Citoyen, mon frère citoyen, ne vois-tu rien venir ?
La SORTIE, texte publié dernièrement, évoque des réflexions pour mettre fin à «ce long conflit historique» ; des observations y sont contestées vigoureusement (raisonnement stupide !!) par un inconditionnel des réformes politiques gouvernementales.
Cette sortie de crise, souhaitée par tous, ne sera absolument pas, d’un côté comme de l’autre des antagonistes, une fin, la résolution du problème, mais la marque du début d’une situation bien plus grave, absolument pas abordée, ni par les uns ni par les autres, la RENTRÉE dans un monde que ces protagonistes auront contribué à fabriquer en localisant leurs affrontements sur le même terrain, celui de l’hyperconsommation, donc de la pollution et du réchauffement. Ce monde qui s’annonce est périlleux, incertain, imprévisible ; il résulte de la mondialisation du fléau qui ravage le monde et la planète :
la croissance économique.
Précisons bien qu’il n’est pas question du véritable progrès résultant de la croissance culturelle, technologique, médicale, sociale… mais de ses excès non régulés, son extrapolation dévastatrice : surconsommation, spéculation, concurrence, pouvoir, puissance, asservissement…
L’actualité, dont les responsables politiques, syndicaux et tous les citoyens devraient tenir compte, dessine progressivement les retombées imprévisibles, possiblement incontrôlables, qui résulteront de l’effondrement d’un système économique qui les aura permises.
Deux composantes sont particulièrement à dénoncer et non évoquées dans les discussions :
+ La hausse maintenant irrémédiable de 2°C des températures et les violences climatiques associées, vont retentir de plus en plus sur les conditions de vie ; elles rendront complètement caduque cette ambition politique de vouloir envisager, dans plusieurs années, un allongement important de la durée du travail ; la pénibilité sera grandissante pour tous ; l’équilibre financier est impossible à prévoir actuellement ; la chute de la biodiversité entraînera un effondrement drastique de la production agricole, la migration des espèces parasites provoquera, c’est déjà en cours, le déplacement de maladies, la pollution, les déchets accumulés, entre autres dans la mer, seront une source de contamination… ; l’économie française et mondiale va être complètement perturbée d’une manière que l’on n’est pas capable d’anticiper, qualitativement et quantitativement, mais sûrement.
Alors ? 65…70 ans, équilibre financier dans quelques années ? Poudre aux yeux ! C’est bon pour les nuls, les innocents, les inconscients, les intéressés financièrement dans l’immédiat…
Quel sera « le salaire adapté aux marchés, performances, compétences, créativité» ??? C’est bon pour madame Soleil !
+La mobilité mondiale, d’une part par sa composante énergétique basée sur les énergies fossiles, mais surtout par sa fréquence, les distances parcourues, les liaisons multiples établies, mettra en péril l’économie mondiale. Le cas du nouveau coronavirus apparu en Chine devrait faire réfléchir sur la possibilité extraordinaire qu’offre ce développement économique sur l’extension des virus transmissibles de l’animal à l’homme et de l’homme à l’homme. Quand on connaît les aptitudes mutationnelles des virus, les possibles dégâts humains et économiques qu’il peut provoquer (grippe espagnole), c’est comme dirait Xi Jinping,
vendre son âme «au démon»
La hausse des températures citée précédemment, la hausse du pouvoir d’achat des classes moyennes en Chine, les festivités du Nouvel an, la démographie la plus élevée du monde, la tradition du contact des chinois avec la faune sauvage (wet market), la pénétration prédatrice de plus en plus importante dans les régions encore peu parcourues… sont autant de facteurs qui sont créateurs et diffuseurs, chaque année, de nouveaux virus, de la grippe entre autres. Alors que la science essaie encore d’identifier l’origine de cette nouvelle maladie, des millions de virus sont inconnus, la fonte des pergelisols en fera sans doute apparaître d’autres ; des virus jusqu’alors inconnus ont été découverts dans l’Himalaya, nos chromosomes détiennent nombre d’infections virales préhistoriques : environ 8 % de nos génomes proviennent de l’ADN viral incorporé dans les cellules de nos ancêtres. Pendant plusieurs millénaires, ces gènes viraux ont accumulé les mutations les rendant principalement dormants. Un ou plusieurs de ces virus peuvent se réveiller à la suite de stress.
