Les parkings relais de Pau sont payants
Dans le but évident d’attirer une clientèle qui n’est pas au rendez-vous, depuis le 1erjuillet 2021, les parkings relais qui, jusque là, étaient gratuits sont devenus payants. Il y a sans doute là une logique que le simple profane, comme vous et moi, est incapable de percevoir. Alors tentons, modestement, des explications.
Commençons par un constat. Il se trouve que le parking qui se trouve à l’angle des allées Catherine de Bourbon et du boulevard de la Paix est celui que je connais le mieux. Non pour le fréquenter mais pour le côtoyer plusieurs fois par jour. Avec constance, je me suis astreint, à chacun de mes passages, en bus (P5), en voiture ou en vélo, à compter le nombre de véhicules qui y étaient stationnés. Je n’en ai jamais dénombré plus de dix. C’est pas mal pour un parking qui compte selon ce qui est affiché 315 places. Depuis qu’il est devenu payant (1,50 € de l’heure), ce nombre est passé d’un maximum de dix à un maximum de cinq.
Tout le monde verra dans cette évolution qui met fin à la gratuité, une réussite incitative à une plus grande fréquentation. En tout cas c’est vraisemblablement le raisonnement que nos chers élus en responsabilité ont cogité. C’est en raison du fait qu’ils sont gratuits que ces parkings relais sont aussi peu fréquentés. En conséquence, rendons les payant et vous verrez qu’ils vont attirer une foule telle que leur surface sera très vite jugée insuffisante. Raisonnement d’une haute tenue qui ne présente qu’un défaut, celui de considérer l’électeur contribuable comme un demeuré. D’ailleurs, de plus en plus ce dernier a une fâcheuse tendance à s’en apercevoir.
L’autre possibilité naviguant dans les méandres intellectuels de ces génies est peut-être de considérer que ce droit d’accès sera compensé par l’usage du BHNS (Bus à Haut Niveau de Service – il faut le rappeler). Ainsi pour faire avaler la pilule on nous explique en long en large, en travers, en profondeur et en diagonale que celui qui stationne son véhicule sur l’un de ces parkings et qui ensuite, utilise le BHNS pour se rendre en ville, bénéficiera de la gratuité du stationnement. Il lui suffira de présenter son ticket de bus en guise de paiement et hop, la barrière s’ouvrira automatiquement. Vous vous rendez compte c’est payant mais, ô veinard ! vous aurez la possibilité d’obtenir la gratuité. Là encore c’est avoir une certaine considération des capacités intellectuelles de l’usager.
Il y a vraisemblablement d’autres hypothèses. On peut se perdre en conjectures pour savoir ce qui a conduit nos politiques à en arriver là. Une chose est certaine c’est qu’ils n’avoueront jamais que ce dispositif est un échec patent. De la même manière, Nicolas Patriarche (Maire de Lons, vice-président de la communauté d’agglomération, conseiller départemental, président de Pau-Béarn mobilité) a pu déclarer récemment (13 juillet 2021) au journal local de France 3 que c’était une chance que l’électrolyseur chargé de la production d’hydrogène ne fonctionne pas car ainsi nous faisons des économies. Il paraît, selon ce responsable des déplacements dans l’agglomération, que puisque ça ne fonctionne pas nous n’avons pas eu à payer l’installation. Quelle chance ! Enfin pas encore… Et les camions qui viennent livrer de l’hydrogène depuis Lyon, ils sont gratuits ? Et le bilan carbone de ces transports, il est négatif ? Plus c’est gros…
Il est une constante dans tout cela c’est que la considération dans laquelle les élus tiennent les citoyens est de plus en plus élevée. N’est-il pas ?
Pau, le 19 juillet 2021
par Joël Braud
On navigue un peu ou beaucoup, en… « Absurdistan »
P’tits rappels et interrogations… :
Dans la brochure de 16 pages « J’imagine Pau en Bus-Tram » distribuée en son temps pour présenter ce projet, il est indiqué en page 7 :
« Avec les Parcs-Relais (P+R), je laisse ma voiture en entrée de ville »
« Le Parc-Relais (P+R), connecté au Bus-Tram, permet de stationner son véhicule de façon sécurisée et économique, puis de poursuivre son parcours en transport en commun.
Adapté au stationnement de longue durée, il offre une tarification très compétitive par rapport aux parkings des centres-villes.
Le Parc-Relais évite ainsi de circuler en automobile dans des zones saturées, de rechercher des places de stationnement à proximité de la destination et au final, de perdre du temps.
