, respirer, manger, se chauffer ou se soigner.« Nous sommes en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier », décrit Robert Watson, président de l’IPBES.

Déforestation, agriculture intensive, surpêche, urbanisation galopante, mines : 75% de l’environnement terrestre a été« gravement altéré»par les activités humaines et 66% de l’environnement marin est également touché. 

Résultat: environ un million d’espèces animales et végétales sur les 8 millions estimées sur terre(et on ne les a pas toutes découvertes) sont menacées d’extinction, dont« beaucoup dans les prochaines décennies ».

+ Par contre, Futura santé, 27/11/2018.

La maladie de Lyme se transmet par la morsure de tique, un animal dont le cycle de vie dépend des conditions climatiques. Une hausse de 2 °C des températures devrait augmenter de 20 % le nombre de cas de Lyme aux États-Unis au milieu de ce siècle.

La réaction officielle est : «On ne travaille pas assez, on ne produit pas assez, on ne consomme pas assez…, donc on ne  pollue pas assez, on ne réchauffe pas assez !

Heureusement, grâce à la politique de Macron, plus on se rapproche des élections,  plus les signaux de la reprise économique et de l’investissement étranger (les salariés de Ford Blanquefort en connaissent les avantages !) passent au vert; en parallèle, comme il n’est pas question de changer de modèle, les taux de CO2 émis et la quantité de pesticides, qui ne cessent déjà d’augmenter en France, vont s’envoler.

2°)Pollution de l’eau : un constat alarmant – eau-bio.info

+ Futura Planète 28/01/2019: Réchauffement climatique: la bombe à retardement des nappes phréatiques.

Au début de l’année 2018, le Bureau de recherches géologiques et minières signalait un niveau de nappes phréatiques anormalement bas en France. Aujourd’hui, une équipe internationale de chercheurs présente des conclusions inquiétantes. 

Les nappes phréatiques constituent aujourd’hui la première source d’eau potable de la planète. Celles-ci se rechargent régulièrement et lentement (cela peut prendre plusieurs siècles) grâce aux précipitations, pour se décharger ensuite dans les rivières et autres étendues d’eau. Parmi les phénomènes qui mettent en danger ce cycle : l’explosion de la population mondiale et le réchauffement climatique.

+Futura planète 15/05/2019

Océan: Le phytoplancton subit un déclin inquiétant depuis le début de l’ère industrielle. En mer, le phytoplancton est à la base de la chaîne alimentaire. Il absorbe aussi une partie du dioxyde de carbone(CO2) émis par l’homme dans l’atmosphère. Et il produit de l’oxygène. Or, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT-États-Unis) constatent aujourd’hui que la productivité du phytoplancton est en baisse dans l’Atlantique Nord ; l’un des bassins marins les plus productifs au monde.

3°)Pollution de l’air :

+ Futura santé 04/04/2019

«en France, trois enfants sur quatre respirent un air pollué, dit l‘OMS. On en connaît de plus en plus les implications, il y a les maladies respiratoires mais on fait aussi le lien avec le diabète, les syndromes dépressifs… »

Le rapport déplore le manque de données propres aux jeunes populations. Les enfants, dont l’organisme est immature, sont vulnérables : leur fréquence respiratoire est 1,5 fois plus élevée que celle d’un adulte, leurs activités en extérieur plus fréquentes, et ils sont moins capables d’agir pour se protéger.

D’autre part :« La pollution de l’air provoque de l’asthme et favorise les poussées d’eczéma, et elle aggrave les pathologies respiratoires de ceux qui en ont », souligne Jocelyne Just, chef du service d’allergologie pédiatrique à l’hôpital Trousseau à Paris, dont l’Unicef a sollicité l’expertise.

La France est poursuivie par l’UE pour non-respect dans 14 agglomérations de normes européennes pourtant moins strictes que les recommandations de l’OMS.

Le transport routier reste incontournable par manque de volonté de créer des solutions de remplacement.

+ L’écologiste 27/01/2019 :

France. 505 millions d’euros de subventions au transport aérien par an selon la Fédération nationale d’associations d’usagers des transports, dont 325 millions d’exonération de TICPE, la taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques. 90% du trafic est assuré par 10 aéroports, les 76 autres aéroports étant souvent déficitaires et subventionnés.

+ Futura-Sciences 03/12/2018 La croisière, une industrie très polluante

Les navires de croisière sont régulièrement pointés du doigt pour leur pollution et leur contribution aux gaz à effet de serre. Le fioul lourd, peu raffiné, affiche des teneurs en soufre1.500 fois plus élevées que celles autorisées pour le diesel des voitures. Un gros paquebot émet ainsi quotidiennement autant de particules fines qu’un million de voitures, selon l’association de protection de l’environnement allemande Nabu. 