www.generation-nt.com › … › Technologie › Portails scientifiques
Les voyages dans l’espace réactivent des virus dormants chez …
«Il apparaît ainsi que 53% des astronautes des vols de navettes et 61% des astronautes ayant séjourné dans l’ISS présentaient un ou plusieurs virus de l’herpès qui se serait réactivé dans leur salive ou leur urine après les missions. On a également mis en évidence le réveil d’autres virus comme le virus Epstein-Barr, Varicelle-Zona et Cytomégalovirus. Les séjours dans l’espace infligent un stress conséquent aux corps des astronautes tout en bousculant également leur système immunitaire. De fait, les virus latents peuvent très facilement être réactivés. Par ailleurs, il apparaît que la charge virale augmente avec le temps passé dans l’espace»
Stress au travail, dans les transports, à l’école ; stress des examens, stress dû à notre rythme de vie… , le quotidien est une course permanente génératrice de stress !!!!
Les chercheurs pointent du doigt la trop grande proximité entre les animaux et les hommes sur ces marchés. «C’est lié à la densité de la population : la Chine est un pays très dense, dans lequel on achète des animaux sauvages, vivants souvent, pour les manger. Et ça, ce sont des facteurs de risques non négligeables», pointe Antoine Gessain, chef de laboratoire à l’Institut Pasteur.
A cette marchandisation s’ajoute la disparition de l’habitat naturel de ces animaux, continue Antoine Gessain : «Le fait de couper la forêt, d’aller chasser un peu partout favorise le contact entre l’animal réservoir [celui qui porte le virus, avec ou sans symptôme] et la population humaine, et cela va favoriser l’émergence de nouveaux virus». En dehors de la Chine, c’est le cas dans beaucoup de pays d’Afrique et d’Amérique du Sud.
Beaucoup sont diagnostiqués, maîtrisés, éradiqués plus ou moins rapidement, par la science, dans les pays développés équipés médicalement pour y faire face. Même là, le cas des porteurs sains, très contagieux, n’est pas résolu.
Ce n’est pas le cas partout car, du fait de cette croissance des transports ce coronavirus atteindra, c’est déjà fait, l’Afrique ou des pays d’Amérique du Sud ou centrale, là où la lutte n’est pas anticipée du tout
Tout est possible, tout est réalisable !
«Celui qui est en déplacement ou travaille sur des chantiers à l’étranger par exemple a de nombreuses compensations»
En effet, c’est le cas !
«l’Etat doit tout au citoyen»
La sécurité entre autre.
Vraiment, «le raisonnement stupide» évoqué dans «Par où trouver la sortie» est plutôt attribuable à celui qui vit une foi inébranlable dans la croissance économique infinie sans tenir compte des conséquences, celle qui a créé bien plus de problèmes qu’elle en a résolus, en particulier le nombre effarant des guerres et des morts que les rivalités économiques et d’ego ont déclenchées.
A la globalisation des échanges devrait s’associer la globalisation des pensées.
Albert Einstein avait raison :
« Il ne faut pas compter sur ceux qui ont crée les problèmes pour les résoudre. »
« Seules deux choses sont infinies. L’Univers et la stupidité de l’homme.
Et encore, je ne suis pas certain de l’infinité de l’Univers. »
Signé: Georges Vallet
Crédit photos:http://dessin-actu.over-blog.com/2019/12/vers-le-rechauffement-climatique-par-points
« La décroissance c’est la guerre civile », ai-je lu dans le commentaire de M. Vidal.
J’adhère à cette conclusion et j’en déduis que la montée actuelle des contestations et des manifestations est liée à stagnation que nous vivons depuis des années.
Si dans l’histoire, les contestations et contre-propositions ont été nécessaires pour éclairer l’avenir, seule la croissance des trente glorieuses a pu apporter une réduction de la précarité ainsi qu’un accroissement du niveau de vie, avec notamment le développement connexe du salariat et de la solidarité organique.
Alors à quand, où et sous quelle forme une nouvelle croissance ?
