Dangereuses municipales

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Une fois encore la voix originale de Jean Lassalle détone dans le concert de louanges qui vient de suivre l’allocution présidentielle de jeudi soir. Le député béarnais salue d’abord, à juste titre, le ton du président « son caractère naturel et solennel » ; oui bien sûr ! Macron qui a été si dur, entêté durant ces derniers mois, a montré qu’il pouvait être empathique avec ceux qu’il a nommé pour la première fois « les travailleurs » et même autocritique comme il l’a prouvé à la fin de son intervention ; tournant le dos à son enthousiasme néolibéral, réhabilitant l’idée de « Nation » et de « Services Publics ».

Dont acte : la menace terrible, menace de mort, qui pèse sur l’ensemble de nos « aînés » (plus de 70 ans), les plus fragiles comme les plus solides, aura permis de revenir aux « fondamentaux » : « la Nation », « l’Etat Providence » dont il a loué les vertus après les avoir considérées comme des gros mots. Le pouvoir d’un élément infiniment petit, un virus, peut être immense : promouvoir un changement radical de modèle économique et social.

Mais si nous sommes justement invités à prendre nos responsabilités, si des mesures importantes ont été prises concernant l’école notamment, restent les élections municipales qui ont été maintenues en pleine crise sanitaire. C’est ce que Jean Lassalle « dénonce » dans un communiqué ce matin. « Les maires ne cessent de le répéter depuis plusieurs jours déjà les dispositions sanitaires ne sont pas tenables dans les communes » explique-t-il.

De toute façon beaucoup n’iront pas ; les plus âgés notamment invités d’ailleurs à se confiner chez eux. Où est la logique ? Est-ce juste ? A-t-on pensé à ceux qui vont tenir les bureaux de vote, à ceux qui vont dépouiller ? Les intérêts politiciens doivent-ils précéder ceux de la sécurité sanitaire ? Ne fallait-il pas faire preuve de plus d’autorité ? Nécessité faisant loi, ne fallait-il pas passer outre les récriminations des uns et des autres et imposer un report ? N’était-ce pas la voix de la raison ?

Dans une tribune collective, les correspondants de presse français en Italie se mobilisent pour décrire la situation dramatique vécue par nos voisins italiens : « Tous, nous observons en effet un décalage spectaculaire entre la situation à laquelle nous assistons quotidiennement dans la péninsule et le manque de préparation de l’opinion publique française à un scénario, admis par l’énorme majorité des experts scientifiques, de propagation importante, si ce n’est massive, du coronavirus. Hors d’Italie aussi, il n’y a plus de temps à perdre ».

L’Europe impuissante une fois de plus et définitivement discréditée, certains se tournent vers la propagande du Régime Chinois, en oubliant que le mensonge est le premier de ses piliers. L’épidémie serait contenue désormais, nous disent-ils, dans l’Empire du Milieu où elle est née. Beaucoup avalent sans esprit critique ces effets de propagande. Il est vrai que dans la bonne ville du Vert Galant les agents du Régime Chinois, -invités par les élus locaux-, ont désormais pignon sur rue avec l’installation de l’Institut Confucius. C’est un symbole lamentable. La parole des autorités chinoises, serait-elle devenue d’évangile et leur traitement du coronavirus exemplaire?

Pierre-Michel Vidal

Photo: L’épuisement d’une infirmière italienne; hôpital de Milan, postée sur sa page facebook.

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17 commentaires

  • Merci pour votre réponse sincère. J’avais simplement été surpris par ce qui n’était qu’une parenthèse dans un de vos commentaires car les débats sur le « en même temps » me semblent futiles. Je pense que, pour faire une majorité, il faut bien faire des concessions.

    Concernant le résultat planétaire du libéralisme économique exacerbé et comme déjà indiqué dans ma réponse à l’article de M. Vallet « GOUVERNER, C’EST PRÉVOIR », je ne crois pas à la responsabilité pleine et entière du libéralisme. Dans la crise du Coronavirus, je vois d’abord une crise de croissance d’une grande puissance ‘’émergente’’ (cf. BRICS).

