A Pau, ça bétonne, ça bétonne !

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Pour qui se déplace dans la ville de Pau, il est difficile de ne pas voir ici ou là des constructions d’immeubles en cours. On a déjà parlé de certains exemples dans ces pages, cependant il devient réellement impossible de faire une liste exhaustive de tous ces chantiers tellement ils sont nombreux. Ce sont pour la plupart des immeubles d’habitation ce qui, a priori, laisse croire que la population paloise est en augmentation.

Le Cami Salié est sans doute la zone où les immeubles récents ou en construction, sont les plus nombreux. Mais récemment trois terrains de foot et une piste de BMX viennent d’être rasés. Oui, rien que cela. Ils se trouvent dans ce que l’on pourrait situer dans le périmètre de la faculté. Le sport populaire à Pau doit céder sa place à des constructions dont on ne connaît pas encore la nature, mais qui, selon toute vraisemblance, seront des immeubles s’inscrivant dans l’agrandissement de Hélioparc. Cette technopole dont on nous vante souvent la capacité de création d’emplois. Admettons et restons attentifs.

Le campus universitaire n’échappe pas lui-même à cette frénésie bétonneuse. Deux immeubles importants sont en cours de réalisation . L’un situé derrière l’École supérieure de commerce, à la place d’un fronton de pelote basque et d’un terrain de verdure que, pour se dédouaner, certains qualifient de terrain vague. Décidément à Pau on n’aime pas la pelote basque c’est le second fronton que l’on démolit après celui de l’avenue Gaston Lacoste près de la gare. Il est vrai que nous possédons un magnifique Raï Alaï qui ne semble pas attirer grand monde. L’autre situé à proximité de la fac de lettres à la place vraisemblablement de parkings réservés aux étudiants. Ceux-ci seront priés de stationner leurs voitures ailleurs.

A cela il n’est pas inutile de parler des constructions, blocs de béton, situés dans la partie sud-ouest du campus. Une chaufferie nous dit-on. Il faut craindre que nos élus aux ordres des promoteurs finissent par transformer ce magnifique campus universitaire dont la caractéristique était d’être riche d’espaces verts en une zone où les immeubles se jouxtent les uns les autres au point de ne plus avoir cet aspect aéré et verdoyant. Rien ne les arrête depuis aussi qu’on a supprimé une rue pour y bâtir une résidence étudiante – la rue du Doyen Vizioz. Attention le béton grignote les espaces verts. Il faut croire que la population étudiante doit être amenée à se développer d’une façon quasi exponentielle ; on verra.

Parce que la vraie question qui se pose est de savoir si tous ces logements trouveront des occupants. En attendant il est établi que le bétonnage à outrance pose un véritable problème écologique. Mais que devient  « Pau, ville jardin » tant vantée par André Labarrère ? Elle possédait, disait-il, la plus grande surface de verdure par habitant de toutes les villes de France et de l’Europe. Les temps changent !

Pau, le 26 juillet 2021

par Joël Braud

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16 commentaires

  • Les citoyens palois sont invités par la mairie à faire connaître leur avis sur le projet de l’îlot Favre : 6 hectares soit trois terrains de foot et une piste BMX qui viennent d’être rasés. Le projet est de construire plus de dix bâtiments « à vocation économique » (R +3 à R + 8) et un parking. Une honte, la ville jardin devient ville béton.
    Pour faire connaître son avis : ilotfavre@agglo-pau.fr.
    Demander son avis aux citoyens pour éviter d’en tenir compte, c’est la démocratie.

  • Je vous rejoins totalement concernant le campus de l’UPPA, qui jusqu’à présent était particulièrement vert et aéré. C’était d’ailleurs un des critères de choix de ma future femme lorsqu’elle est venu étudier à Pau ! Espérons que ce campus ne devienne pas gris et sans âme comme c’est trop souvent le cas dans les grandes villes universitaires.

    Pour compléter la liste signalons l’empiétement sur plusieurs dizaines de mètre de la coulée verte de la MJC du Laü (côté avenue de Buros), pour construire des immeubles (HLM?).

  • Pour ce qui est du campus, il est dans un état d’abandon scandaleux! Un terrain…vague! Quelle image pour une ville qui se prétend « Capitale humaine ». Quand à l’entrée la « plus majestueuse de la ville » côté gare… que dire de l’entrée nord : passé un gigantesque et très esthétique parking de bagnoles… neuves, (ça fait au moins un parking (relais?) plein vous ne pourrez manquer ce qui fut il y a encore peu un imposant hôtel, dévasté jour après jour on ne sait trop par qui, mais dangereux car il en est à un énième départ de feu et visiblement fort mal fréquenté nuitamment. Mais c’est vrai, au fait, il y avait un fronton dedans!!