L’implantation précise des parcs relais dans le secteur nord de la ligne de Bus-Tram n’est pas encore arrêtée pour des raisons foncières. D’autres sites sont également à l’étude à proximité des lignes Temporis du réseau IDELIS. »
A la lecture de l’article de M. Joël Braud, c’est ce que l’on ne constate pas dans la réalité, avec ce parking situé à l’angle des allées Catherine de Bourbon et du boulevard de la Paix…
Apparemment, les usagers pour faire 3 kms de ce parking au centre ville et retour vers ce parking (Total : environ 5 à 6 kms maximum aller-retour), ne se sont pas empressés d’utiliser « Fébus », même avec la gratuité de ce parking, resté gratuit pendant une longue période !
Peu importe, que cela soit un « Bus-Tram » (BHNS) ou l’actuel « Fébus », l’échec est évident, gratuité on non du parking, une somme même modique ne va donc pas favoriser l’utilisation de ce parking…
Ce qui me questionne le plus est de savoir :
1) Comment, les responsables de ce projet, responsables alors en place (Président du Syndicat mixte des transports urbains Pau Porte des Pyrénées : SMTU) et élus de la ville de Pau à l’époque, ont pu prévoir et créer ce parking (Extrait de l’article : un parking qui compte selon ce qui est affiché 315 places…) d’une telle capacité avec ses aménagements ?
2) Est-ce qu’un tel parking a éventuellement (?) été suggéré par des spécialistes des déplacements (avec pour base, l’écomobilité qui est devenue une exigence…) ou un Cabinet d’études à la demande de la ville de Pau ?
3) Comment a t’on pu en arriver à de telles prévisions d’utilisation de ce parking, si optimistes et réaliser ainsi un parking surdimensionné par rapport aux besoins réels et ne correspondaient surtout pas aux souhaits d’éventuels et/ou potentiels « utilisateurs-automobilistes » de ce parking… = QUID ?!?
Et que dire, des conséquences et regrets (?) observés par la famille « Marsaguet – Labirousque » sur la vente de leur ferme + terrain qui fut donc dévolu à la création de ce parking, créé presque, sinon pour rien…
Voir svp leur commentaire du 19 juillet 2021 à 3h 56 min, après l’article « La ferme Marquezine sera détruite » du 12 juillet, publié par Joël Braud.
URL commentaire : https://alternatives-pyrenees.com/2021/07/12/la-ferme-marquezine-sera-detruite/#comment-17888
URL article : https://alternatives-pyrenees.com/2021/07/12/la-ferme-marquezine-sera-detruite/
Me laisse aussi interrogatif, l’extrait ci-après, toujours à la suite de l’article précité, dans le commentaire du 21 juillet 2021 de M. André Duchateau, alors à l’époque Président du SMTU (Syndicat mixte des transports urbains) :
« Pour ce qui est du parking vide, trop de mauvaises décisions successives depuis 2014 en sont la cause, avec en prime l’année Covid 3 mois après le lancement du BHNS dont aucune municipalité n’est évidemment responsable. »…
1) La création de ce parking surdimensionné et pour certains… inutile car dès le départ, déjà voué à une faible, sinon fréquentation quasi nulle, a-t-elle été décidée avec l’ancienne municipalité ou la nouvelle municipalité depuis 2014 ?
2) Peut-on connaître, si possible, quelles sont ces décisions puisque qu’il est précisé dans ce commentaire : … trop de mauvaises décisions successives depuis 2014 et ce, même avec les conséquences sur la fréquentation de ce parking sur l’année Covid 3 mois après le lancement du BHNS dont aucune municipalité n’est évidemment responsable… OR la décision de créer ce parking incombe bien aux élus et responsables en charge de ce projet pour la ville de Pau ?!?
J’arrête donc là, mes élucubrations qui peut-être, n’ont pas lieu d’être, quoique…
J’avais promis de m’y coller … Alors voilà. Comme le rappelle Tom Daguerre, la notion de parkings relais n’a rien d’innovant , ni même de révolutionnaire plus de 25 ans après ceux de Strasbourg ou d’autres villes pionnières de la réorganisation des mobilités en protection des trop pleins automobiles dans les centres ville .
Le premier plan de déplacement urbain date du début des années 2000, il les mentionnait en objectif lié aux lignes de TCSP – transport en commun en site propre – mais jusqu’en 2008 aucun acte fort n’avait été posé pour engager une politique plus forte des transports en commun, l’ancienne délégation de transport du réseau Stap ayant été prolongée en l’état au cours de l’année 2006 .
