Légende d’été (II) : LETTRE DU GUADALQUIVIR

Ma chérie, De ma fenêtre j’observe les brisants qui s’écrasent au loin, sur l’embouchure, vers le phare de Chipiona désormais éteint. Le jour vient de se lever. Le ponant souffle légèrement et il fait froid dans la pièce. Le fleuve coule imperturbable et, du port de Bonanza, la flottille s’élance pour sa journée de captures. Tout à l’heure, je sortirai
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