La force des idéaux

3.6
(34)

Patriotisme dépassé. Christianisme dépassé. La famille, le travail dépassés ! Et pourtant comment avancer ensemble sans un idéal partagé ?
Voyons un peu.
En quelques années seulement après Mahomet, les musulmans sont arrivés en France, sans véhicules automobiles, sans avions, sans bateaux, sans chars… leur religion était l’arme de leurs conquêtes européenne et asiatique. Tel grippeminaud ils jetèrent des deux côtés leurs griffes en même temps et ils continuent. Pourquoi ? Parce qu’ils ont un idéal fort voire violent et que nous ne savons leur opposer que celui faible et atone des « droits de l’homme » qui aime tout le monde par souci de fraternité, accepte tout le monde par souci d’égalité et conduit finalement à une confiscation de libertés, celles d’aller où et quand on veut sans risque ou de s’opposer à une idéologie sans crainte de sanctions pénales.
Droits de l’homme universels ? Dans un Occident aux fondements chrétiens qui en sont à l’origine, oui ! Mais combien de pays les rejettent au nom du coran ou de la lutte des classes ? A ceux qui, en France, crient à la dictature, un voyage à Cuba ou dans une terre qui autorise la peine capitale pour incroyance serait probablement salutaire. Alors surtout que les mêmes sont souvent ceux qui ont interdit de parole publique François Hollande, Sylvie Agacinski, la représentation d’une pièce de théâtre où les acteurs devaient porter un masque noir et qui au nom de leur conception de la démocratie manifestent contre la tenue d’une réunion publique porteuse d’autres pensées que les leurs. Ont-ils conscience de leur incongruité à se prétendre antifascistes alors que leurs seules armes sont le terrorisme de la pensée et la violence nécessaire à son établissement ? Ils sont dangereux mais ils ont au moins un idéal.

Pierre ESPOSITO

Notez cet article

Cliquez sur une étoile

Note moyenne 3.6 / 5. Nombre de note : 34

Aucun vote jusqu'à présent ! Soyez le premier à noter cet article.

Nous sommes désolé que cet article ne vous ait pas intéressé ...

Votre avis compte !

Souhaitez vous nous partager un avis plus détaillé ?

5 commentaires

  • Esposito, c’est un nom qui nous vient des « tras los montes », n’est-ce-pas ? Son porteur tente d’importer une idéologie néo-fasciste qui a dominé l’Espagne pendant quelques décennies. Heureusement, les Espagnols s’en sont défaits. Il ne s’agit pas pour nous, citoyens, au nom de la tolérance, de laisser ce discours se répandre sans réagir. Les trois commentateurs précédents ont bien réagi, merci à eux.

  • Pierre-Michel Vidal

    Travail, Famille, Patrie c’était la devise de « l’Etat Français » dirigé par Pétain en 1940. Quelques mois plus tard le grand patriote serrait la main d’Hitler à Montoire. Il participait directement à la solution finale sous les ordres nazis et exterminait massivement des juifs (français et autres), tziganes, homosexuels et autres « déviants ». Gurs le camp béarnais, sous administration française, est là pour témoigner de cette barbarie. Ca n’est pas vraiment un idéal… et si c’est une force elle est franchement négative.
    Les christianisme a pour une part a soutenu cette infamie mais il y eut aussi de nombreux chrétiens qui n’y sont pas associés et qui l’ont combattue. Honneur à eux.

    • En réponse à Pierre-Michel Vidal, à Georges Vallet et à Alain Lalanne.
      Il est des mots qui provoquent, chez le lecteur une sorte de furieux réflexe pavlovien car il s’agit bien d’un réflexe, chez un lecteur, conditionné à réagir à un stimulus donné… et par ma foi, ça fonctionne terriblement bien.
      Ainsi en est-il de « Travail », « Famille », « Patrie » que l’on ne peut plus utiliser sans provoquer une hystérisassion irraisonnée et déraisonnable dans son assimilation à tous les diables. Ainsi, Pierre, est-il accusé de prôner, ouvertement, le fascisme Or, les diables en question avaient d’autres mots : Hitler, c’était Ein Volk, ein Reich, ein Furher – un peuple, un pays, un chef. Quant à l’autre diable, Mussolini, plus fantaisiste, on peut retenir « Tanti nemici, tanton onore »… ça ne vaut pas chipette.
      Pour qui connait Pierre, ces accusations de fascisme sont tellement loin de sa pensée, de sa façon d’être, que cela devient grotesque – grotesques, également, les réactions de peur : « Mon Dieu un fascho parmi nous … Je m’en lave les mains… »
      Y a-t-il de plus beaux mots, dans la langue française, que « travail » – et ceux qui n’en n’ont pas en souffrent cruellement, « famille », là où tout se vit et se crée, la « patrie », la terre des pères qui nous façonne.
      Quant à la démonstration qui remonte aux Celtes pour prouver que la France n’a pas de racines chrétienne, qu’elle ne s’est pas fondée avec, ou en opposition, au christianisme… je me disais, pourquoi ne pas remonter à l’homme des cavernes ! Oui, notre France est chrétienne, notre calendrier commence avec la naissance du Christ, ne vous en déplaise, comme, pour les musulmans, leur existence commence avec la naissance de Mahomet.