  • « La ville cherche un aménageur pour la partie sud de la friche Corisande ». (cf. La Rep du 26/07).
    Quand je parcours toute cette zone de Pau, en voiture forcément, je me demande si un urbaniste est vraiment intervenu pour établir un diagnostic et un projet d’ensemble .

  • Précision: la chaufferie de l’UPPA sera une chaufferie au gaz, décarbonée bien entendu puisqu’elle sera un des maillons du réseau de chaleur urbain à énergie verte comme il est mentionné sur les affiches publicitaires.

    • Merci DUDULE pour cette information que, pour ma part, j’ignorais. Il faut reconnaître qu’il a été très peu communiqué sur ce sujet. En particulier quels seront les zones, les immeubles, desservis par ce moyen de chauffage ? Quel sera le coût de l’investissement ? Quel sera le coût de fonctionnement ? Les usagers ou bénéficiaires feront-ils des économies ?
      Il reste néanmoins que ce bloc de béton, un cube, est particulièrement laid et vient encore un peu plus grignoter sur ce campus à l’américaine.

      • Il faut peut être rappeler ici que l’idée générale de développer un réseau de chaleur est partie de l’entreprise Fonroche, retenue sur son projet palois par le plan de relance de l’économie en 2011. Les doutes sur les travaux d’études de cette entreprise ont été débattus dans ce forum avec le regretté Daniel Sango notamment il y a 4 ans environ .
        Ils ont été formulés et repris politiquement par Jean Yves Lalanne, Maire de Billère que j’avais suivi dans ses votes contre à partir du moment où la possibilité de géothermie devenait de plus en plus improbable. Les longues explications du pseudo néo expert en tout, proche de François Bayrou, ne nous ont jamais convaincu, ni sur l’aboutissement de cette géothermie ( les faits nous donnent raison ! ), ni sur l’intérêt économique de cette infrastructure au moment de la décision définitive en 2017 ( les faits nous donneront de + en + raison ! ) .

        Depuis, les primo sceptiques de chez TOTAL ont racheté FONROCHE qui avait préalablement disparu de PAU et le projet de réseau de chaleur a discrètement et définitivement été basculé sur une énergie GAZ en 2020 sans que la communication n’ait fait l’objet des tonitruantes annonces habituelles… Et pour cause ! Aujourd’hui, les médias annoncent des augmentations des tarifs du Gaz de 15% en deux mois, rappelant notre dépendance à 98 % d’un approvisionnement extérieur et nous informant de la vraisemblable poursuite de ces augmentations dans un avenir proche.
        Pas de quoi pavoiser sur les futurs résultats de cette opération  » Réseau de chaleur « . A mépriser ses oppositions du haut de ses certitudes, M. Bayrou aura accumulé beaucoup de bêtises à la fin de son oeuvre et la facture générale sera lourde .

        • Bravo… tout est dit mais le constat est désolant et l’entreprise de destruction risque de se poursuivre ! « Pau ville jardin « n’est plus et « Pau, capitale humaine » va suivre le même chemin depuis que l’on constate que l’on peut mourir dans l’oubli de tous et surtout des services concernés (en un mot)

        • Précision : Total a racheté la branche Biogaz de Fonroche, et non la branche Géothermie qui continue avec Fonroche.
          Concernant le projet de géothermie de Fonroche à Lons/Lescar aucune idée de où cela en est. C’est le silence radar… Mais Fonroche est mal (financièrement et industriellement) suite à son ratage en Alsace.

          • Merci de cette précision qui rend plus compréhensible ce rachat, partiel donc, par Total de Fonroche en plein déboires de sa branche géothermie ( profonde ) basée sur des paris techniques bien risqués, largement cofinancés avec des fonds publics .
            La relance d’une éniéme étude géothermique financée par l’agglomération Paloise sans qu’aucun Maire ne soit au courant avant l’article de la REP de ce Week end dernier me laisse bien circonspect . Fonroche a perçu plusieurs millions d’Euros d’argent public pour ses études . Il serait peut être légitime d’en exiger les données . Si elles s’avèrent probantes , pourquoi des études supplémentaires ? si elle ne le sont pas , même question ? Quant à l’Est, les études précédentes démontraient qu’il y avait des nappes d’eau chaude sur Sendets, on va rechercher sur Pissard Santarelli des fois que ces nappes viendraient chatouiller PAU … Sauf que tout le réseau de chaleur est en construction depuis l’OUEST .

            Est ce à dire que l’on relance une recherche pour voir si on pourrait pas remettre quelques Millions de travaux sous voiries depuis l’Est parcequ’on est suceptible de trouver de l’eau à 60 ° , moins profonde qu’ailleurs ?
            Avant de faire l’addition finale, il serait peut être raisonnable de faire l’addition intermédiaire jusqu’à ce jour .

