Que vont devenir nos aéroports ?

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L’épidémie qui frappe le monde a des répercussions économiques énormes. Certaines activités reprennent un peu de vie, mais le secteur qui semble le plus touché est sans doute celui de l’aéronautique. Le transport par avion déjà ciblé par les Gouvernements va subir une baisse inévitable et, par voie de conséquence, la construction aéronautique également. A l’échelle de notre territoire, ce sont des dizaines de millions d’euros et des milliers d’emplois qui sont en jeu.

Notre région est en effet fortement concernée par cette situation. Depuis le début de l’année les aéroports de Biarritz, Tarbes-Lourdes et de Pau fonctionnent à 25% ou 30% de leur activité habituelle.

Tarbes-Lourdes retrouvera ses pèlerins dans un avenir plus ou moins proche et résiste mieux grâce à la généreuse subvention accordée à Air France-Hope au titre de son Obligation de Service Public aérien.

Biarritz, de par sa vocation touristique, retrouvera ses clients à la belle saison et l’action concertée des responsables politiques avec Air France doit porter ses fruits. Ainsi, l’ouverture des lignes, assurées par Transavia, vers Nantes, Toulouse, Montpellier, Marseille et Nice, lancées par la PDG d’Air France, Nathalie Stubler, le Directeur territorial d’Air France, Jean-Jacques Labadie, et la Maire de Biarritz, Maïder Arosteguy, doit aider à une bonne reprise du trafic .

L’aéroport de Pau se trouve lui dans une situation plus difficile car, historiquement, la majorité de sa clientèle – 60% environ – vient des grandes sociétés établies en Béarn (Total, Safran Euralis, etc..). Depuis le confinement ces entreprises ont développé la pratique des visio-conférences qui évite les déplacements des collaborateurs et génère de substantielles économies. Le trafic passagers aura du mal à retrouver son niveau des années précédentes, à moins que les dirigeants béarnais fassent des efforts identiques à ceux des dirigeants biarrots pour sauver cette activité essentielle à l’économie béarnaise.

Jean Tuquet

Béarn Adour Pyrénées

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12 commentaires

  • Des croissances, ou décroissance?

    A la fin de l’été de ma vie, je vois le monde das lequel je suis devenu un homme s’écrouler inexorablement sous les coups de boutoirs de groupuscules aux opinions non avouées.
    Il faut tuer l’aéronautique, sauf pour les missions sanitaires et humanitaires.
    Mais cette notion (Amish) restrictive est largement erronée, car les tenants de cette vert(ueus)e théorie oublient que passée l’urgence des premières opérations de secours, passé la médiatisation des équipes valeureuses, leur relève, absolument partout dans le monde, se fait par avions de lignes, gros puis de plus en plus petits pour finir en minibus ou voitures dans les derniers kilomètres.
    Sur le plan économique, pour le Béarn, mais aussi la Bigorre et le Pays Basque, l’aéroport de Pau reste une nécessité qui aujourd’hui n’est plus disponible faute de service satisfaisant.
    La pandémie est une cause de la crise, la politique sera le fossoyeur des entreprises qui ne seront pas mortes de cette pangolinade.
    Molière écrivait « Peste soit de l’avarice et des avaricieux ». J’ai envie de vous dire peste soit des opportunistes et de la politiques de bas-étage se parant de vert pour paraître plus « chevalier blanc » qu’un casque bleu des Nations Unies.
    Il faut plus de temps au train pour aller de Pau à Bordeaux qu’il n’en faut de la capitale régionale à Paris. Je suis Béarnais d’adoption, ancien militaire (sous voilure tournante), je suis attaché à ce territoire d’où j’ai visité de nombreuses régions du monde, y compris pour mes vacances.
    L’écologie est une matière indispensable. La protection de la nature me soucie, évidemment. Mais aux écologistes modernes, je voudrais dire que je n’ai pas envie de revenir au début du 20ème siècle. Nous serions superbement équipés de voitures hippomobiles, voire bovimobiles, et bien sur de vélos, sur les chemins de terre, les routes ne pouvant plus être entretenues puisqu’il que l’on n’a pas besoin de voies modernes pour des transports surannés.
    Je pousse à l’extrême mon raisonnement et la diplomatie de celles et ceux à qui j’ai l’outrecuidance, revenu au civil, de m’opposer, n’aura de cesse de me réfuter ce droit, ou pire, de m’insulter, me reprochant un parti-pris de la provocation.