    L’émergence de pays que l’on appelait « sous-développés » ou « en voie de développement » ne me paraît pas condamnable même si nos habitudes s’en sont trouvées bousculées.
    De plus, selon la banque mondiale, la mondialisation a fait reculer la pauvreté dans le monde. La mondialisation a également permis aux européens de consommer davantage à moindre coût.

    Je pense, j’espère, qu’un nouveau cycle de croissance va démarrer basé sur l’IA ou quelque chose de ce genre. Mais en attendant, les années de transitions entre deux cycles sont des années généralement troublées (voir digression en PS).

    Il faudrait que cette croissance soit propre, notamment l’énergie ; à savoir une croissance qui intègre « la nécessaire adaptation de l’homme à la nature, et non l’inverse » (pour reprendre une expression de M. Vallet). Peut-être consommerons nous moins et mieux.

    En tout cas, sans croissance (ou avec décroissance), l’histoire montrerait qu’il n’y a pas de développement social significatif possible, pas de garantie d’un Etat Social et pas de Social-Démocratie non plus. Les trente glorieuses ne seraient qu’une parenthèse dans, pratiquement, un millénaire d’errance de la condition salariale.

    Et puis l’après crise sanitaire me préoccupe: Récession, chômage, inflation, attentats. « Tout en même temps » et nous ne sommes pas seuls au monde. « Le feu couve donc pour l’équilibre sociétal et pour la démocratie cf. Alain Chouraqui ; La Republique 20-03-31 »

    PS digressif :
    Dans les années incertaines de transition, la croyance dans un nécessaire retour salvateur du National est courante (cf. Paul Déroulède en manque de Généraux par exemple). Cette croyance se retrouve d’ailleurs à répétition sur ce site.
    Je me demande aussi comment l’échelon national peut retrouver la maîtrise de produits à haute technicité ou nécessitant de gros investissements.

    D’autre part, au cours de la récente émission sur ARTE concernant J-P Chevènement, j’ai été surpris qu’il confie ne pas avoir vu venir la montée de M. Le Pen lors des élections de 2002. Apparemment, rabâcher ‘’la Nation ! la Nation ! la Nation !’’ ne signifie pas forcément être à l’écoute des citoyens.

  • Vous vous souvenez de la dernière grippe aviaire ou des millions de canards des élevages du sud-ouest ont été abattus, avec la mise en place de zones de confinement sécurisés, désinfection des véhicules, des vêtements bottes etc etc…
    Pourquoi n’avons nous pas appliqué aux humains ce que nous avons appliqué aux animaux?
    Pourquoi le département de l’Oise , le Morbihan, ou Mulhouse, ces premières zones contaminés n’ont elles pas été mises immédiatement en quarantaine strict?
    Le retour des analyses des autorités chinoises de cette situation étaient pourtant suffisamment précis?
    Et l’Europe dans tout ça, a totalement été inexistante!
    C’est sidérant ce manque d’anticipation, alors qu’à l’école au niveau 3ième , on nous apprend bien que les virus sont particulièrement virulents.
    Le virus de la grippe pendant la saison grippale qui dure 3 mois, ne fait-il pas 8 000 morts soit près de 88 décés/ jour sans que personne n’en parle, sans que personne ne mette un masque par respect de l’autre. Ne pourrions nous pas suivre l’exemple des japonais qui portent un masque lorsqu’ils sont malades par respect des autres.
    Et les accidents de la route en france qui font 10 morts/jour?
    Le covid 19 en 30 jours n’a fait que 78 victimes.
     » Il y a deux choses qui sont infinies la bêtise humaine et l’Univers. En ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas la certitude absolue. » EINSTEIN