« La décroissance c’est la guerre civile ». J’adhère à cette conclusion et j’en déduis que la montée actuelle des contestations et des manifestations est liée à stagnation que nous vivons depuis des années.…., seule la croissance des trente glorieuses a pu apporter une réduction de la précarité ainsi qu’un accroissement du niveau de vie, avec notamment le développement connexe du salariat et de la solidarité organique.»
Je ne suis pas du tout du même avis car je n’ai pas la même analyse; la montée des contestations vient justement des retombées d’une croissance sans limite qui a atteint les limites de la tolérance supportable par l’humanité. D’ailleurs nous ne sommes pas en stagnation, le commerce international est en plein boom, le numérique fait exploser la société, le social, l’économie…, la vente d’armes permet de renflouer nos déficits; l’intelligence artificielle n’en parlons pas.
La plaisanterie n’étant pas un péché capital, je dirai que la croissance est telle qu’on n’a plus besoin, pour trouver du travail, comme les cadets de Gascogne, de quitter la commune, la ville, la région, le pays , comme jadis, …, il suffit de traverser la rue!
La croissance a eu son heure de gloire, comme vous le dîtes, et surtout sa nécessité après la fin de la guerre, car la France et l’Europe étaient ruinées et il fallait remonter le niveau de vie et donner du travail.
Elle a réussi et a atteint le sommet de sa courbe en cloche qui caractérise tout écosystème dynamique. Elle ne produit plus de travail pour tous, elle en détruit des masses, elle est devenue la source du chômage, non pas du mieux vivre mais du gaspillage, des maladies de surconsommation, de la pollution généralisée, de la hausse des températures source de maladies nouvelles, d’apparition de parasites, de la chute de la biodiversité donc de la production agricole, de l’alimentation, de l’exploitation destructrice des richesses communes(terre, mer, air, eau) et des peuples colonisés et non colonisés (spéculation, inégalités, harcèlements variés, homophobie..troubles sociaux); bien des conflits et des guerres sont liés au problème de la raréfaction de l’eau; c’est le cas des tensions israélo-palestiniennes et israélo-palestiniennes pour le plateau du Golan ou la vallée du Jourdain…Le tourisme, facteur de croissance important pour les pays (et les tours opérateurs) est un facteur de pollution, d’appauvrissement des habitants locaux en modifiant les cultures et les modes de vie, la désertification des régions profondes des pays du Maghreb dont on capte les sources pour vider les toilettes des hôtels du bord de mer….Les grosses entreprises de pêche chinoises ou d’ailleurs draguent et détruisent les réserves halieutiques des autochtones qui meurent de faim.
Non , ce n’est pas «la stagnation» mais bien la croissance qui est la cause des «guerres civiles» qui se généralisent sous de nombreuses formes dans le monde, et on peut le comprendre!
Alors à quand, où et sous quelle forme une nouvelle croissance?
Quand? Le jour où, humblement, on reconnaîtra que l’homme fait partie intégrante de la nature et qu’il doit adapter ses besoins vitaux et économiques aux incertitudes d’un monde complexe dont il est entièrement dépendant. On appelle cela la transition écologique.
Où? Là où les politiques et les économistes se seront rendus compte qu’il était de leur intérêt de changer de place leurs investissements; certains le font déjà dans les financements des recherches sur l’énergie, l’habitat, la gestion du travail, de l’agriculture…
Sous quelle forme? Une forme qui respectera le plus possible les équilibres des besoins essentiels de chaque être vivant, de chaque écosystème, de chaque chaîne alimentaire source de vie de l’humanité.
Continuer la croissance par l’excès c’est faire le jeu de l’entropie alors que la vie est l’extraordinaire créativité de la néguentropie.
Le plus urgent est de ralentir et d’éliminer le plus rapidement possible, pour l’avenir, la chute vertigineuse de la biodiversité mondiale liée à la surconsommation, surexploitation, aux montagnes de déchets industriels, chimiques plastiques aux restes nucléaires…
Monsieur Vallet, vous fonctionnez beaucoup par pétition de principe, mais quand on affirme qu’il est possible de diviser par trois notre impact sur l’environnement, qui plus est sans remettre les progrès que sont l’éducation, la santé, etc, la moindre des choses est de détailler comment concrètement : dégager des chiffres, au moins des ordres de grandeur.
