Le bonheur n’est plus dans le pré.

Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer. Paul Fort.  C’est fait ! Durant la dernière décennie, les volumes de pesticides vendus ont un peu diminué, en France, selon le ministère de la Transition écologique. Cette décroissance s’accentue mais les niveaux restent élevés ; bonne nouvelle ? Pas

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L’eau est un chef d’œuvre en péril.

 Ce qui est merveilleux, pardon lamentable, j’irai même jusqu’à criminel, c’est la façon dont le gouvernement continue, imperturbable, sa politique libérale, comme avant. On parlait de la dette, de la croissance, du PIB, des économies qu’il faudra faire, du tourisme, de l’aide aux entreprises polluantes, des vertus du nucléaire… alors que la France était en feu, que des pompiers s’épuisaient à

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Histoire d’une forêt sur les coteaux du Béarn

En trois générations, la forêt, la sylviculture et son aval ont bien changé. Tout comme la ruralité d’ailleurs.Mon grand-père avait coutume de couper cinq chênes chaque année pour approvisionner les artisans locaux. Ils sont nombreux en milieu rural à cette époque.Les chênes sont coupés à la hache et au passe-partout, débardés par traction animale, puis sciés dans une scierie hydraulique

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De l’autonomie à la dépendance.

J’ai eu l’occasion d’apprendre, puis de vivre, les transformations du patrimoine naturel, dans une région à la limite des Landes, et des Basses-Pyrénées de l’époque, entre Sault-de-Navailles et Pomarez. J’ai pu, de ce vécu, faire des constats, un bilan, et en tirer de nombreuses réflexions pour finalement me poser la question : sont-t-elles un bien ou un mal ? Cette

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L’idéal urbain, cauchemar anthropologique.

Parmi les brèves du comptoir d’Alternatives Pyrénées on en trouve une, dernièrement, qui aborde le sujet. « cette science récente et passionnante que l’on appelle anthropologie» L’anthropologie, étude de l’homme et des groupes humains, est née au XVIIIème siècle. Il ne faut pas la confondre avec la sociologie qui étudie les sociétés humaines. Descartes, Hobbes, Rousseau ou encore Kant participent

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La maison brûle, avons-nous encore la liberté de regarder ailleurs !

Les forêts brûlent, les maisons et des hommes aussi, un milliard d’animaux dont près de 50% des Koalas ont péri en Australie, les gens meurent dans les inondations, les températures extrêmes deviennent invivables, la vie de nombreuses populations proches de la mer est en péril… Le pourtour méditerranéen s’assèche, les populations affamées quittent leur pays et nous submergent… Il en

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«La cause ôtée, les effets cesseront*.»

Les grandes catastrophes qui nous submergent de plus en plus : climatiques, sociales, sanitaires, économiques, pandémiques… sont le résultat d’un oubli volontaire de distinction entre cause et conséquence ; dommage, car si on peut agir, pour l’avenir, sur la ou les causes, on ne peut que subir les conséquences. «En toute chose, quand l’effet devient plus grand que la cause, arrive

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Crépuscule et Aube de l’Agriculture

Le mal-être des agriculteurs s’est exprimé dans des manifestations au cours des derniers mois. Deux articles, l’un d’A@P (1), l’autre du Monde (2), expriment à partir d’éléments similaires, des perceptions différentes. Pour l’un, un monde s’effondre. Pour l’autre, une mutation est en cours. Mais, la situation actuelle ne correspond-elle pas à la fin d’un cycle de période pluriséculaire (Partie A)

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à l’heure où rosit la campagne

Après que l’augmentation de la taxe sur les carburants eut « enjauni » la campagne bien au-delà de l’automne, le glyphosate « enrosit » la campagne avant le début du printemps. La problématique « fin du mois, fin du monde » n’est toujours pas dépassée.« Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! » semble toujours s’entendre sur tous les ronds-points de France. Jusqu’à quand ? Lors d’une séance

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Le langage des terroirs, une langue vivante en péril si…

À contre courant de l’obsédant matraquage ambiant, j’ai décidé d’aller cultiver mon jardin. Cette période printanière douce et ensoleillée peuple ce bout de jardin abandonné à la nature, de violettes, primevères, pulmonaires et autres renoncules et consoudes en bouton. Des insectes de passage, attirés par la forme, la couleur, l’odeur se nourrissent du nectar, transportent le pollen accrocheur et permettent

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