Covid et présidentielle.
Fin juin 2020 , Le Figaro diffusait :
« Le président de la république a installé le jeudi 25 juin, la mission d’évaluation de l’exécutif sur la gestion de la crise du coronavirus, qui sera présidée par le professeur suisse Didier Pittet.
Cette «mission indépendante nationale sur l’évaluation de la gestion de la crise du Covid-19 et sur l’anticipation des risques pandémiques» doit permettre de «tirer les leçons» de la crise et «d’en sortir renforcé et mieux préparé à l’avenir», selon sa feuille de route.
Les cinq membres, qui devront «comparer la riposte» française «à celle mise en oeuvre chez nos voisins», porteront «une appréciation sur la pertinence, la rapidité, la proportionnalité de la réponse dans la gestion de la crise sanitaire, sociale et économique».
Cette mission devait rendre ses conclusions avant la fin de l’année.
Or, depuis l’information, plus personne n’a entendu parler de cette mission ni, a fortiori, du résultat de ses travaux.
Si le président de la République espérait obtenir un satisfecit c’est raté !
Mais ce qui interpelle c’est le mode de gouvernance du pays.
Pour être sans doute seul aux manettes, le chef de l’État a créé la Convention citoyenne sur le climat (150 membres tirés au sort censés représenter la diversité de la population), un Conseil scientifique de défense (11 membres) censé éclairer la décision publique (en fait le président de la République ) dans la gestion de la situation sanitaire liée au coronavirus, et plus récemment un « Collectif de citoyens » (35 personnes tirées au sort) qui doit faire part de son approbation ou de ses réticences sur la stratégie gouvernementale dans la campagne sur la vaccination.
Toutes ces créations quelle que soit leur dénomination (mission, convention, conseil, collectif) et leur mode de composition (par un tirage au sort ou par choix du chef de l’État), les multiples interventions télévisées du premier ministre, du ministre de la santé, du porte-parole du gouvernement et du président de la République ont sans doute une finalité. Celle de faire comprendre et accepter par la population les diverses contraintes qui lui sont imposées, sans doute, mais aussi de lui faire oublier les couacs des masques, des tests et de la vaccination. Lui faire admettre que, grâce au chef de l’État, qui dirige les opérations, le pays fait mieux qu’ailleurs, en évitant très habilement d’évoquer le coût qui en résultera.
Et comme pour se prémunir contre des contestations qu’il n’ignore pas, le gouvernement vient de faire appel au cabinet américain Mac Kinsey pour l’accompagner dans la stratégie de vaccination ! Sans doute n’a-t-il pas trouvé la structure idoine parmi tous les scientifiques et services de l’État.
La prochaine campagne présidentielle se profile déjà et le président de la République, qui y participera sans doute, n’ignore pas que la gestion de la pandémie sera évoquée, entre autres, par ses concurrents. Autant apparaître dès maintenant comme un chef qui a décidé en s’entourant de manière démocratique de toutes les opinions qui pourraient constituer un pare-feu.
Pierre Esposito
Ils donnent tous l’impression d’apprentis sorciers… et dire qu’ils nous gouvernent! Toutes ces commissions, conventions, conseils, etc. etc.. qui abondent doivent aussi… abonder au déficit de notre pays puisque toutes ces personnes doivent être indemnisées, salariées, primées…..
« Toutes ces créations…. (mission, convention, conseil, collectif) et leur mode de composition (par un tirage au sort ou par choix du chef de l’État), …………;ont sans doute une finalité.
Celle de faire comprendre et accepter……….. »
Absolument pas, c’est pour faire de la pub et surtout retarder encore plus les mesures essentielles qu’il faudrait prendre mais qu’il refusera par la suite!