On ne peut pas se contenter de dire qu’il suffit de se cantonner aux « besoins indispensables de l’homme », à moins de poser comme pétition de principe que ces « besoins indispensables » correspondent juste au tiers -ça tombe bien !- de notre impact sur l’environnement.
Par ailleurs les seules sociétés -sans doute pleines de bonnes intentions au départ- qui ont tenté à grande échelle et à long terme (en dehors des économies de guerre) de s’organiser autour des « besoins indispensables de l’homme » ont été celles de l’ex bloc de l’Est. On ne peut pas dire que cela ait été une grande réussite. « Satisfaire les besoins indispensables » est philosophiquement plus complexe qu’il y parait, et on peut même se demander si cela a un sens.
Un dernier point sur le lequel vous faites un contresens historique :
« aux progrès technologiques qui permettent à l’homme de réaliser des travaux importants à sa place »
Les progrès technologiques bien sûr, mais historiquement ce qui a permis à l’homme de faire faire son travail par des machines c’est avant tout la disponibilité d’une énergie « illimitée » (qui paraissait comme telle), bon marché, et facile à utiliser : les énergies fossiles. Or nous arrivons au bout de ce modèle (les ressources ne sont pas illimitées), qui par ailleurs est une cause majeure de dégradation de notre environnement (CO2 et réchauffement). Aucune autre source d’énergie parmi celles maîtrisées à ce jour, que ce soit les renouvelables ou même le nucléaire, n’a les mêmes avantages cumulés.
Tout porte donc à penser que demain il faudra travailler plus, car la nature ne fournira plus autant d' »esclaves virtuels » (les experts estiment que l’énergie dont nous disposons est équivalente à avoir chacun 200 esclaves… On peut d’ailleurs remarquer que l’esclavage a disparu avec l’avènement des énergies fossiles : on n’avait plus besoin d’eux). Nous faisons partie des générations bénies, il faut en avoir conscience.
« la moindre des choses est de détailler comment concrètement : dégager des chiffres, au moins des ordres de grandeur. »
Effectivement, en quelques lignes sur notre site, c’est facile, j’aurais pu y penser!
Quant aux chiffres, vous le savez bien, ils n’ont pas grande valeur, cela dépend de la période, des sources, des méthodes, des limites, des critères utilisés.
« les seules sociétés -sans doute pleines de bonnes intentions au départ- qui ont tenté à grande échelle et à long terme (en dehors des économies de guerre) de s’organiser autour des « besoins indispensables de l’homme » ont été celles de l’ex bloc de l’Est »
Vous le croyez vraiment??? Pas moi!
En effet c’est moins facile d’étayer que de simplement affirmer.
Personnellement je ne demande qu’à être convaincu que l’on peut (bis repetita) « diviser par trois notre impact sur l’environnement, qui plus est sans remettre les progrès que sont l’éducation, la santé… », mais je dois apparemment me contenter de votre bonne parole, un peu comme quand on écoute le curé 🙂
Modestement je fais quelques calculs de mon côté. Diviser par 3 notre impact sur l’environnement revient à diviser par 3 le PIB/habitant. Passer de 100% à 33%, d’un revenu moyen par ménage (actuel en France) de 2700€ net à un revenu moyen par ménage de 900€ : possible selon vous en se passant uniquement du « superflu » ? Soit.
Mais en réalité c’est plus que ça. Les dépenses d’éducation, de santé, et de recherche, toutes choses que vous voulez préserver, représentent en France 20% du PIB environ. Cela veut dire que les 80% (100-20) restants doivent passer à 13% (33-20) pour atteindre l’objectif fixé : il ne s’agirait donc pas de diviser par 3 notre consommation de tout le reste, mais par 6 ! Passer donc à un revenu moyen de 450€ par ménage… Toujours en se passant uniquement du « superflu » ? Vous y croyez réellement ?
Et je n’ai pas encore remis sur le tapis le « non problème » selon vous : la croissance démographique. Même en France elle est de 0,5% par an : c’est faible mais sur 20 ans cela fait quand même 10% de population en plus. L’effort à l’horizon de 20 ans n’est donc plus de 6 fois moins, mais de 7 fois moins. En réalité il faut plutôt tabler sur 9 fois moins, car même en étant optimiste la population mondiale croît bien plus vite pour l’instant.
L’objectif de base est déjà démesuré. Y ajouter la démographie le rend inatteignable.