  • Coronavirus : le cri de colère d’un chercheur du CNRS
    11 mars 2020
    Bruno Canard est directeur de recherche CNRS à Aix-Marseille. Lui et son équipe travaillent depuis plus de 10 ans sur les virus à ARN (acide ribonucléique), dont font partie les coronavirus. L’homme a poussé un cri de colère sur les réseaux sociaux et média français sur les raisons potentielles d’une situation devenue ingérable, jusqu’à précipiter l’économie mondiale dans le gouffre. Selon lui, pour des motifs de budget et d’économie sans vision, la recherche fondamentale sur les coronavirus n’a pas été suffisamment soutenue. On peut même parler d’abandon. Cette incapacité à saisir l’importance d’une démarche collective d’anticipation pose question. La logique politique triomphante est au court terme et les chercheurs sont désormais invités à réagir dans l’urgence alors qu’ils manquaient de moyens jusqu’à aujourd’hui en dépit des épidémies successives de ces dernières années.

    Je suis Bruno Canard, directeur de recherche CNRS à Aix-Marseille. Mon équipe travaille sur les virus à ARN (acide ribonucléique), dont font partie les coronavirus. En 2002, notre jeune équipe travaillait sur la dengue, ce qui m’a valu d’être invité à une conférence internationale où il a été question des coronavirus, une grande famille de virus que je ne connaissais pas. C’est à ce moment-là, en 2003, qu’a émergé l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et que l’Union européenne a lancé des grands programmes de recherche pour essayer de ne pas être prise au dépourvu en cas d’émergence. La démarche est très simple : comment anticiper le comportement d’un virus que l’on ne connaît pas ? Eh bien, simplement en étudiant l’ensemble des virus connus pour disposer de connaissances transposables aux nouveaux virus, notamment sur leur mode de réplication. Cette recherche est incertaine, les résultats non planifiables, et elle prend beaucoup de temps, d’énergie, de patience.

    C’est une recherche fondamentale patiemment validée, sur des programmes de long terme, qui peuvent éventuellement avoir des débouchés thérapeutiques. Elle est aussi indépendante : c’est le meilleur vaccin contre un scandale Mediator-bis.

    Dans mon équipe, nous avons participé à des réseaux collaboratifs européens, ce qui nous a conduits à trouver des résultats dès 2004. Mais, en recherche virale, en Europe comme en France, la tendance est plutôt à mettre le paquet en cas d’épidémie et, ensuite, on oublie. Dès 2006, l’intérêt des politiques pour le SARS-CoV avait disparu ; on ignorait s’il allait revenir. L’Europe s’est désengagée de ces grands projets d’anticipation au nom de la satisfaction du contribuable. Désormais, quand un virus émerge, on demande aux chercheurs de se mobiliser en urgence et de trouver une solution pour le lendemain. Avec des collègues belges et hollandais, nous avions envoyé il y a cinq ans deux lettres d’intention à la Commission européenne pour dire qu’il fallait anticiper. Entre ces deux courriers, Zika est apparu…

    La science ne marche pas dans l’urgence et la réponse immédiate.

    Avec mon équipe, nous avons continué à travailler sur les coronavirus, mais avec des financements maigres et dans des conditions de travail que l’on a vues peu à peu se dégrader. Quand il m’arrivait de me plaindre, on m’a souvent rétorqué : « Oui, mais vous, les chercheurs, ce que vous faites est utile pour la société… Et vous êtes passionnés ».

