Et si on essayait une démocratie référendaire à l’échelon local ?
Fin Août 2018, j’avais publié sur ce site un « plaidoyer pour une république référendaire » mettant en évidence les insuffisances de la démocratie représentative que nous connaissons. Depuis lors, le mouvement des « gilets jaunes », puis les différentes contestations des derniers mois ont montré que je n’étais pas le seul à ne plus me contenter de notre démocratie actuelle et à aspirer à une expression plus directe de la volonté des électeurs.
Dans le même temps, beaucoup d’élus du mouvement majoritaire ont, dans leurs déclarations, montré qu’ils ignoraient le sens des mots « démocratie représentative ». Ils revendiquent d’oublier, une fois élus, qu’ils ne sont que les représentants des électeurs pour se muer en super-électeurs dont les propres options sont censées représenter celles de la nation. A leur décharge, disons quand même qu’ils sont élus sur un programme, véritable paquet cadeau dont ils ne savent pas, s’ils le respectent, quels thèmes ont reçu l’accord des électeurs et quels thèmes déplaisent à une partie, au moins, de leurs électeurs.
Aujourd’hui, les prochaines élections municipales pourraient être une occasion de tester ce que pourrait être, à l’échelon local, une démocratie référendaire. C’est pourquoi j’appelle de mes vœux la constitution d’une liste ayant pour seul programme de gérer notre ville selon les souhaits majoritaires de nos concitoyens et dont les membres s’engageraient tous, par écrit, à voter, en conseil municipal, en respectant les vœux exprimés majoritairement par les électeurs et non leurs propres préférences. Elle pourrait, par exemple, pendant les premiers mois de son mandat, faire un audit tout azimut de la situation de la municipalité pour ne pas leurrer nos concitoyens sur ce qui est possible ou non, puis proposer par referendum local le champ entier des actions possibles. Elle pourrait aussi mettre en place un droit d’initiative référendaire pour nos concitoyens, moyennant une pétition signée par un certain pourcentage des électeurs. Tant que les électeurs n’ont pas choisi eux-mêmes les orientations de la politique municipale, la liste présentée s’engagerait aussi à ne faire qu’expédier les affaires courantes, sans initiative autre que dans des cas d’urgence.
Cette méthode d’administrer la cité en accord avec ses citoyens aurait, certes, un coût, celui de l’organisation des consultations de la population, mais ce coût est marginal par rapport à celui des dégradations qui sont parfois commises par ceux qui ont l’impression, justifiée ou non, d’être majoritaires mais négligés par un pouvoir qu’ils estiment déconnecté de la réalité.
par Yves-Luc Boullis
Tout à fait.
ça s’appelle la démagogie, l’utopie et l’irresponsabilité.
Le mal dont on souffre depuis 1981 avec l’accession des socialos-communistes avec « la lumière après l’ombre ».
On voit aujourd’hui où cela nous a conduit.
Les français, croient encore aux mirages du monde merveilleux où tout le monde vivraient comme des frères et où il n’y aurait qu’eux qui seraient les « sachants » alors qu’il n’en est rien.
En 2020, on est – hélas – toujours dans le rêve éveillé, avec en ce moment, l’invraisemblable avalanche d’amendements que les gauchistes d’aujourd’hui veulent imposer pour le débat des retraites.
Comme je pense que le gouvernement finira – avec raison – à faire passer la loi par le 49-3, ils vont bien sûr parler de « passage en force », « d’étouffer la démocratie », etc…, bien entendu…
Mais effectivement, il y a bien une tentative de rabaissement de la démocratie : celle de ces gauchistes qui veulent justement imposer leurs idées de manière totalement tyrannique en refusant précisément le jeu de la démocratie voulu :
En effet, je rappelle, que les électeurs en mai 2017 ont choisi Macron, qui, – je tiens à le rappeler aussi – avait clairement annoncer les couleurs AVANT l’élection, dans tous les domaines : SNCF, indemnités chômage, retraites, ….
J’entend d’ici les bonnes âmes : « MACRON ? Elu avec 24 % des voix, il n’est pas représentatif ! »
Alors que dire des suivants avec le 3ème MELANCHON notemment qui n’a eu que 19% des voix…
Quand est-ce qu’on cessera de se moquer du monde, à commencer par les gauchistes ?
Blablabla…
Ce genre de démarche ne peut s’envisager que dans le cas où l’ensemble des citoyens ont de vraies connaissances.
Et c’est très très loin d’être le cas.
Les 3/4 des français ne comprennent même pas qui fait quoi dans les divers niveaux de notre invraisemblable mille feuille !
Il n’y a pas un citoyen sur 100 qui a lu le budget de sa commune, interco, département ou Région et qui soit capable de porter un jugement objectif.
Commençons par faire fonctionner la démocratie actuelle !