Angélisme ou aveuglement ?
L’augmentation du niveau de vie qui selon vous va naturellement réguler les naissances va augmenter considérablement la consommation mondiale et donc tous les désordres que vous décrivez par ailleurs. Si tous les humains sur Terre vivaient comme nous il faudrait les ressources de 3 planètes (ces estimations varient, mais c’est l’idée) pour y arriver.
Conséquence logique : il ne nous suffira pas d’être un peu plus sobre, mais de changer drastiquement notre mode vie, revenir à ce qu’il était en 1960 au mieux. Quand je lis que vous ne voulez toucher que modérément aux automobilistes qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler je me dis que vous êtes incohérent avec la sonnette d’alarme que vous tirez : la voiture va devoir devenir un luxe pour tout le monde.
Et c’est sans tenir compte que même dans le meilleur scénario où la population mondiale se stabilise, cela n’arrivera pas avant plusieurs décennies, pendant lesquelles elle va continuer à augmenter pour atteindre 9 ou 10 milliards : c’est en réalité le niveau de vie de l’entre-deux guerres auquel il faudra revenir.
La démographie mondiale est le nœud du problème, si on n’arrive pas à s’y attaquer alors inutile de parler du reste. Ou alors il faut dire clairement aux gens comment il faudrait envisager de vivre : comme il y a 80 ans. Mais cela personne n’ose le dire.
De Michel Rocard: « La décroissance c’est la guerre civile »!
« L’augmentation du niveau de vie qui selon vous va naturellement réguler les naissances… »
Je me permets de vous rappeler mon texte:
« la croissance économique.
Précisons bien qu’il n’est pas question du véritable progrès …… mais de ses excès non régulés, son extrapolation dévastatrice : surconsommation, spéculation, concurrence, pouvoir, puissance, asservissement… »
Vous raisonnez en considérant que le niveau de vie est lié à la croissance ci-dessus définie. C’est une erreur profonde. Avoir des masses de voitures, de smartphones, jouer en bourse, aller passer des vacances à l’autre bout du monde, s’empiffrer de nourriture , en jeter la moitié…ce n’est pas élever son niveau de vie, c’est se rendre malade physiologiquement et psychologiquement.
L’élévation du niveau de vie est liée à:
+la croissance culturelle: l’acquisition de connaissances, développement de l’esprit critique, importance énorme de l’école…
+aux progrès technologiques qui permettent à l’homme de réaliser des travaux importants à sa place.
+ au progrès médical(hygiène), social, qui assure une vie meilleure en bonne santé plus longtemps, une diminution des inégalités….
» il ne nous suffira pas d’être un peu plus sobre, mais de changer drastiquement notre mode vie, »
Être plus sobre c’est changer justement notre mode de vie!
« le meilleur scénario où la population mondiale se stabilise, cela n’arrivera pas avant plusieurs décennies »
C’est exact, mais si le mode de vie de toute la planète était celui qui correspond aux réels et seuls besoins indispensables de l’homme, une planète suffirait pour vivre correctement.
Tout provient bien de « la croissance » celle que le libéralisme mondial nous impose.
« vous ne voulez toucher que modérément aux automobilistes qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler je me dis que vous êtes incohérent avec la sonnette d’alarme que vous tirez : la voiture va devoir devenir un luxe pour tout le monde
Il n’est pas juste de faire payer ceux qui ne peuvent pas faire autrement par manque de transports adaptés et de ne pas faire payer ceux qui utilisent l’avion ou les navires de croisières pour leur plaisir ou leur business dans le monde entier.
La voiture pourra devenir un luxe quand on aura changé la gestion du travail: travail à la maison pour les uns, décentralisation des lieux de travail pour les autres; Si le travailleur ne peut aller jusqu’au travail, le travail devra aller au travailleur!
»je reste persuadé que la solution ne passe pas par l’application de mesures ponctuelles mais par des mesures issues d’une vision globale de la situation de l’humanité sur la planète ». Et à condition qu’il n’y ait pas un ‘effet papillon’ fripon, parti d’on ne sait où, qui vienne bouleverser votre vision globale.
Ouais, la vision globale… une notion que tout le monde souhaite avoir et voir, aussi ouverte à la discussion que le bien ou le beau, et qui n’est déjà dépassée dans la seconde qui suit son élaboration.
