Le Gave en furie

Sur le quai fauve et noir empli de moiteurs sales, Les âges se défont au rythme aigu des trains… Voici longtemps. Peut-être en mai. Comme en rafales, Des houles de joie ivre incendiaient mes reins. J’avais les yeux ravis et comblés de l’enfance. La magie à ma lèvre où fusait le bonheur, Inondait le ciel chaud d’un rêve sans défense
Lire la suite...J’aime ma ville quand elle secoue sa torpeur et se pare des couleurs de son Grand-Prix. Avec ses armures de fer qui la protègent des intrusions toujours possibles de ces lascars qui prétendent venir à bout de ses lacets. La gare, le pont Oscar, le lycée, le double Beaumont, la statue Foch, Poeymirau, le Buisson, la chicane…les 15 virages ensorcelés d’un
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