          • Si j’ai bien suivi l’opération géothermie de FONROCHE:
            -l’ADEME a été la première à laisser tombre FONROCHE, l’agglo a suivi
            L’opération géothermie moins profonde a été relancée récemment selon l’article de La République ».
            -Le lobby géothermie palois continue, s’agit-il de l’Amicale des foreurs? mystère…
            -Dans le rapport de BRGM (bureau de recherches géothermiques et minères) fait à la demande de l’UPPA en 2009 (disponible sur internet « Etudes de préfaisabilité d’expoitation géothermique »: http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57602-FR.pdf )
            il est écrit:
            le gradient géothermal est en moyenne de 4°C tous les 100 mètres en France, et varie de 10°C tous les 100 mètres dans le nord de l’Alsace à seulement 2°C tous les 100 mètres au pied des Pyrénées…

            Allez comprendre cet acharnement irrationnel?

    • « une chaufferie au gaz, décarbonée bien entendu puisqu’elle sera un des maillons du réseau de chaleur urbain à énergie verte  »

      Cette initiative aura sans doute un avantage car elle diminuera a un peu la libération des GES; mais il ne faut pas en exagérer les mérites!

      1°)La construction déjà: 44km de réseau sont nécessaires! Il faut considérer les trajets pour l’approvisionnement des matériaux, le fonctionnement des engins, les aménagements de l’environnement urbain pour la sécurité…les constructions et aménagements annexes…..l’entretien.., les pertes en ligne à compenser…
      2°)Le bois des forêts situées à moins de 100km doit être abattu traité, transporté…

      D’où viendra l’énergie utilisée? Et où ira le CO2 libéré?

      3°)Construction, à Lons, de la seconde chaufferie à bois – Pau
      https://www.pau.fr › article › construction-a-lons-de-la-se…

      «Les chiffres officiels de ce nouveau modèle énergétique sont:
      + 75% : le pourcentage des énergies renouvelables utilisées par ce réseau vertueux. Il améliorera le mix énergétique du territoire avec une nouvelle énergie durable valorisée, tout en luttant contre la précarité énergétique et en diminuant les émissions de gaz à effet de serre. Grâce à ce taux d’énergies renouvelables locales, le réseau de chaleur permettra d’économiser annuellement 24000 tonnes de CO2, soit l’équivalent de 9 000 voitures par rapport à la situation actuelle en énergie fossile, soit 520 000 tonnes sur les 26 ans de la Délégation de Service Public.
      *50% du mix énergétique : la première source d’énergie renouvelable sera issue du traitement des déchets ménagers de l’usine d’incinération de Lescar, pour 50 % du mix énergétique.

      *25 % seront issus de la centrale biomasse construite à Lons. Les besoins en bois-énergie ont été estimés à 14 500 tonnes par an. Le combustible sera composé de plaquettes forestières issues de forêts durablement gérées dans un rayon de 100 km autour de l’agglomération de Pau.

      +Les 25 % restants seront fournis par le gaz, dont la souplesse d’utilisation permet d’assurer l’appoint et le secours de tout le réseau sans rupture de service. 2 centrales sont prévues, pour un maximum de souplesse : une sur le site de l’UPPA, et une à Lons.
      129 GWh annuels : pour les livrer, 44 km de réseau sont nécessaires.

      4°)Que faut-il en penser?

      75% : le pourcentage des énergies renouvelables.
      La première source d’énergie renouvelable sera issue du traitement des déchets ménagers de l’usine d’incinération de Lescar.
      Renouvelable malheureusement et sans doute en pleine croissance, hélas! Alors que l’objectif, pour l’avenir, devrait-être de faire une politique de diminution!

      25 % seront issus de la centrale biomasse construite à Lons. Les besoins en bois-énergie ont été estimés à 14 500 tonnes par an. Le combustible sera composé de plaquettes forestières issues de forêts durablement gérées dans un rayon de 100 km autour de l’agglomération de Pau.
      Forêts durablement gérées? J’adore!
      Que font en brûlant les plaquettes de bois? Elles libèrent du CO2!

      Les 25 % restants seront fournis par le gaz!! Comme énergie décarbonée on fait mieux!

      Alors, «économiser annuellement 24000 tonnes de CO2, 520 000 tonnes sur les 26 ans!», je suis sceptique car cela signifierait qu’en 26 ans rien n’aurait changé!
      En mal je le crains, en bien, je l’espère!

      • Que faut-il en penser? wikipédia donne la réponse:
        https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_de_chaleur#/media/Fichier:Generations_of_district_heating_systems_EN.svg
        Avec 44 km de longueur et une température amont de 109°C le réseau palois est de la technologie des années 1980. (notée 2G sur le graphe)
        La technologie actuelle (4G) privilégie les résaux courts , à basse température (50°C -60°C) pour utiliser la chaleur latente des centres informatiques , profiter de coefficients de performance élevés des pompes à chaleur… (technologie des années 2020-2050).
        Le graphe montre aussi le gain en efficacité énergétique en fonction des années de conception.
        En résumé, 40 ans de retard pour notre planificateur .