+Futura -Planète : 20/02/2019

Selon l’ Organisation – The Carbon Literacy Project

carbonliteracy.com/organisation/

«Un e-mail standard génère environ 4g de CO2; avec une pièce jointe volumineuse, il produit jusqu’à 50 g de CO2. Envoyer une photo de vacances de 1 Mo à dix amis équivaut ainsi à parcourir 500 mètres en voiture. Car, même adressé à un collègue à quelques mètres de distance, votre e-mail envoie des données vers les datacenters de Google ou de Yahoo qui sont situés aux États-Unis. Il parcourt donc des milliers de kilomètres en transitant par des dizaines de routeurs, serveurs et autres ordinateurs qui consomment, eux aussi, de l’énergie pour fonctionner et qui nécessitent d’être refroidis. Le problème est aggravé par la quantité de messages qui s’accumulent dans les boîtes aux lettres, or les courriels continuent à dépenser de l’énergie pour leur stockage.

Au total, 281 milliards de courriels ont été envoyés dans le monde, chaque jour, en 2018, d’après le cabinet d’études Radicati Group. En prenant cette moyenne de 4 g de CO2 par e-mail, c’est donc 410 millions de tonnes de CO2 par an qui sont générés. Par comparaison, le transport aérien mondial a, quant à lui, produit 859 millions de tonnes de CO2 en 2017, d’après l’IATA. Néanmoins, ce chiffre est largement sous-estimé car il ne prend pas en compte les spams, qui représentent la moitié des messages reçus. Or, même non ouverts, ces messages indésirables produisent 0,3 g de CO2! Au total, 80 % des e-mails ne sont jamais ouverts.»

Le numérique, c’est l’avenir qu’ils disaient !

La tolérance au réchauffement climatique et à la pollution environnementale est assimilable, dans ses conséquences, à un crime contre l’humanité; elle va de pair avec :

+ la tolérance à la fraude fiscale :

125 milliards de fraude fiscale en France, 15 à 20 milliards par an de fraude à la TVA.

50 milliards de perte pour les membres de l’union européenne à cause de la fraude «carrousel», l’escroquerie la plus juteuse de l’histoire. (C dans l’Air du 15/05/2019).

+Et à l’intolérance pour augmenter les aides sociales et la qualité du Service Public.

Signé Georges Vallet

crédits photos:citations-ecologie.jpg

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4 commentaires

  • Dans votre article et vos réponses vous restez centré sur la France qui ne représente que un pour cent du problème.
    Même si nous retournions il y a cent ans cela ne se verrait pas sur le bilan planétaire.
    Par exemple où avez vous vu que les naissances passent en dessous du seuil de remplacement ?
    En France oui, pas au niveau planétaire…

    Je reconnais qu’il faut cependant montrer l’exemple, mais le problème global est bien plus insoluble …
    Que proposez vous, concrètement ?

    • «Dans votre article et vos réponses vous restez centré sur la France qui ne représente que un pour cent du problème»

      De quel problème parlez-vous?
      +Si c’est le problème du climat, il est causé par l’ensemble des pays du monde et la France y prend en effet une part fort modeste, mais les retombées de cette part, à savoir la pollution et les achats d’hydrocarbures pèsent lourd sur les citoyens et la balance commerciale.

      +En fait, le problème n’est pas le climat, c’est le logiciel du mode de vie qui porte à la destruction, à la domination, à l’individualisme, au rejet du concurrent, à l’incapacité de vivre ensemble, de partager, de voir au-delà de quelques décennies.
      Les hommes politiques que nous avons élus dans le passé, et ceux de maintenant, considèrent qu’il n’est pas fondamental de changer, tout au plus faisons des promesses, des engagements, jamais suivis d’effets significatifs (petits pas quand l’irréversible avance à grands pas!)
      François Hollande avait bien promulgué la LOI n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte; depuis cela empire rapidement!
      E.Macron, simulant une volonté plus large, n’a pas hésité à évoquer son engagement dans la transition écologique nécessaire. Encore des paroles mais pas d’actes significatifs. Pourtant:
      +En ce qui concerne la transition énergétique seule, La France peut diminuer sa facture:
      en réduisant sa consommation d’hydrocarbures pour en acheter moins,
      en taxant les gros consommateurs pour diminuer les dépenses de l’État.
      en favorisant l’isolation, la «sobriété lumineuse», pour diminuer les dépenses du particulier.
      en favorisant les énergies renouvelables beaucoup plus rapidement et partout.
      en faisant une politique de mobilité moins consommatrice: service public de transport, circuits commerciaux courts; actuellement 25000 camions passent chaque jour sur la rocade bordelaise et la croissance n’est pas suffisante!