    Et j’ai pensé à tous les dossiers que j’ai évalués.
    J’ai pensé à tous les papiers que j’ai revus pour publication.
    J’ai pensé au rapport annuel, au rapport à 2 ans, et au rapport à 4 ans.
    Je me suis demandé si quelqu’un lisait mes rapports, et si cette même personne lisait aussi mes publications.
    J’ai pensé aux deux congés maternité et aux deux congés maladie non remplacés dans notre équipe de 22 personnes.
    J’ai pensé aux pots de départs, pour retraite ou promotion ailleurs, et aux postes perdus qui n’avaient pas été remplacés.
    J’ai pensé aux 11 ans de CDD de Sophia, ingénieur de recherche, qui ne pouvait pas louer un appart sans CDI, ni faire un emprunt à la banque.
    J’ai pensé au courage de Pedro, qui a démissionné de son poste CR1 au CNRS pour aller faire de l’agriculture bio.
    J’ai pensé aux dizaines de milliers d’euros que j’ai avancés de ma poche pour m’inscrire à des congrès internationaux très coûteux.
    Je me suis souvenu d’avoir mangé une pomme et un sandwich en dehors du congrès pendant que nos collègues de l’industrie pharmaceutique allaient au banquet.
    J’ai pensé au Crédit Impôt Recherche, passé de 1.5 milliards à 6 milliards annuels (soit deux fois le budget du CNRS) sous la présidence Sarkozy.
    J’ai pensé au Président Hollande, puis au Président Macron qui ont continué sciemment ce hold-up qui fait que je passe mon temps à écrire des projets ANR.
    J’ai pensé à tous mes collègues à qui l’ont fait gérer la pénurie issue du hold-up.
    J’ai pensé à tous les projets ANR que j’ai écrits, et qui n’ont pas été sélectionnés.
    J’ai pensé à ce projet ANR Franco-Allemand, qui n’a eu aucune critique négative, mais dont l’évaluation a tellement duré qu’on m’a dit de la redéposer tel quel un an après, et qu’on m’a finalement refusé faute de crédits.
    J’ai pensé à l’appel Flash de l’ANR sur le coronavirus, qui vient juste d’être publié.
    J’ai pensé que je pourrais arrêter d’écrire des projets ANR.
    Mais j’ai pensé ensuite aux précaires qui travaillent sur ces projets dans notre équipe.
    J’ai pensé que dans tout ça, je n’avais plus le temps de faire de la recherche comme je le souhaitais, ce pour quoi j’avais signé.
    J’ai pensé que nous avions momentanément perdu la partie.
    Je me suis demandé si tout cela était vraiment utile pour la société, et si j’étais toujours passionné par ce métier ?
    Je me suis souvent demandé si j’allais changer pour un boulot inintéressant, nuisible pour la société et pour lequel on me paierait cher ?
    Non, en fait.

    J’espère par ma voix avoir fait entendre la colère légitime très présente dans le milieu universitaire et de la recherche publique en général.

    • Ah, la recherche fondamentale! Il y a bien, longtemps qu’elle est sacrifiée! Combien de fois ai-je entendu ou lu que la France n’avait pas les moyens de payer des chercheurs qui ne trouvaient rien! Ne rien trouver c’est souvent plus important que de trouver!!!!
      A l’Université, et ailleurs, la recherche fondamentale est le parent misérable, le chercheur doit obtenir l’argent d’un sponsor pour travailler dans un domaine qui intéresse ce sponsor économiquement dans l’immédiat. Pour avoir des fonds il faut aussi publier, publier le plus possible, discourir, faire le savant, palabrer auprès de ses supérieurs; après il faut séparer le bon grain de l’ivraie, une perte, de temps et d’argent, considérable pour faire avancer la vraie connaissance.
      Le flux tendu des besoins de l’économie et de ses partisans a complètement effacé le fait que le chercher pour chercher, dans tous les domaines, est la source d’une accumulation de découvertes qui constituent un réservoir de connaissances et de pouvoirs (diversité) qui serviront au moment où ils et elles seront peut-être salvateurs. Cette recherche exploratoire est en outre particulièrement efficace pour faire émerger des concepts totalement nouveaux, moteurs du vrai progrès et de l’innovation; ce dont nous avons de plus en plus besoin! C’est la meilleure assurance contre les épidémies à venir et il y en aura d’autres!
      Nos libéraux n’ont pas voulu comprendre que la nature qu’on détruit fait de la recherche fondamentale, nous en sommes le fruit; ses créations perpétuelles, génératrices de biodiversité, sont une mine de potentialités pour les adaptations futures.
      La recherche fondamentale c’est un investissement d’avenir, de l’argent placé à long terme qui rapportera aux générations futures.