C’est pas faux, la nature a ses mystères que l’homme entend ignorer.
« ce coronavirus atteindra, c’est déjà fait, l’Afrique ou des pays d’Amérique du Sud ou centrale »
Erreur de ma part, aucun cas , n’a encore été signalé dans ces pays.
« Vraiment, «le raisonnement stupide» évoqué dans «Par où trouver la sortie» est plutôt attribuable à celui qui vit une foi inébranlable dans la croissance économique infinie sans tenir compte des conséquences »
Où avez vous vu mon cher Georges que j’avais une foi inébranlable dans la croissance économique infinie ?
Votre critique n’est pas sérieuse car votre position dans ce domaine est excessive et d’ailleurs vous n’avez jamais voulu nous décrire précisément votre monde idéal, et surtout comment il fonctionnait …
Etes vous pour la régulation mondiale des naissances ? Moi oui
Etes vous pour une taxe carbone dissuasive ? Moi Oui (et EELV aussi)
Etes vous pour une taxation des déchets, la multiplication forte des réserves naturelles en mer et à terre ? moi oui.
La diminution de l’activité de la pêche industrielle, la suppression du pouvoir des Maires de rendre constructible les terrains agricole, …etc
Etes vous prêt à aller faire passer la bonne parole en Chine, en Inde, aux USA, au Nigéria, …etc ?
Et là c’est une autre histoire.
Pour vous rendre moins aigri à mon encontre, relisez donc les articles ci dessous, il y en a d’autres…
https://alternatives-pyrenees.com/2010/03/29/ours-saumons-anguilles-meme-combat-2/
https://alternatives-pyrenees.com/2014/08/26/lhirondelle-ne-fait-plus-le-printemps/
https://alternatives-pyrenees.com/2013/11/25/pauvres-pibales/
https://alternatives-pyrenees.com/2016/04/11/pollution-des-oceans-et-exploitation-petroliere-offshore/
« Etes vous pour la régulation mondiale des naissances ? Moi oui »
Théoriquement oui, mais impossible à obtenir par la force; d’ailleurs l’augmentation du niveau de vie et surtout de la culture et des connaissances y contribueront. C’est déjà en route dans bien des pays.
« Etes vous pour une taxe carbone dissuasive ? Moi Oui (et EELV aussi)
Oui, absolument, mais réparti autrement, je suis pour une application « dissuasive » au niveau de toutes les entreprises particulièrement gourmandes en produits pétroliers(cimenteries, aéronautique, fabrique de plastiques….) et plus modérément pour les automobilistes qui sont obligés de prendre la voiture pour travailler. Tout le monde ne peut pas habiter près d’un travail qui change souvent!
« Etes vous pour une taxation des déchets, la multiplication forte des réserves naturelles en mer et à terre ? moi oui. »
Naturellement, mais pour réaliser des réserves naturelles je ne vois vraiment pas comment les réaliser, en mer surtout, et les faire respecter. Qui empêchera le rejet des bidons et tous les plastiques , surtout les micro-plastiques, qui dérivent? Qui doit être sanctionné?
En fait, je ne suis pas franchement pour les « réserves » car ce n’est pas en mettant « en bocal » des faunes et des flores qu’on préservera la biodiversité mondiale.
La véritable action est la lutte contre les déchets au départ, celui de la fabrication des emballages. Il y a des mesures drastiques à prendre dans ce domaine.
« La diminution de l’activité de la pêche industrielle, la suppression du pouvoir des Maires de rendre constructible les terrains agricole, …etc »
Oui, tout à fait.
« Etes vous prêt à aller faire passer la bonne parole en Chine, en Inde, aux USA, au Nigéria, …etc ? »
Etes vous prêt à aller faire passer???? Plus maintenant!!!!, mais bien des associations, des gens courageux au péril de leur vie parfois, des journalistes, des partis politiques locaux s’y emploient, sans grand succès , c’est vrai; la politique de la rentabilité immédiate, celle de l’autruche, est très utilisée.
Si, sur des points particuliers on se rejoint, je reste persuadé que la solution ne passe pas par l’application de mesures ponctuelles mais par des mesures issues d’une vision globale de la situation de l’humanité sur la planète?