    Ce droit, je l’ai pris et je le garde. L’aéroport, les routes, les véhicules terrestres et aériens qui vont avec, nous sont indispensables. Sinon, mesdames et Messieurs les verdisseurs, débranchez, par honnêteté, vos téléphones, même fixes, vos ordinateurs, tablettes… Et montrez-nous ce monde que vous nous souhaitez pour demain. Osez vivre écologiquement, jusqu’au bout!
    La démocratie me permettra, quant à moi, de continuer à user les moyens modernes pour rester en contacts avec la tribu des pollueurs qui font évoluer la société depuis la nuit des temps.
    Et je ne klaxonnerai pas en passant lentement à hauteur de votre voiture Amish en plein Sud-Ouest.
    Aurez-vous les tripes, oui, pour devenir nos Amish? Utopiste que je suis, je l’espère!

    • +«Sur le plan économique pour le Béarn, mais aussi la Bigorre et le Pays Basque, l’aéroport de Pau reste une nécessité»
      Tout à fait, mais ce n’est pas l’aéroport qui est critiqué , c’est «le plan économique» qui justifie son existence, celui qui nous a menés aux désastres mondiaux climatiques, sanitaires, financiers, inégalitaires et aux guerres que vous avez sans aucun doute vécues, comme moi, mais en temps que civil pendant celle de 39-45 et la guerre d’Algérie.

      +Il faut plus de temps au train……
      Le temps!!!!Le grand mot est lâché; Est-ce vraiment la catastrophe de «perdre» 1heure ou 2 sur Pau Paris!
      «Que de temps perdu à gagner du temps» disait Paul Morand.
      Toujours plus, toujours plus vite, l’immédiateté.. Convenez qu’il y aura forcément des limites; on ne peut pas arriver avant d’être parti; que de problèmes personnels et professionnels ai-je résolus, confortablement assis dans le compartiment, dans le train!
      C’est à cause de cela qu’on ne réfléchit plus, qu’on ne pense plus, chargeant les autres et la machine, de le faire, qu’on n’a plus le temps de s’instruire, de développer l’esprit critique, de peser le pour et le contre pour choisir la décision la plus raisonnable, ce qui se fait de moins en moins, avec les résultats qu’on connaît!

      +je voudrais dire que je n’ai pas envie de revenir au début du 20ème siècle……….;
      Moi non plus; vous versez dans la caricature, ce n’est pas un retour en arrière mais bien une adaptation à mener, sans«perdre de temps!»cette fois, pour assurer la sécurité de notre descendance.
      Depuis la nuit des temps, l’évolution est une succession de ruptures résultant d’une inadaptation à la situation ambiante, il en résulte toujours une innovation créatrice prenant un autre chemin. Nous en sommes là, quoi que vous pensiez, le constat est évident.
      Résister n’est pas la solution, c’est l’adaptation.
      Restez au contact de la tribu des pollueurs, des crises sanitaires, des avions supersoniques, des calamités agricoles, des famines, des morts de soif, du chômage, des inégalités; ne perdez surtout pas de temps pour les accélérer!