      Depuis des décennies, seule, ou presque, la recherche appliquée a fonctionné. Elle nous a conduit à sélectionné des domaines porteurs politiquement et financièrement dans l’immédiat et non des domaines porteurs pour tous dans l’avenir. On a imposé le nucléaire, les énergies carbonées, les pesticides….la concurrence, l’individualisme et non la collaboration, la protection des biens communs inaliénables: terre, air, mer, santé …..avec les résultats qu’on subit actuellement dans bien des domaines.
      «Tous pour un , un pour tous» disaient les mousquetaires, il ne reste plus que «le tous pour un»!!!

  • Dans ma commune le bureau de vote a été aménagé pour limiter les risques de contaminations : Sens unique du trajet des électeurs, lavage des mains, etc…. La commune a suivi, via le Préfecture, les recommandations de M. Castaner et de son ministère.

    Je me demande si les communes y auraient pensé toutes seules. Apparemment pas du côté de Lourdios.

    Quelle que soit l’issue de l’épidémie, l’exécutif ne sera –t-il pas perdant? Soit il en aura trop fait, soit pas assez.

    Une dernière interrogation : La santé ne serait pas une compétence de l’UE.

  • Ventre-saint-gris ! (Sorte de juron familier de Henri IV) /  » mais s’il y a 2 ème tour, ce sera sans moi car je ne veux pas contribuer par une obéissance aveugle à la propagation d’un mal mortel pour la moindre personne  » : pourtant, j’imagine un assesseur ayant devant lui, un p’tit panneau « Ma dernière volonté, une « Corona » bien fraîche avec beaucoup de mousse !  » 😉 😉 😉

    Pour ma part, j’irai même voter 2 fois, d’autant plus que j’ai entendu à la radio ce matin, que les personnes de plus de 70 ans (et pas celles de plus de 60 ans ?!?) étaient dispensées de messe mais pas… d’aller voter !!! 😉 😉 😉

    Malgré ce différend que je ne pourrai régler immédiatement à la récré sous le préau puisque toutes les écoles sont fermées pour quelques semaines, j’ajoute et avec un peu d’humour par les temps qui courent : dans une ambiance sportive et conviviale, encore heureux que ne se rajoute pas à la pandémie actuelle, la grippe aviaire pendant les matches de poules car de plus… tous les matches sont annulés : quelle poisse !!! 😉 😉 😉

    « Le chaos » avec le passage au « stade 3 », juste après les « Municipales 2020 », nous conduira t-il à fermer « Les Halles de Pau », toutes les médiathèques et annuler les manifestations telles que les « lotos », les « vide-greniers », etc… ET annuler même les obsèques de plus de 100 personnes ???

    Même en restant enfermé chez moi, je vais pouvoir gérer mon ennui avec de la musique (Classique, Jazz et variétés nationales et internationales), de la lecture (Ex : « Le grand livre de l’humour noir » de Philippe Héraclès) et ce, sans pouvoir rattraper mon retard de lecture, tant il me reste de livres à lire !
    Citation : « Quand je pense à tous les livres qu’il me reste à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux  » (Jules Renard)

    Restons joyeux en toutes circonstances !!! 😉 😉 😉
    Citation : «  Il faut rire avant que d’être heureux, de peur de mourir sans avoir ri.  » (Jean de La Bruyère ; Les caractères, Du cœur : 1688)