J’ai répété des centaines et des centaines de fois que sans l’engagement de réaliser une ligne de TCSP à PAU ( BHNS , tramway ou métro ) nous n’aurions jamais eu un réseau avec 3 lignes à fréquence de 10 minutes, l’extension aux 10 communes supplémentaires, les coxitis, les 80 % de quais accessibles et les prix bas correspondant au Niveau de service 2010 – 2015.
Le TCSP choisi en novembre 2008 par le conseil communautaire confirmait les tracés retenus par le premier PDU pour la réalisation d’une première ligne Gare Hôpital, une deuxième Est – Ouest restant indispensable. Il fut de type BHNS et comprenait l’orientation de parkings relais pour le futur réseau.
Oui les études d’implantation des parkings relais ont été réalisées par un cabinet spécialisé, leur calibrage avec, les délibérations approuvées à l’unanimité avec l’impatience soutenue de l’opposition d’alors et de la vox populi des internautes qui n’avaient de cesse de réclamer ces parkings relais » à cor et à cris « , il est bon de le rappeler !!!
Alors pourquoi ça ne marche pas ? Les études se seraient elles complètement plantées juste parce qu’il n’y a manifestement pas d’usagers des parking relais ou si peu ?
Le problème est que la pertinence des parkings relais, tant réclamés il y a 8 ans environ, ne se concrétise que si vous avez une politique de circulation automobile cohérente avec vos objectifs de transfert de mobilité.
Le projet validé en 2013 avait une desserte directe devant les Halles de Pau, une neutralisation des circulations automobiles de transit sur ce même axe, les rues Samonzet, Gambetta, cours Bosquet, place d’Espagne n’étaient accessibles qu’aux riverains. Le discours de la municipalité Bayrou a été de faire croire que rouvrir ces voies de circulation allait faire doubler les chiffres d’affaires des commerçants du centre ville ( on a vu ! ) pendant 3 ans ils ont même justifié le détour du BHNS par Palassou parce que le sens unique de la rue Carnot allait » tuer le commerce » , pour, au final, se rendre compte que les commerçants y étaient favorables !
Sauf que libérer les contraintes automobiles en coeur de ville rend caduques les chances de succès des parkings relais . CQFD .
Pour le parking relais du Hameau, si les études avaient bien ciblé un positionnement à l’Est , je n’ai jamais été favorable à ce choix que j’avais repoussé à plus tard, le jugeant non urgent et pas du tout pertinent puisque désaxé des circulations naturelles. Je préférais la solution du parking » Sadige « , plus petit et plus en lien direct avec la réalité des usagers, mais appartenant à AUCHAN, entité par ailleurs demandeuse d’extensions que nous lui refusions, à juste titre, je le pense plus que jamais ! Bref, pas un contexte de discussions pour aller vite. Les successeurs ont choisi de gaspiller 2 M€ dédiés aux transports pour faire un parking relais qui est de fait le parking du stade de Football. Tant mieux pour les amateurs de football mais c’est 2 M€ qui manquent pour engager la deuxième ligne de BHNS Est Ouest.
Autre raison … Tous les Palois ayant un peu la mémoire des halles savent qu’à 10 h30 le samedi, le parking souterrain était complétement saturé, pourquoi ? parce qu’il y avait le double de commerçants et pas loin du double de clients n’en déplaise aux » compteurs » infaillibles de la municipalité.
En est-il de même aujourd’hui ? Manifestement non, les remontées de file créant les bouchons d’autrefois n’existent plus. Moins de contraintes, moins de difficultés, pourquoi s’embêter à prendre le BHNS et ses parkings relais ?
Après, d’autres raisons plus globales s’y ajoutent, le choix de ne pas s’appuyer sur le BHNS pour créer un site de départ et de correspondance au parking relais Philippon pour les lignes qui vont vers Serres Castet, Montardon et l’aéroport en est une. Les surcoûts du choix hydrogène, bien que officiellement déniés, ont un impact sur la diminution des fréquences des autres lignes, jamais revenues au niveau de 2013. Le choix des politiques tarifaires très à la hausse, n’incite pas à entraîner une dynamique visible et démonstrative de l’usage du transport en commun .
Avec une vraie dynamique des TC, vous pouvez déclencher des décisions de transfert de mobilité allant jusqu’au choix du parking relais par des usagers. Encore faut-il que le soufflet ne retombe pas .
Désireux de rester objectif, gardons à l’esprit que l’année COVID n’a pas aidé non plus !
