Courage les jeunes !
Comme l’a dit le Président, avoir 20 ans en 2020 n’est pas facile.
Mais les générations qui vous précèdent ont eu leur lot de difficultés. Des épidémies ont sévi, et pas seulement la grippe dite espagnole de 1918. La tuberculose n’a été vaincue qu’après 1950. La poliomyélite a rendu infirmes de nombreuses personnes; seules les familles touchées semblent s’en souvenir. Le sida a engendré une peur bien justifiée que l’on semble avoir oubliée elle aussi. Enfin les guerres européennes, puis coloniales ont fait connaître l’enfer à des générations. Avoir 20 ans dans les Aurès ou à Verdun n’était pas enviable !
A mon sens, être privé de sorties nocturnes ou de grandes réunions festives est tout de même moins grave (surtout lorsque les cafés et restaurants ouvrent dans la journée) que de perdre les ressources associées aux emplois précaires. C’est cette perte qui est dramatique, autant que la chute brutale de pans entiers de notre économie comme le tourisme et l’aéronautique.
Cette crise économique accompagne une crise sanitaire très grave. Lorsque plus de 30.000 personnes sont contaminées chaque jour, il faut penser aux souffrances endurées et bien souvent, aux séquelles laissées par les contaminations. Aussi, même si les jeunes semblent moins touchés, ils doivent penser à l’ensemble de la population et respecter les consignes sanitaires sans regimber ou récriminer. Le pays a besoin d’une large adhésion pour réussir à limiter dans le temps et dans l’espace la pandémie. Des exemples frappants montrent que l’on peut la vaincre. A l’inverse, le sort de pays pour lesquels le laisser-faire et l’individualisme règnent est déplorable.
Etudiants et jeunes faites appel à votre courage, à votre lucidité et à votre sens des responsabilités!
Jean-Paul Penot
Bien content de vous lire à nouveau et de vous revoir dans l’actualité.
Le problème semble être qu’en se rassemblant les jeunes se contaminent et contaminent les autres.
L’unique solution à ces problèmes de couvre-feu et de confinement et de virus, est de trouver en parallèle des traitements et des vaccins ou autres (je pense notamment au Covispray de Vitribio entreprise auvergnate, car on sait depuis mars que près de 90 % des cas de Covid-19 sont dus à l’entrée du virus par la cavité nasale.)
Pour cela il faudrait une « logistique de guerre ».
Un général expérimenté appuyé d’un colonel seraient dotés par le parlement et par le sénat d’un pouvoir discrétionnaire de réquisition (une armée anti-covid) limité dans le temps selon les modalités suivantes
Quitte à restreindre les libertés, cette restriction concernerait la réquisition de moyens humains et matériels.
– laboratoires privés et publics de pointe bien ciblés disposant de machines médicales, matériels médicaux (blouses, éprouvettes, tests géniques pcr, produits pharmaceutiques) et ordinateurs (intelligence artificielle)
– quelques escouades de médecins, infirmiers, soignants, chercheurs, laborantins qui travailleraient 24h/24 par roulement si nécessaire pour trouver une réponse médicale. On insisterait sur la responsabilité de trouver une réponse rapide au regard de décès quotidiens.
– tests sur les cas graves en réanimation avec risque de mortalité, traitements ou molécules nouvelles ou vaccins expérimentaux sur avis motivé de comités d’éthiques locaux
Ce général serait en charge des résultats de cette « armée » constituée de ces escouades ou brigades (obligation de résultats).
Je suis parfaitement conscient qu’il s’agit là de valeurs fondamentales ébranlées mais c’est moins pire que des couvre-feu et autres restrictions liberticides sans autre effet que de confiner les gens et de diminuer le nombre d’hospitalisations.
Portez vous bien cher Professeur, je fais comme certains professeurs occitans toulousains, je garde un oeil bienveillant sur vous…
Le couvre-feu que nous avons dans la région toulousaine ne doit pas nous faire oublier ce qu’il représentait au Chili il y a quelques années….Le « toque de queda » était autre chose, hélas, pour nos collègues et leurs familles qui l’ont vécu… Il a duré des années et des années !
JP, tu vois qu’on te lis même à l’extérieur des frontières du Béarn.
JB (Occitanie et Pays basque)