    Pour terminer sur une bonne dose d’humour, p’tite sélection de 2 sites web et pas plus ! :
    1)  » L’Obs  » : « Peut-on rire des toux ? » (CHRONIQUE. Quel humour au temps du coronavirus ? Un petit palmarès mondial des cinq meilleures « corona jokes » (Par François Reynaert, publié le 11 mars 2020)
    URL : https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200311.OBS25922/peut-on-rire-des-toux.html

    2)  » Rigolotes  » : « Les 35 meilleures blagues coronavirus en 2019 | blagues … »
    URL : https://rigolotes.fr/blagues/coronavirus

    Et ce, malgré l’ambiance morose dans le Béarn… :
    Site web  » France Bleu « , « Dossier : Coronavirus : Coronavirus en Béarn : dans la rue, le ton a changé » (Publié vendredi 13 mars 2020 à 12:17 – Par Yannick Damont, France Bleu Béarn)
    Chapeau de l’article : « Après les annonces d’Emmanuel Macron sur le coronavirus et l’accélération de l’épidémie, les Béarnais prennent les mesures de prévention encore plus au sérieux. »
    URL : https://www.francebleu.fr/infos/societe/coronavirus-dans-la-rue-le-ton-a-change-1584094040

    • Ah l’humour…quand tu nous tiens, tu nous tiens bien !
      Qu’est ce ce que ça fait du bien !
      Lecture revigorante. Merci

  • Pierre-Michel Vidal

    Le civisme c’est de rester chez soi dimanche!

    • Ce n’est pas mon avis. Il y a bien sûr un risque mais selon ce qui est dit et selon les prescriptions préfectorales, de nombreuses dispositions seront prises pour éviter une éventuelle contagion. Pour ma part, je me soumettrai à mon devoir de citoyen.

      • Pierre-Michel Vidal

        Le premier devoir du citoyen aujourd’hui c’est de ne pas transmettre la maladie. Peut-on sortir oui ou non? Et bien non! C’est un danger mortel! Cela nous a été dit clairement. Non il ne faut pas y aller dimanche on n’a pas le droit de mettre en danger la vie de son prochain. C’est cela le civisme. Quelle sera d’ailleurs la valeur démocratique de ces élections? Pourra-t-on organiser un second tour?

        Les français sont dans le déni et cela m’attriste. Ils refusent de voir les choses en face. Ils se croient supérieurs aux autres. Aux italiens par exemple plus disciplinés et raisonnables. Ils attendent l’hécatombe pour être convaincus au lieu d’agir pour l’éviter. Ce soir le premier ministre a pris (enfin) la bonne décision en fermant les cafés et autres lieux publics. Mais c’est tard et la tenue de ces élections est en contradiction totale avec les recommendations gouvernementales.

        Il faut désormais prendre des mesures autoritaires: amendes et prison pour tous les contrevenants comme en Italie. Notre gouvernement manque d’autorité et d’esprit civique.

        Hier soir je voyais que de nombreux politiques appellaient encore au report des élections: Pécresse, Morin, Delga, Bertrand, etc.Il n’est jamais trop tard espérons que la sagesse prévaudra et que nous trouverons les bureaux de vote fermés ce matin. On apprend dans le Figaro que 6 Présidents de Région ont demandé le report des Municipales. François Bayrou lui-même c’est proncé contre la tenue de ces élections. Ce n’est pas pour rien tout de même… #jeniraipasvoter