  • Retour sur la gabegie financière que constitue la création mais aussi le maintien de l’ouverture de plusieurs aéroports régionaux en France, car derrière tout cela, il y a des… contribuables (Entreprises comme habitants, du moins pour ces derniers, ceux qui paient des impôts…) :

    En effet, certains commentaires sur ce forum pointent des décisions peu pertinentes (…) d’élus locaux dans la création et la gestion des aéroports dans la région, dont celui-ci : « Dans quel autre pays trouverait-on trois aéroports aussi rapprochés ? »
    Nota : en France, il n’y a pas que dans le sud de la région Nouvelle-Aquitaine, que ce constat peut-être fait…

    Sauf erreur de ma part : le seuil de rentabilité d’un vol est d’environ 77% (Source : IATA, acronyme de International Air Transport Association , en français, Association internationale du transport aérien); on a vu le résultat récemment avec la défection de la compagnie ASL Airlines… (Voir svp ci-après en ② Article : « Aéroport de Pau : la compagnie ASL airlines stoppe sa liaison avec Paris ») .
    Certains déclarent même, que le vol d’un avion n’est rentable que si son taux de remplissage est d’environ 50 % (?)

    C’est sûr, que les ravages et conséquences économiques de l’épidémie de Covid-19, n’ont rien arrangé dans le secteur de l’aéronautique (Sujet de cet article) et ne favorisent pas une reprise économique rapide et donc, la préservation des emplois…

    Quelques rappels sur la situation locale… :
    ① Rapport « Rapport d’activité 2019 » (Site web de la « CCI Pau Béarn ») :
    Voir la page 21 / Aéroport de Pau Pyrénées : « Une connectivité essentielle pour l’attractivité du territoire »
    Rappel : « La CCI Pau Béarn est l’actionnaire majoritaire (51%) de la société d’exploitation aéroportuaire Air’py, aux côtés de deux filiales de la Caisse des Dépôts, Egis (24,5%) et Transdev (24,5%). Air’py est titulaire d’une délégation de service public d’une durée de 12 ans qui a pris effet le 1er janvier 2017. »
    « La fréquentation de l’Aéroport Pau Pyrénées a de nouveau dépassé le seuil des 600.000 passagers en 2019. »
    URL : https://www.pau.cci.fr/wp-content/uploads/2020/07/Rapport-dactivit%C3%A9_CCIPauBearn_2020.pdf

    ② Article : « Aéroport de Pau : la compagnie ASL airlines stoppe sa liaison avec Paris » (Site web du journal « Sud-Ouest » : par Gabriel Blaise, publié le 30/06/2020)
    Chapeau de l’article : « La compagnie était venue compenser l’absence de vols Air France vers la capitale. Le test n’est pas concluant. »
    Courts extraits : « La liaison subventionnée par l’Agglo de Pau pour pallier l’absence d’Air France avait enregistré un très faible taux de remplissage. ASL Airlines a décidé d’arrêter là ses vols Pau Paris.
    « La compagnie ASL Airlines France arrête l’expérience qui n’a pas permis de trouver l’équilibre économique nécessaire à pérenniser la ligne, indique-t-elle ce mardi soir. Même si les taux de remplissage s’amélioraient de jour en jour. » »
    URL : https://www.sudouest.fr/2020/06/30/aeroport-de-pau-la-compagnie-asl-airlines-stoppe-sa-liaison-avec-paris-7615566-4344.php

    ③ Article : « « menace mortelle » : Bayrou en colère contre Air France après la réduction du nombre de vols Paris-Pau » (Site web du magazine « L’Express » : « Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 29/05/2020)
    Chapeau de l’article : « Le maire de la ville du Béarn va saisir l’exécutif pour faire rappeler à Air France les engagements de l’Etat envers la compagnie. »
    URL : https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/bayrou-en-colere-contre-air-france-apres-la-reduction-du-nombre-de-vols-paris-pau_2127112.html

    ④ Article : « Air France: François Bayrou appelle à la révolte pour sauver les liaisons Pau-Paris. » (Site web « franceinfo: » (.3 Pyrénées-Atlantiques Pau, publié le 29/05/2020)
    Chapeau de l’article : « Le maire de Pau François Bayrou appelle à la révolte pour sauver l’aéroport. Air France ne veut pas reprendre toutes ses liaisons entre Pau et Paris. La cité béarnaise est pourtant situé à plus de 4h30 de Paris par le train. De son côté Air France communiquera son programme été, début juin. »
    URL : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/pyrenees-atlantiques/pau/air-france-francois-bayrou-appelle-revolte-sauver-liaisons-pau-paris-1835028.html

