Un quai de gare à Toulouse

Sur le quai fauve et noir empli de moiteurs sales, Les âges se défont au rythme aigu des trains… Voici longtemps. Peut-être en mai. Comme en rafales, Des houles de joie ivre incendiaient mes reins. J’avais les yeux ravis et comblés de l’enfance. La magie à ma lèvre où fusait le bonheur, Inondait le ciel chaud d’un rêve sans défense
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