La mémoire me revenant par palier, je peux préciser aussi qu’était prévue initialement sur le parking relais Philippon, la construction de 3 / 4 commerces dans l’idée d´offrir la possibilité de services aux usagers : rapides opérations d’entretien automobile, conciergerie de courses, repassage, pressing, commerce alimentaire de proximité . L’abandon de cette idée par les successeurs fait que la jauge réalisée est plus importante d’une centaine de places .
@ M. André Duchateau :
Il y a deux questions que l’on peut se poser / parking situé à l’angle des allées Catherine de Bourbon et du boulevard de la Paix :
1) Question sur le projet de création de commerces dans ce parking : pour ces commerces de services tels que conciergerie, opérations rapides d’entretien automobile et commerce alimentaire (plutôt dans ce dernier cas, pour des courses d’appoint), il me semble que tous ces services et surtout vente de produits n’auraient pas proposés des prix compétitifs par rapport à ceux pratiqués dans des grandes surfaces toutes proches, telles que le complexe Leclerc et le supermarché Intermarché…
Personnellement, je pense que ces commerces n’auraient pas fonctionnés car même avec l’apport de la venue de personnes du quartier, la rentabilité et la pérennité de ces commerces n’étaient pas évidente et de plus, il aurait fallu au préalable, trouver des personnes désireuses d’implanter un commerce dans ce parking : un choix risqué car la fréquentation de ce parking était un enjeu majeur, OR, on sait maintenant, ce qu’il en est, c’est à dire un échec !!!
Je pense donc que l’installation de ces quelques commerces était un échec programmé car ce parking n’aurait jamais vu passer autant de personnes (comparaison osée ci-après) que dans une grande station RER (Réseau Express Régional) ou une grande station de métro (Paris- Région parisienne), où convergent plusieurs lignes de métro = pour ce parking, trop limité en terme de flux d’automobilistes…
Dans ces grandes stations RER et du métro parisien, le flux de passagers de voyageurs est tel, qu’il génère et justifie l’implantation… rentable de nombreuses boutiques OR cela n’aurait pas été le cas pour ce parking pour 200 automobilistes au maximum ou guère plus sur l’ensemble de la journée…
Est-il utile de rappeler, que l’actuelle municipalité oeuvre, entre autres actions, pour soutenir le commerce en centre-ville et que les commerces installés dans ce parking, étaient susceptibles d’enlever quelques clients aux commerçants, c’est ce que l’on peut éventuellement supposer…
2) Question subsidiaire… : est-ce que l’actuelle municipalité ne devrait pas cesser de maintenir l’existence de ce grand parking d’environ 6000 m², la plupart du temps vide afin d’affecter ce parking à une autre utilisation, quitte à le transformer éventuellement pour un autre projet tel qu’un nouveau terrain de sports ouvert à tous, au pire, le céder pour un projet immobilier ?
Évidement si on cherche à imaginer le succès potentiel de 3/ 4 commerces à partir de la situation d’échec d’aujourd’hui, je comprends votre scepticisme.
Mais avec une mise en œuvre telle qu’elle était prévue avec une rénovation des halles basée sur le maintien de tous les étaliers historiques et moins dispendieuse ( je rappelle ici que la cour des comptes a validé les coûts réels que nous dénoncions par un tract en 2016 totalement dénié à l’époque par le Maire dans son verbiage de mépris habituel ), un lancement BHNS et parkings relais coordonné, une autre vision et une résistance aux autorisations d’urbanisation commerciale périphérique, ces 3/ 4 commerces auraient pu être de réels points d’appui au succès recherché des transferts de mobilité .
Le succès des commerces ne dépend pas que des prix . Quand la qualité produits – services, l’amabilité et l’originalité des initiatives sont au rendez vous, il y a de belles surprises . Par ailleurs je ne pense pas que les activités Réparation auto, laveries pressing et boulangeries – snacking – épicerie de passage soient très représentatives de ce que l’on vient chercher en centre ville depuis l’extérieur .
Pour ce qui est de votre deuxième question, je pense qu’il est tout de même bien prématuré d’aller imaginer dès maintenant un changement d’affectation de ce parking relais qui est flambant neuf . Encore moins pour en faire des opérations immobilières supplémentaires que la ville et l’agglomération ne cessent d’accélérer dans une frénésie qui affaiblie toujours plus le cœur de ville, cœur d’agglomération . L’article, « ça bétonne ça bétonne » le souligne a juste titre d’ailleurs.