    Et le meilleur, pour la fin dans la série « Halte à la gabegie » et donc, presque un coup de gueule ! : lire déjà, ce que l’on peut trouver sur la situation des aéroports en France… (Sélection d’articles = non exhaustif….) :
    ⑤ Article « La grande misère des petits aéroports régionaux » (Site web de « L’Express » (Actualité économique) : par Isabelle Morisque, publié le 10/11/2016)
    Chapeau de l’article : « Trop proches, trop nombreux, trop coûteux… Le trafic aérien a beau augmenter, les petits aéroports régionaux français n’accueillent pas assez de passagers et leurs caisses sont vides. Problème: ni l’Etat, ni les collectivités locales n’ont les moyens de continuer à les remplir. »
    Courts extraits (Titre de chaque paragraphe) :
    . « Un luxe inutile ? »
    . « Ces petites structures qui engloutissent l’argent »
    . « Soutenir le tissu économique local et l’aménagement du territoire »
    . « Le succès dopé au low cost de Beauvais-Tillé »
    URL : https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-grande-misere-des-petits-aeroports-regionaux_1847459.amp.html#aoh=16028748103655&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s

    ⑥ Article « Vers la fin des neuf aéroports bretons ? » (Site web du magazine « Capital » : par 6Medias, publié le 12/05/2019)
    Chapeau de l’article : « La région détient le record du nombre d’aéroports. Des infrastructures qui coûtent cher pour les collectivités locales et représentent un coût important pour le contribuable. »
    Courts extraits (Titre de chaque paragraphe) :
    . « Un coût de 32 millions d’euros »
    . « La LGV rebat les cartes »
    . « « Besoin de mobilité » »
    URL : https://www.capital.fr/economie-politique/neuf-aeroports-en-bretagne-est-ce-bien-raisonnable-1337801

    ⑦ Article « La moitié des aéroports français en situation délicate » (Site web « Les Echos » (Eco / Conso / Transports) : par Stephane Frachet, publié le 29 janvier 2020)
    Chapeau de l’article : « A l’instar de celui de Poitiers, délaissé par Vinci et géré depuis ce mois-ci par la Sealar, une coentreprise des aéroports de Brest et de Marseille, les petits aéroports régionaux cherchent des solutions pour survivre. La Fnaut tacle le maintien de ces infrastructures coûteuses, et des experts situent leur seuil de rentabilité à plus d’un million de passagers par an. La Sealar revendique, a contrario, une viabilité dès 200.000 visiteurs. »
    URL : https://www.lesechos.fr/pme-regions/nouvelle-aquitaine/la-moitie-des-aeroports-francais-en-situation-delicate-1167336

    J’arrête donc là ce p’tit florilège, car certains risquent de me rétorquer : « Cessez de tirer sur les aéroports ! » : mais non, pas tous !!!

    Humble avis : c’est la réalité économique / situation de certains aéroports régionaux en France ainsi que la question de la rentabilité financière et la pertinence (?) du maintien de vols non rentables qui… prévaut !!!

    « Last but not least : » bonne lecture… » 😉 😉 😉

  • Que le souci de J.Tuquet, pour sa corporation, semble naturel, je le comprends, mais notre souci de voir le transport aérien repartir comme avant et s’amplifier est aussi légitime.
    Citons quelques soucis:
    +Les retombées sur le climat, la pollution, la santé .
    L’avion émet entre 134 et 148 grammes de CO2 par voyageur.kilomètre (contre 2,6 grammes pour le train) et tout kilomètre de vol supplémentaire se traduit par du kérosène supplémentaire brûlé dans l’atmosphère. Or pour chaque kilo de kérosène utilisé, ce sont 3 kilos de CO2 qui sont émis.
    10000 mouvements d’avions en plus par an, c’est 140 tonnes d’oxyde d’azote en plus par an dans l’air Francilien.
    Le dioxyde d’azote se transforme dans l’atmosphère en acide nitrique, qui retombe au sol et sur la végétation. Cet acide contribue, en association avec d’autres polluants, à l’acidification des milieux naturels.
    Le protoxyde d’azote N2O est un puissant gaz à effet de serre.
    +La nocivité insupportable des bruits pour les riverains: troubles de l’audition, stress et apparition de troubles mentaux, développement de maladies cardiovasculaires… Le système auditif fragile du fœtus, considéré comme entièrement constitué entre sept et huit mois, peut être altéré.