      +La plus grande partie de la transition écologique peut être abordée individuellement, localement, régionalement, nationalement, avec des résultats très sensibles; les expériences dans ce sens sont nombreuses en France.
      Quantitativement, cela revient à lutter contre cette fuite en avant de la surconsommation, de la surproduction, du gaspillage, de la surexploitation, de la suralimentation et du surendettement, de la sur-pollution de l’eau, la terre, la mer au niveau de nos côtes et dans notre territoire.
      Qualitativement interdire l’utilisation des très nombreuses molécules introduites par l’industrie et l’agriculture, que je ne listerai pas, vous en avez largement entendu parler car elles sont dangereuses pour la santé. Ajoutons la destruction des paysages, l’urbanisation anarchique, le bétonnage…dont le résultat est la catastrophe locale au moment des alertes climatiques et le désert entre. La transition écologique, c’est aussi, pour plus d’efficacité, une autre manière de vivre entre nous, de diffuser la connaissance, de trouver un sens au travail, de combattre les atteintes psychologiques liées aux «nécessités» de l’économie…., l’homophobie, le racisme, la violence, l’agressivité..
      Oui, avec E.Macron, notre futur peut se résumer par la «Chanson d’automne»:
      Et je m’en vais
      Au vent mauvais
      Qui m’emporte
      Deçà, delà,
      Pareil à la
      Feuille morte.
      Paul Verlaine, Poèmes saturniens

      «Par exemple où avez vous vu que les naissances passent en dessous du seuil de remplacement ?»
      En France oui, pas au niveau planétaire…

      Vous avez remarqué que je restais centré sur la France!
      Vous posiez la question: «Que faisons nous pour limiter les naissances ?»Je vous ai répondu que ce n’était pas indispensable car la natalité baissait en France: 1,88/femme, 1,6 dans l’union européenne en 2016, 1,5 en Allemagne.
      En ce qui concerne le niveau mondial, nous n’en sommes pas là mais il faut noter quand même une nette modération.

  • Vous n’évoquez qu’une petite partie de l’essentiel: la transition énergétique, or mon sujet portait sur la transition écologique.

    En ce qui concerne la transition énergétique, comme toujours quand on est face à une difficulté, on fait une loi, on prend des engagements pour 2020, 2030, 2050..
    Depuis le 18 août 2015(!), date de la loi, tout va en sens inverse des orientations prévues!
    Qui est capable de dire ce que sera le monde dans 10, 20 ou 30 ans? Les promesses de la loi ne sont, pour l’instant, que réalisées sur le papier. Voyez-vous, des papiers officiels comportant des engagements dans ce sens, on en a des tonnes, des réalisations beaucoup moins, or, 20 ou 30 ans c’est beaucoup trop tard, l’évolution est beaucoup plus rapide, elle est déjà en cours.
    Ce qu’il faut ce n’est pas une révolution brutale mais, au moins en France, prendre certaines actions immédiates pour faire baisser la consommation des énergies fossiles: action sur le transport aérien et maritime, sur le transport routier, sur la multiplication des industries très consommatrices….On agirait ainsi sur l’effet de serre mais plus directement sur la pollution qui fait partie de la transition écologique.

    Mon texte, en effet, ciblait la nécessité d’une transition écologique c’est-à-dire une autre façon de penser et d’agir, de haut en bas, une autre façon de produire, de consommer, de répartir les bénéfices. J’aimerais connaître vos solutions pour s’opposer à toutes ces vérités citées.

    Vouloir adapter l’esprit du système économique actuel à une transition écologique est impossible; tous les comportements nationaux et mondiaux qui se mettent en place conduisent à la guerre, à la famine, aux migrations de populations, aux désertifications, aux colères, homophobies, agressivités, terrorismes, maladies, chômage, inégalités de plus en plus grandes…..

    Que faisons nous pour limiter les naissances ?
    Elles diminuent et passent en dessous du seuil de remplacement; ce n’est pas souhaitable car le vieillissement est source de nouveaux problèmes qui sont soulevés en ce moment. D’ailleurs, en France, nous ne sommes absolument pas trop nombreux dans une économie revue et corrigée.

  • « Bien des choses échappent à notre Président » je dirai plutôt que bien des choses vous échappent mon cher Georges…
    Savez vous qu’une loi de transition énergétiques a été votée qui comporte divers objectifs quantifiés ?

    https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-transition-energetique-croissance-verte

    Dites nous donc plutôt si cela est suivi ou pas. Par la même occasion votre âme écolo est favorable tout comme moi à une taxe carbone. Taxe rejetée par les débiles en jaune qui veulent habiter à la campagne parce que c’est pas cher et qui se rendent compte qu’il faut payer l’essence pour se déplacer…
    D’ailleurs au passage, comme j’ai eu l’occasion de l’écrire les carburants sont au même prix qu’en 1980 et le SMIC a été lui bien plus augmenté relativement et en euros constants. Relisez mon article ci dessous

    https://alternatives-pyrenees.com/2018/10/29/il-faut-augmenter-le-prix-des-carburants/

    Il faut bien sûr augmenter la taxe carbone et mettre le carburant à 2 euros le litre. Entre autre…

    Mais Georges, parlez nous plutôt de la problématique mondiale…bien plus insoluble car la France participe à peine à 1% pour le réchauffement climatique, l’Europe à 10%…

    Que faisons nous ?
    Que faisons nous pour limiter les naissances ?

    Bon courage