Un oubli majeur dans sa conception et son offre d’attractivité est l’absence de borne de recharge pour VL électrique alimenté par panneaux solaires. C’est justement en s’appuyant sur cette forte évolution en devenir que l’on aurait pu capter des usagers venus du Nord Béarn . Les VL électriques sont principalement achetées par des propriétaires de pavillons en périphérie qui
rechercheront de plus en plus ce service en agglomération . Il y a de ce point de vue un manque d’anticipation flagrant qui aurait été un atout pour le succès des parking relais . Ceci reste rectifiable …
Par l’un de mes amis, j’ai eu la chance de pouvoir lire de vieux documents de 1998 ou 99, émanant à l’époque de ce qui n’était pas encore la « communauté d’agglo », mais son prédécesseur, le SITAP.
Des parkings relais étaient déjà prévus à l’époque d’André Labarrère, mais en périphérie d’agglomération, pas de ville de Pau!
Ces parkings devaient être payants, mais la présentation d’un ticket de bus de la période de stationnement devait exonérer du paiement de la place de parc relais.
Saint François n’a donc rien inventé, mais réinterprète à la sauce bayrolienne les recettes élaborées par les autres en s’appropriant la paternité du concept. Ce Dont il pourra être fier, c’est qu’il faille subir plusieurs minutes et des kilomètres de bouchons pour poser sa voiture et prendre un Bus Hérité d’une Notion Socialiste du transport.
Mais avec un homme qui n’a qu’une parole, celle qu’il vient de prononcer (peut-être un défaut de mémoire…), il ne faut pas s’étonner que tout devienne François compatible, une fois passé par une commission ou un bureau d’études.
Parlera-t-on un jour de la folie qui fait déconstruire une gare ferroviaire pour faire un lieu culturel bobo en pleine zone, jadis industrielle ? Il rêve de Bordeaux et de ses quais, mais il sera une baleine sur la berge du gave.
On nous fait rêver avec l’Elan Béarnais façon NBA, mais les routes de la ville et de l’agglo sont dans une état catastrophique.
On fait tout pour le développement des « quartiers », mais en centre-ville, les jeunes n’ont droit à rien. Ils sont considérés comme des gosses de riches. Si les familles sont pauvres, elles n’ont qu’à dégager de là…
Les parkings relais payants sont peut-être pour les investisseurs qui ne peuvent plus arriver en avion. Ils poseront leurs voitures de locations, depuis Biarritz, Bordeaux ou Toulouse, dans ce aires de modernité alternative.
Bayrou est l’hidalgo du Béarn. Il veut de l’écologie, mais il sera bientôt seul dans son périmètre.
Le vrai progrès porté par un humaniste, ce serait de faire que les pauvres aient tous du pouvoir d’achat. Que la vieille auto familiale puisse au moins être entretenue, sinon changée. Que les repas soient équilibrés, parce qu’on mange autre chose que des nouilles et des patates.
L’humanisme, ce n’est pas le vélo pour tous et les voitures bannies, au détriment des personnes à mobilité empêtrée.
Le parking-relais, c’est l’expression de l’incurie de ces politiques qui ne voient que leur intérêt personnel et se foutent pas mal de l’électeur au lendemain de l’élection.
Oubliant ainsi que l’on est toujours à la veille de la prochaine…
Très bon angle rédactionnel sur les certitudes technocratiques habilement imposées, comparable à des caprices d’enfants gatés parfois, ardemment épongées, adoptées par la parole publique des élus avec en toile de fond ce qu’il reste en perception pour le citoyen . Je reviendrai un peu plus tard pour tenter de livrer quelques explications à cet echec de fréquentation, cela nécessitant un peu plus que quelques lignes d’écriture. Sur la mise en paiement alors que l’on a une moyenne de dix voitures à Philippon et 2 au hameau ( et encore, je suis bien généreux ! ) Là … Je ne tenterai pas d’expliquer l’inexplicable !
Depuis le début il était prévu que ces parkings relais soient payants, et la gratuité totale n’était censée être que provisoire (et aurait dû même durer moins longtemps, elle a déjà été prolongée une fois). Au demeurant la logique même d’un parking relais est de favoriser l’utilisation des transports en commun : il n’est donc pas anormal que sa gratuité soit réservée aux usagers de ces transports.
Vous avez raison, mais ce n’est pas le sujet. Le sujet est de dire que ce dispositif n’a pas atteint le but fixé et que pour le rendre attrayant il ne fallait sans doute pas le rendre payant. A moins que, votre logique…