    +L’occupation de plus en plus importante des sols.
    +Le prix des marchandises qui viennent du monde entier sont bas et en concurrence déloyale avec nos petits producteurs locaux (frein et baisse des emplois)…..
    +Le plus grave, pour l’époque, ce sont les vols intérieurs ou transcontinentaux, qui se sont multipliés en fréquence, en vitesse, en volume et ont favorisé la diffusion de la pandémie actuelle.
    Alors il faut arriver à comprendre que l’économie mondialisée libérale de plus en plus intense ne peut pas continuer et qu’il devient indispensable d’orienter les activités autrement.
    Que signifie serrer les rangs?
    Est-ce s’unir pour que cela continue comme avant et s’amplifie même? Raisonnement hasardeux, un leurre peut-être aussi, car les nouvelles technologies s’efforcent, avec succès, de diminuer les charges liées au personnel!
    Serrer les rangs, ce serait plutôt penser et agir ensemble pour réduire l’empreinte aéronautique, tout en maintenant les emplois du personnel en le formant à d’autres fonctions utiles à la collectivité.
    Réduire, c’est supprimer progressivement les lignes intérieures et les remplacer par le train. Le personnel recyclé pourrait être, entre autres, employé, par la SNCF reconstituée, au niveau de la recherche, de l’accueil (hôtesses)..
    En ce qui concerne les longs courriers, une réduction sensible pourrait se réaliser car bien des déplacements professionnels sont maintenant obsolètes et le tourisme dévastateur réduit.
    Par contre, toute une branche doit être maintenue et même amplifiée, celle utilisant les hélicoptères dont les services à la population sont considérables.

  • Dans quel autre pays trouverait-on trois aéroports aussi rapprochés?
    Plutôt que de s’ enfermer dans l’ idée obsessionnelle d’ un retour au temps d’ avant, ne serait’ il pas temps que nos responsables voient la réalité en face qu’ il y a surcapacité de l’ offre de déplacement avec trois aéroports depuis des années.
    Ne serait’ il pas temps qu’ on envisage la fermeture ( mot honteux aux oreilles de certains) de l’ un d’ entre eux, mais surtout que l’ on pense à de futures liaisons, notamment ferroviaire directes ou peut être par car entre les trois villes concernées, afin de compenser cette fermeture. Ne faudrait’ il pas repenser les horaires des liaisons aériennes afin que cela soit harmonisé avec les liaisons locales pour éviter aux usagers une perte maximum de temps. Les autres pays y arrivent bien, pourquoi pas nous? La réponse est que dans les autres pays  » l’ esprit de clocher  » n’ existe pas …..

  • Contre vents et marées qui se déchaînent, contre l’intérêt général, contre l’avis des autorités scientifiques, les lobbies rament pour garder le cap, celui vers le profit quoi qu’il en coûte à notre Planète et à ses habitants. En attendant l’avion à hydrogène, le train fait affaire.

  • Pourquoi l’aéroport de Pau est-il essentiel puisque l’on démontre que l’on peut faire autrement?
    Pas très cohérent tout ça.
    Dans quel autre pays trouverait-on trois aéroports aussi rapprochés?

    • Pas sûr que la période actuelle démontre que l’on « peut faire autrement ». La situation de l’aéroport pénalise lourdement le tissu économique local. On ne peut s’en accommoder, même si elle est en partie inévitable.