  • Des recherches sérieuses montrent qu’on a encore des choses à apprendre.
    On peut faire le constat que les réactions au virus sont variables suivant les individus, suivant les pays aussi.
    Toutes ces variations proviendraient, d’après ce qu’on nous dit, de la résistance variable des individus, de leur aptitude immunitaire, de l’âge, de leur état de santé…, de la façon dont les pays ont réagi plus ou moins rapidement et de leur action plus ou moins radicale.
    On ne parle jamais des possibilités d’adaptation du virus à son nouvel hôte ciblé: l’homme.
    Les tests montrent que le génome ne semble pas avoir changé; il n’y a donc pas mutation déclarée, cependant ces tests ne visionnent pas les éléments périphériques, les couronnes, ces sortes de «pattes accrocheuses» sur les cellules parasitées.
    Il n’est pas possible qu’un virus de ce type, à ARN, ne subisse pas des «évolutions» au fur et à mesure de la longueur de son parcours et de ses contacts avec des milieux différents.
    Ces éventualités ne sont jamais évoquées; bien sûr cela ne change rien au comportement que notre société doit tenir pour entrer en lutte, or c’est ce qui importe dans l’immédiat, mais cela constituerait une information explicative des différences et surtout orienterait avec beaucoup de discrimination et de circonspection l’action future.
    Des résultats viennent d’être publiées par les chinois: «Selon l’équipe de chercheurs qui a publié ses travaux le 3mars dans la revue National Science Review, le coronavirus se partage en deux types,
    Deux souches de Sars-CoV-2 circulent, et la plus virulente …
    http://www.futura-sciences.com › sante › actualites › coronavirus-deux-souc…

    • Le http n’a pas été recopié intégralement; pour accéder au texte il faut faire l’intégralité de la référence.

  •  » un scénario admis par l’énorme majorité des experts scientifiques  »
    J’ai tendance à croire les correspondants de presse présents en Italie plutôt que le discours Présidentiel Français ou celui du Premier ministre et du ministre de l’intérieur qui s’abritent tous derriere la communauté scientifique aussi, pour dire que nous pouvons aller voter tranquillement … Décision prise après avoir subi tout de même la pression politicienne des sénateurs et de quelques partis politiques hier après midi d’après ce que révèle la presse également .

    Y aurait il des experts Français plus experts que d’autres ???

    Jean Lassale est comme il est mais il garde ce bon sens montagnard et je partage son avis .
    Il est incohérent d’appeler a la grande prudence d’un coté pour les + de 70 ans et  » en même temps  » ( il faudra un jour chiffrer les dégats societaux de ce concept qui se veut politique depuis 2017 !!!! ) les inciter à venir se mettre dans la gueule du virus, notamment pour les régions déjà bien touchées par l’épidémie .

    Les + de 60 ans seraient eux miraculeusement à l’abri des consignes ? J’en doute !

    Personellement, j’assumerai mon devoir Républicain en présidant un bureau de vote dimanche prochain parce que notre Région fait partie de celles les plus faiblement touchées à ce jour ( touchée quand même ! ) mais s’il y a 2 ème tour, ce sera sans moi car je ne veux pas contribuer par une obéissance aveugle à la propagation d’un mal mortel pour la moindre personne . Désolé Monsieur le Président !

    André Duchateau .

    • Aviez-vous compris le « ni-ni » de Mitterrand ?
      J’ajouterais que l’élection présidentielle est devenue, au moins depuis 1988 et surtout depuis l’instauration du quinquennat 2002, une sorte de « Concours Lépine ».

      • J’avais 25 ans … Donc un regard moins aiguisé qu’à 56 ans certainement . Pour tout vous dire, j’ai du avoir recours à wikipédia pour m’aider à retrouver le sens du  » ni ni  » de Mitterrand dont je n’étais plus tout à fait certain .
        A l’époque je l’avais au moins compris comme une proposition de stabilité dans la préservation des grandes sociétés Françaises industrielles et de services et de leurs savoirs faire hexagonaux . Une volonté aussi de ne plus Nationaliser à partir d’une posture dogmatique alors que l’environnement Européen et mondial accentuait ses pressions vers le tout libéral . On a vu par la suite que les privatisations ont pris le dessus , le libéralisme économique aussi !
        Je vous rejoins dans ce que l’on peut percevoir aujourd’hui de cette analogie du  » ni ni  » et celle du  » en même temps  » à 30 ans d’écart .
        Sauf que là, on commence à voir oh combien cruellement, le résultat planétaire du libéralisme économique exacerbé . On commence seulement !