Le vilain virus

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Ce nouveau venu chez les virus occupe nos journées, nos heures, nos pensées et va jusqu’à faire peur tant il se propage, sur les médias et jusques aux frontières qu’il traverse à vive allure, mais c’est de bonne augure pour un virus n’est-il pas !
Il se propage en effet sur les âges, des jeunes comme des vieux, qu’il décime ces derniers, affaiblis ou atteints par la maladie ! C’est qu’il est coriace cet olibrius de virus, et contagieux, au point qu’il va faire du ménage et débarrasser le pays des vieillards qui comme dit l’autre sur une certaine chaîne, à propos de leur retraite, « sans tomber dans le cynisme, il y a beaucoup des plus âgés de ce pays qui ne seront plus électeurs en 2022, parce qu’ils seront morts. Et voilà ! ». Mais si vous l’avez reconnu, il porte toujours une écharpe rouge !
Ce microbe qui point ne se dérobe, tombe à pic, il arrive même à nous faire oublier certains problèmes de notre société pourtant pas mal amochée ces derniers temps, telle la réforme des retraites, si fiévreuse qu’elle donne la nausée tandis qu’elle a passé le cap et s’en est tirée grâce au gouvernement et sa majorité avec leur 49/3 que la macronie a fini par dégainer !
Tiens, en parlant de fièvre, elle est là, sous la forme d’une grippe nous dit-on, bien vicieuse, telle celle qui apparut lors des grandes épidémies dites aussi pandémies tant elles ont envahies de nombreux pays ! Souvenons-nous, la grippe espagnole en fut une, « des catastrophes grippales » telle celle de 1889 … avouez qu’il y a de quoi nous faire devenir pâles … et pire encore tandis que chez nos anciens, et parmi nous, les plus affaiblis, certains journalistes ou politica(fa)rds entendent déjà les râles annonçant notre agonie ! De quoi faire des économies côté budget des retraites, de nos anciens qui ne seront plus à la fête ! Avouez qu’elle tombe vraiment à pic, cette épidémie !
En attendant que la mort les frôle, nos chers petits vieux, ce qui n’a rien de drôle, des députés sont, comment dit-on déjà, mais non, pas embastillés, qu’allez-vous donc penser … confinés, tel est le terme employé, confinés, après avoir été hospitalisés pour certains ! Il faut croire pour ces messieurs-dames de la majorité qu’ils n’ont guère suivi les conseils qui nous sont prodigués à tous, que dis-je rabâchés depuis plusieurs semaines à présent … pas de bécots, ni de bisous, ni de serrements de mains et surtout s’éloigner, ne pas être trop proches de son voisin, surtout s’il est moche, et surtout, surtout, ne pas tousser ni même éternuer sans mettre le nez dans son coude afin d’éviter de nous contaminer. Enfin, quand je dis nous, nous en sommes si éloignés de ces députés, qu’ils ne risquent aucunement de nous polluer après nous avoir pourri la vie avec leurs réformes nous créant bien des soucis ! Faut croire que les conseilleurs n’étant pas les payeurs, nous restent plus qu’à faire attention vers qui vont nos petites attentions !
Cela me fait penser qu’ici et là, j’observe les rayons des grands magasins se vider en cas d’une pandémie… faut croire que les humains, pour certains du moins entretiennent la réputation qu’ils ont … celle d’être de gros cons tandis qu’ils doivent penser que pour un pauvre ou un vieux, crever de faim ou contaminé, quelle différence cela fait ?


Bien à vous.

Samie Louve.

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Un commentaire

  • Pierre-Michel Vidal

    Je ne suis pas sur qu’il faille aborder ce drame sur un ton primesautier. Il y a beaucoup de français qui sont encore dans le déni. Je crains que l’avenir ne leur apporte de sévères désillusions à court terme. Nous regardons les italiens avec une sorte de superbe méprisante. Nos voisins font preuve pourtant de discipline et d’abnégation dans la difficulté. Les Espagnols aussi nous prenaient de haut il y a encore 48 heures: Ils ont révisé leur stratégie face à une crise qu’ils avaient sous-estimée. Nous verrons l’attitude des français dans quelques jours, quand le pic de l’épidémie viendra. Feront-ils preuve de discipline et de solidarité -inter-générationnelle notamment- dans l’épreuve ? Ce sera l’heure de vérité pour notre pays.
    En attendant souscrivons au propos d’Angela Merckel : «Nous devons faire ce qu’il faut pour traverser cette épreuve. Et nous verrons ensuite ce que cela signifie en terme de budget» (in Le Figaro). Est-ce l’esprit de la gestion macronienne de cette crise ? Pas sur!