      • Pierre-Michel Vidal

        On voit poindre à court terme des licenciements massifs dans l’aéronautique dans notre région. Le Béarn a été encore peu touché par la crise sanitaire mais il le sera inévitablement dans le domaine économique. Ne créons pas un problème de plus avec l’aéroport. Il faut plutôt serrer les rangs et préserver nos emplois. Le souci de Jean Tuquet me semble naturel.

        • M Vidal, je m’étais promis de ne plus intervenir sur ce site (vous me l’avez d’ailleurs suggéré), mais là c’est vraiment trop gros… Ce n’est plus de la contradiction, c’est dire ouvertement tout et son contraire.

          « Ne créons pas un problème de plus avec l’aéroport. Il faut plutôt serrer les rangs et préserver nos emplois.  »

          J’avais la vague impression d’avoir lu une position tout à fait opposée de votre part il n’y a pas si longtemps. Et en effet, en mai/juin vous critiquiez vertement la volonté de Bayrou de relancer rapidement la liaison Pau-Paris :

          « Pourquoi choisir l’avion alors que nous avons un train moins coûteux, plus écologique et quasiment identique en durée, de centre-ville à centre-ville ? Si ce n’est faire plaisir au roitelet local quel sens cela a ?  »

          « L’avion c’est si agréable, y renoncer c’est en quelque sorte le « bûcher des vanités ». »

          « Si on n’est pas capable de changer un minimum nos petites habitudes […] alors le discours écologiste n’a aucune crédibilité. »

          https://alternatives-pyrenees.com/2020/05/29/les-lignes-du-futur-ne-sont-pas-ecrites/
          https://alternatives-pyrenees.com/2020/06/15/une-colere-electorale/

          Ce n’est pas sérieux, et cela illustre le caractère vain de tout débat, quand les prises de position sont aussi mouvantes et circonstancielles bien plus qu’objectivées.

          • Pierre-Michel Vidal

            C’est sympa de revenir me titiller. Mais hélas! vous n’êtes pas de bonne foi et je m’attendais évidemment à cette objection. Ainsi, on peut être favorable à une liaison Pau Paris en train, et à la relance du ferroviaire d’une manière générale et souhaiter le maintien de notre aéroport pour d’autres destinations en France (Strasbourg, Lille, Marseille, Metz, etc.) ou en Europe et notamment vers nos voisins espagnols (Madrid, Séville, Barcelone par exemple). Je ne vois pas la contradiction. C’est le bon sens. Le train est utile, l’avion aussi. Les temps ne sont pas à détruire l’existant -sur lequel il y a beaucoup à dire, certes- mais à le protéger. Pau ne sera pas épargné par la crise économique conséquente à l’épidémie. Je comprends donc le souci de M Tuquet que vous traitez bien légèrement. Derrière l’aéroport, il y a l’emploi…
            Avoir le dernier mot ne m’intéresse pas mais là, comme vous dîtes: « c’est vraiment trop gros »!

          • Je m’attendais bien à une nouvelle pirouette, mais elle est vraiment trop grosse elle aussi.

            90% du trafic de l’aéroport de Pau c’est la liaison Pau-Paris, le reste est anecdotique et ce n’est pas ça qui permettra de « sauver des emplois », à part à la marge. L’existence même de l’aéroport de Pau dépend entièrement de la ligne Pau-Paris.

            Au demeurant il n’y a jamais eu -et il n’y a toujours pas- de marché suffisant pour faire vivre sur Pau d’autres lignes régulières. Depuis 30 ans il y a eu de nombreuses tentatives, mais seule la ligne Pau-Lyon a été pérenne sur le long terme (avec un tout petit avion et une ou deux rotations par jour). Aucune autre ligne n’a dépassé les quelques années -parfois quelques mois- d’existence. Comment ce qui n’a pas marché depuis 30 ans -et ce n’est pas faute d’avoir essayé- pourrait marcher demain ?

            Par ailleurs si les préoccupations écologiques que vous mettez en avant pour Pau-Paris sont réelles, quel sens cela a-t-il d’ouvrir des nouvelles lignes aériennes vers de multiples destinations ? Où est le gain en termes d’émissions de CO2 ?