        • Dans votre commentaire de ce jour, vous avez commencé à faire un travail qu’il faut effectivement mettre en oeuvre pour éclairer ce dossier . Ressortir toutes les délibérations et études approuvées depuis cette pré étude de 2009 jusqu’à ce jour permettrait sûrement d’y voir plus clair. Bien souvent les questions que l’on se pose trouvent leurs réponses dans des délibérations antérieures trop vite oubliées par l’amoncellement d’autres dossiers à traiter.

          L’aventure Fonroche est née d’un appel à projets National visant à relancer l’économie après le coup de grisou boursier mondial des subprimes de 2009 et ses conséquences sur l’économie réelle. Il est permis de s’interroger sur les critères retenus par les sélectionneurs de projets dans ces milieux Parisiens très spécialisés où les lobbys privés tiennent la main des ministres de l’industrie successifs depuis que les organismes d’État autrefois garants d’une certaine indépendance ont été soumis aux règles des ratios d’autofinancement dans les années 2000. ADEME, INERIS, FRANCE STRATEGIE et tout le système universitaire français en lien avec l’industrie sont devenus dépendants de partenariats avec les grands groupes français. Dès lors, la libre parole, le libre diagnostic, la libre sélection de projets sur les seuls critères scientifiques et objectifs ont été sérieusement entamés par les influenceurs privés soucieux de capter le plus d’argent public possible, y compris pour financer des aventures technologiques dont ils savent parfaitement qu’elles ne sont pas économiquement et écologiquement viables. L’exemple de l’hydrogène (et de la géothermie dans une moindre mesure ) est de ce point de vue assez sidérant dans son processus de décisions et d’influences depuis 7 ans tant au niveau National qu’Européen. Au niveau National, une annonce de 7 Milliards pour un plan hydrogène a provoqué + 800 % de l’action MCPHY en 2020. La réalité 2021 est que les commandes ne décollent pas au delà des petits contrats pour satisfaire les égos communicants politiques qui veulent tous avoir leur petite innovation hydrogène pour avoir l’air d’être dans le coup …

          Pour en revenir à votre question sur l’acharnement irrationnel , je crains qu’il ne relève d’un caprice Royal pour avoir à tout prix le jouet promis et décrit dans le catalogue du père Noël ou d’un manque total de travail personnel sur le sujet géothermie, l’un n’empêchant pas l’autre !

  • Cà bétonne, çà bétonne ? Oui, mais est-on sûr :

    1) que le population (locataires et propriétaires) à Pau va augmenter d’autant de logements en construction ?
    2) qu’il n’y a pas de solutions alternatives à cette frénésie de constructions ?
    3) qu’une fois, ces logements construits, la taxe foncière à Pau va un peu baisser ?

    Le beau campus de l’Université de Pau, « grignoté » par le béton : triste constat, d’autant plus que déjà, il existe des bâtiments pas vraiment des merveilles d’architecture du côté d’Hélioparc et que les Palois, vont devoir observer ces blocs de béton pendant 50 ans ou plus !

    Aménagement des environs de la gare (Pôle multimodal) : soyons rassurés, le parvis de la gare, se transformera et sera, comme déclaré par notre Maire : « L’entrée de ville la plus majestueuse »…
    Ndlr : presque Versailles avec l’aménagement de la « Rives du Gave » (Rappel : dans le projet « Pau 2030 ») ! 😉 😉 😉

    Dans un autre registre, que dire du futur aménagement sur une partie de la plaine des Sports avec le projet immobilier grâce à la cession de l’Élan béarnais à un groupe américain de fonds d’investissement nommé « CounterPointe Sports Group » :

    Là aussi, est-on sûr qu’en cas de retrait de cet investisseur qui, faut-il le rappeler, n’est pas un philanthrope…, retrait si l’investissement n’est pas assez rentable ou pas rentable, il est prévu un autre « futur » pour l’ensemble de ce complexe comprenant hôtel(s), logements, restaurants, des installations sportives ainsi que divers commerces ?

    Rappel : il semble que ce projet de reprise de l’Élan Béarnais avec une frénésie de construction que d’aucuns considèrent comme déraisonnable, se fait au détriment du bien public et de l’intérêt général, en bref, de tous les béarnais, contribuables ou non…

    Moins sérieusement, quoique… : en cas d’échec de ce projet pour l’Élan Béarnais et retrait de l’investisseur au bout de quelques années, transformera-t’on cet ensemble immobilier en vaste lupanar pour terminer sa soirée après un passage éventuel au Casino de Pau ? 😉 😉 😉

    Un micro Las Vegas dans le Béarn : « Slot games, sex and spa ? » 😉 😉 😉