  • « Dans un Occident aux fondements chrétiens qui en sont à l’origine, oui ! Mais combien de pays les rejettent au nom du coran ou de la lutte des classes ?  »

    On mélange tout pour démontrer ce que l’on veut.

    Non, l’Occident n’a pas un fondement chrétien;
    *800 AV. J.-C.
    « La France  » a été habitée par les descendants des peuples de la préhistoire, mais également par des Celtes, venus de l’Est.
    Pendant l’Antiquité, la France s’appelait la Gaule.
    Les gaulois sont donc en grande partie des Celtes.
    Le peuple celtique se développe dans la région d’Hallstatt (Autriche actuelle) et regroupe de nombreuses tribus différentes qui partagent une langue et un mode de vie similaire. Progressivement, les celtes se répandent à travers une grande partie de l’Europe (y compris la Gaule en France actuelle) et s’installent sur les terres conquises.

    La différence entre les Gaulois et les Celtes est très ténue. Ces termes désignent tous les deux des peuples envahisseurs venus de l’est de l’Europe. La différence réside dans le fait que nous avons admis l’appellation « Celtes » pour qualifier les colons et le terme « Gaulois » pour ceux qui se sont installés sur le territoire de la France actuelle.

    *VERS 600 AV. J.-
    Les côtes du sud de la France sont fréquentées par les Étrusques, les carthaginois et les phocéens.

    *Il faut attendre le premier siècle , en Palestine, pour voir apparaître le christianisme!!!

    « combien de pays les rejettent au nom du coran ou de la lutte des classes ?  »

    Cela n’a absolument rien à voir à moins que , chez les Celtes, la lutte des classes existait déjà!

    Quant aux pays qui le rejettent au nom du coran, c’est leur interprétation de l’histoire mais pas de la réalité. Quant au coran, entre 650 et 655, c’est une arme de guerre voulant imposer une contre vérité idéologique.

    Bilan: les fondements peuvent être définis à la période que l’on souhaite, c’est votre cas!
    Pourquoi ne pas choisir les fondements à l’époque du Gaullisme?

    • Monsieur Vallet, permettez-moi de vous remercier pour ce commentaire. Vous faites une démonstration très argumentée de ce que cet article a de faux. Sachez que je partage votre opinion.
      Par ailleurs, vous ne confondez pas débat et invective. A ce propos il faut lire – ce que vous avez fait sans aucun doute – l’interview dans le journal Sud Ouest du jeudi 11 novembre 2021 de Didier Pourquery : Il est plus courageux d’être nuancé que d’être radical. Il y présente son livre intitulé : »Sauvons le débat-Osons la nuance » (éditions de la Cité). Il y dit entre autres :« Avec la présidentielle, il va falloir sortir de sa zone de confort et parler de sujets techniques qui exigent de l’argumentation ». On est loin de l’invective de ceux qui sûrs d’eux-mêmes font savoir en une phrase, sans arguments qu’ils ne partagent pas l’opinion de l’autre. Cela se rencontre sur ce site.
      C’est aussi pour moi l’occasion de rappeler que Alternatives Pyrénées n’a pas de ligne éditoriale. Ce qui veut dire, il faut le préciser à ceux qui ne sont pas en capacité de le comprendre, que la publication ne publie pas que les idées qui pourraient être les siennes, des idées d’un seul moule. Chacun peut s’exprimer. C’est le sens de la devise : »A chacun sa vérité ». Alors de grâce, messieurs les censeurs autoproclamés ne confondez plus, à moins que votre objectif soit de détruire un journal qui, pour des raisons que vous n’avez jamais su exprimer, ne vous convient pas.
      Vous avez le droit de ne pas être en accord avec les propos d’un article. Dites le alors mais sans animosité, sans agressivité et surtout démontrez le.
      Vous vous rangerez alors dans le camp de Monsieur Vallet.